Le Diable en personne

(Ghost in the Fields)

9 votes

  • 8/10 Je me suis enfoncé dans le noir, pris par une envie soudaine de m’abandonner dans de vilaines contrées merveilleuses, peuplées de mystérieuses populations rurales et sédentaires, cernées par une horde de vilains pas-beau de toute envergure.
    Bon, pour dire plus simple, j’ai lu le bon roman noir de Peter Farris « Le diable en personne ».
    Ça se lit très vite, je me suis fait flashés plusieurs fois par la police de la vitesse des pages tournées, preuve en est que ce roman m’a plu et puis ce n’est pas grave, j’avais encore des points sur mon permis de lecture.
    Ce roman se passe en Géorgie, j’insiste lourdement sur l’accent aigu placé sur le e de Géorgie parce que si vous l’omettez, vous faites un bon de exactement 10606,96 km et là ce n’est plus la même ambiance.
    L’histoire vite fait :
    Un vieil homme excentrique qui est amené à protéger une jeune fille prostituée qui est pourchassée par pleins de gens pas bien du tout qui veulent la zigouiller.
    L’action se passe dans une campagne profonde Géorgienne sur les terres du vieil homme peuplées de forêt, de marais et de gentils crocodiles aux regards mordant.
    L’auteur va à l’essentiel dans ce bouquin entrainant, écrit avec une efficacité rare, effleurant tous les genres avec succès
    De la bien belle émotion.

    26/08/2023 à 09:55 patoche77 (319 votes, 7.6/10 de moyenne) 5

  • 8/10 Une histoire sympathique avec de forts personnages et un bon rythme dans un cadre agréable.
    Je poursuivrai avec plaisir la lecture de cet auteur.

    08/10/2021 à 05:03 Grolandrouge (1554 votes, 6.6/10 de moyenne) 6

  • 8/10 La rencontre improbable entre deux êtres que rien ne prédestinait à se trouver dans cette vie offre un beau roman.

    Il y a d’un côté Maya, cette jeune fille qui, sans famille, sans attache, enlevée par Mexico, est contrainte à se prostituer. Il y a de l’autre côté Leonard Moye, un ancien trafiquant d’alcool, isolé dans sa ferme loin de la civilisation et qui parle à un mannequin à qui il a donné le nom de son ancienne femme. Mais un homme que tout le monde craint, que l’on voit comme le diable en personne.
    Maya, ayant échappé de justesse à son assassinat, est accueilli par le vieux Moye. Plus que tout, comme une volonté de rédemption, il va vouloir la sauver et la protéger de tous ceux qui veulent qu’elle taise à jamais ce qu’elle sait.

    Entre fusillades, magouilles politiques, on trouve quelques moments d’amitiés fortes, profondes et sincères entre cette fille et ce vieux, entre ce qui pourrait être une fille et son père, entre deux êtres que la vie n’a pas épargné.
    Ces moments sont touchants et offrent une lecture intemporelle de l’amitié, ce que la vie peut nous offrir de plus beau.

    27/07/2020 à 15:04 JohnSteed (607 votes, 7.8/10 de moyenne) 6

  • 8/10 Un bon petit polar qui se déroule dans le sud profond des Etats-Unis (Georgie): une amitié improbable entre une prostituée adolescente et un vieux grognon asocial, une brochette de méchants tueurs, un adjoint du shérif sympa, des alligators affamés, bref, rien de très original, mais c'est bien enveloppé et on achète la marchandise sans regret.

