Bondrée

11 votes

  • 8/10 Roman noir très plaisant à lire. De belles descriptions de la nature et des caractères des protagonistes. L'auteur est servi par un style fluide et sans pesanteur même lorsque les réflexions sont plus longues. L'abondance d'expressions anglaises et québecoises ne nuit pas, bien au contraire, et renforce le côté très local de l'histoire.

    01/09/2021 à 10:55 Surcouf (411 votes, 7.3/10 de moyenne) 3

  • 9/10 Un roman noir de très bonne facture avec la description des lieux comme les bois, forêts, lacs qui m'ont plongé dans un doux bien-être.
    J'ai aimé m'y promener en accompagnant les jeunes et insouciantes Zaza et Sissy, craignant pour elles qu'elles ne soient rattrapées par les ombres d'un passé brumeux.
    Cette histoire racontée chacun leur tour par les divers personnages, saupoudrée d'expressions anglaises et québécoises assez savoureuses et portée par une douce mélancolie m'a été très agréable

    24/10/2017 à 09:42 TaiGooBe (188 votes, 7.6/10 de moyenne) 9

  • 9/10 J'ai adoré ce roman a tout point de vue, l'ambiance, les descriptions, les personnages, l'écriture, l'histoire tout vraiment tout!
    En dehors de l'histoire et de l'intrigue bien ficelée, l’intérêt tient dans le style et l'écriture magnifique de l'auteur qui baigne "Bondrée" dans une atmosphère surnaturelle. Je ne suis pas prêt d'oublier tous ces magnifiques personnages, notamment ce policier qui parle à l'oreille des morts ou bien ce médecin légiste qui récite Shakespeare aux cadavres qu'il est entrain d'autopsier.
    Ce roman est une merveille!

    26/06/2017 à 14:17 janjak (466 votes, 7.9/10 de moyenne) 7

  • 6/10 Honnêtement, j'ai été à deux doigts d'arrêter la lecture de ce roman au bout de 100 pages. J'ai cependant tenu bon et au final, je ne regrette pas trop : l'histoire est intéressante, l'environnement original. Malheureusement, je n'adhère pas vraiment au style de l'auteur, tout en descriptions (certes avec un vocabulaire très riche), sans aucun dialogue, ponctué d'expressions en anglais et d'expressions typiquement québécoises. Les récompenses du roman sont compréhensibles, je reconnais la qualité de l'écriture, mais elle n'est pas de celle que je préfère.

    26/03/2017 à 15:00 gamille67 (2431 votes, 7.3/10 de moyenne) 10

  • 5/10 Une très belle écriture, des passages qu'on a envie de recopier pour les garder comme des citations, un décor plutôt immersif mais... tout cela au service d'une intrigue que je n'ai pas trouvée intéressante, gêné en outre par une espèce de faux rythme désagréable. L'intrigue est comme un prétexte pour décrire le passage d'Andrée de l'enfance à l'âge adulte au cours de cet été 67 sanglant (je trouve d'ailleurs la critique de Polarbear particulièrement pertinente sur ce concept de frontière, applicable à différents éléments du roman). Je me suis ennuyé souvent et lorsque, enfin, l'identité du tueur est révélée, ça fait "pshitt", parce que c'est bien trop long à venir (au point où je m'en suis presque désintéressé) et que la fin ne m'a pas paru crédible.
    Bref, une déception pour moi, même si je comprends ce qui a pu plaire à d'autres. A chacun donc de se faire son propre avis.