    19/12/2018 à 18:29 gamille67 (2382 votes, 7.3/10 de moyenne) 8

  • 8/10 Dans Dernier appel pour les vivants, premier roman de Peter Farris paru chez Gallmeister en 2015, il était question de braquage et de néonazis. Ici, le point de départ est on ne peut plus classique : une jeune fille fuit des hommes prêts à tout pour faire d'elle un cadavre. Pourtant rebattu, l'auteur rend le sujet passionnant, en grande partie grâce aux deux personnages principaux, tous deux attachants à leur manière. Il y a donc Maya, jeune fille un brin candide mais pas bête, pleine de ressources quand il s'agit de sauver sa peau. Et il y a Leonard. L'ancien vit comme un ermite dans sa cabane avec un mannequin à qui il parle et fait à manger et une bonne collection d'armes à feu. Lors de ses rares virées en ville, il est autant raillé que craint et l'on ne sait plus très bien séparer légende et réalité à son propos. La sombre histoire de corruption mouillant le maire d'une grande ville jamais citée – Atlanta sans doute – n'est pas détaillée et n'est clairement pas le centre du propos. Elle est surtout prétexte à amener les divers personnages dans la présente situation. S'ensuit cavales, y compris souterraines, fusillades et autres scènes d'action dans lesquelles l'auteur est on ne peut plus à son avantage. Mais aussi quelques moments plus intimes et émouvantes, notamment dans la relation entre ces deux êtres solitaires chacun à leur manière, comme ce passage mémorable où Leonard part en ville avec son mannequin pour lui acheter des serviettes hygiéniques, à moins que ce ne soit pour Maya...
    On sent que Peter Farris prend beaucoup de plaisir à jouer avec les codes du genre – méchants retors à souhait, dialogues bien sentis, etc. – et le lecteur n'est pas en reste.

    Sans révolutionner le genre, Peter Farris nous propose avec Le Diable en personne un très bon roman noir, plaisant et diablement efficace.

    21/11/2018 à 16:51 Hoel (1151 votes, 7.6/10 de moyenne) 11

  • 8/10 Voilà un très bon roman noir rural d'un auteur américain. Encore un ? me direz-vous? oui encore un, mais bien fait, bien écrit, dépaysant, sauvage, dur. A ceux qui n'aiment pas le genre, passez votre chemin, au autres, ne boudez pas votre plaisir, c'est très agréable à lire, régalez-vous. Les personnages sont très attachants et vivent des situations extrêmement périlleuses et on vibre avec eux. Le contexte est très bien décrit, une belle réussite.

    28/05/2018 à 09:09 Polarbear (860 votes, 7.7/10 de moyenne) 14

  • 8/10 Très belle histoire d'amitié entre un grand-père et une jeune prostituée qu'il va protéger de pervers psychopathes.
    Tous les personnages sont bien campés et on ressent très bien la vie dans ce petit bled américain.
    Encore un très bon Neo noire de Gallmeister.

    24/02/2018 à 13:47 boumkoeur (245 votes, 8.5/10 de moyenne) 10

  • 7/10 Un bon roman noir mais qui, selon moi, aurait été meilleur si l'auteur avait développé un peu plus la relation entre Maya et Léonard. Malheureusement, j'ai trouvé qu'il se perdait un peu trop dans certaines descriptions, au détriment de la psychologie de ses personnages, auxquels je ne me suis pas suffisamment attaché. J'ai donc lu le roman d'une façon un peu trop distanciée à tel point que le sort des personnages ne m'a finalement pas tant intéressé que cela.
    Il faut également préciser que le roman m'a, dès le début, fait penser à l'excellent roman de Mattias Köping, Les Démoniaques, et j'ai inévitablement pensé à Kimy et Henri. Vu que j'avais adoré le roman et la relation entre ses 2 personnages, Le diable en personne et ses 2 personnages principaux me sont apparus un peu fades. Un bon roman, néanmoins, mais sans plus.

    04/03/2024 à 13:33 ericdesh (965 votes, 7.4/10 de moyenne) 6

  • 7/10 Un roman noir très bien écrit d’une facture rurale indéniable. Léonard et Maya donnent toute sa lumière à ce récit plutôt lent et poétique. J’ai eu l’impression que l’auteur peinait à trouver du ressort à son histoire pour y ajouter autant de petites bricoles... la tendre initiation de Maya la perdue chez Léonard le reclus suffit pourtant à la chaleur de ce livre.

    09/12/2018 à 15:05 clemence (339 votes, 7.7/10 de moyenne) 9