    11/02/2017 à 11:54 LeJugeW (1816 votes, 7.3/10 de moyenne) 9

  • 9/10 Un roman noir comme je les aime. Une écriture sublime, le souci du détail, tous les sens en éveil, j'ai lu ce livre avec enchantement, comme une poésie. L'auteure nous emmène au fond des bois, au bord d'un lac, dans la campagne québécoise, à la frontière avec Le Maine (USA), une nature belle, un brin inquiétante, une communauté paisible, mais sur la brèche, on se côtoie, mais les différences sont marquées. La frontière est floue mais transparaît dans tous les gestes quotidiens, les langues se mélangent, Boundary devient Bondrée, les enfants deviennent adultes, l’insouciance des jeunes filles qui chantent Lucy in the sky with diamonds affronte le regard désapprobateur des adultes, quand soudain c'est le drame! La fin de l'innocence... Une onde de choc, que va nous décrire Andrée A. Michaud avec précision et une finesse incroyable, les chamboulements que cela provoque chez des personnages inoubliables. Chacun a son histoire, ses blessures qui remontent en écho,le flic lute contre ses propres fantômes, les plus jeunes grandissent souvent à contre cœur, découvrent que les adultes protecteurs sont parfois aussi faibles, la tension dramatique est palpable à chaque page. Un régal!

    01/02/2017 à 10:03 Polarbear (883 votes, 7.7/10 de moyenne) 14

  • 4/10 De belles réflexions sur la mort prématurée, de jolies descriptions des lieux sauvages, les raisonnements de certains personnages (je pense notamment à la "petite punaise") subtils, mais c'est tout ce que je ressors de positif de cette lecture. Finalement ces éléments descriptifs nuisent à l'intrigue, la ralentissent, je me suis ennuyée au possible. L'écriture, le style ... rien ne m'a touché ni séduit, mon plus grand plaisir est d'avoir tourné la dernière page, c'est dire ...

    23/01/2017 à 19:53 Emil (461 votes, 7.3/10 de moyenne) 9

  • 4/10 300 longues pages remplies de longues phrases pour dire pas grand chose, sinon ralentir le rythme du roman qui n'était déjà pas des plus rapides. Comme en plus, il m'a fallu un long moment pour m'habituer au style de l'auteure, le tout en espérant vainement qu'il se passe quelque chose. Finalement, la partie la plus interessante du roman réside dans ses 100 dernières pages, les choses bougent un peu et tout ça pour arriver à un final, qui lui au contraire est très très très rapide (et pas mémorable). Bref, Je me suis perdu dans la forêt canadienne de Bondrée, une déception ...

    17/01/2017 à 09:46 Jabba (441 votes, 7/10 de moyenne) 9

  • 4/10 Une histoire qui aurait aisément pu être écrite en nouvelle de 40 pages plutot qu'en roman.
    Contrairement à d'autres 310 pages qui passent trop vite chez certains auteurs, j'ai ressenti dans Bondrée un genre d'exaspération à chaque nouvelle phrase de 12 lignes, à chaque nouveau commencement de chapitre, c'est long, ça traine, ça rejoue 3 fois le même scénario et tout ça pour quoi ? Une fin qui tient en deux pages, qui ne promet pas la lune et qui tombe à plat. Parfaitement dispensable selon moi.

    16/01/2017 à 15:22 clemence (339 votes, 7.7/10 de moyenne) 8

  • 3/10 Après Mirror Lake et Lazy Bird, Bondrée constitue le troisième volet de la trilogie américaine écrite par Andrée A. Michaud. Nul besoin d’avoir lu les opus précédents pour s’y retrouver, puisque les lieux et les personnages diffèrent d’un livre à l’autre.

    Mais mon expérience des livres d’Andrée A. Michaud ira-t-elle à lire les deux autres livres de cette trilogie ?

    Je ne le pense pas car si l’histoire policière est intéressante au départ, le genre littéraire ne me convient pas. Je dis bien qu’il ne me convient pas et non pas que le style littéraire n’est pas bien. Andrée A. Michaud a tendance à utiliser des phrases alambiquées, de celles qui n’en finissent pas, qui commencent par un sujet et qui de fil en aiguille vont vers un deuxième voire troisième sujet. Je trouve que cela alourdit l’histoire et en plus la ralentit.

    Par conséquent au tiers du livre j’ai suivi l’un des commandements du lecteur : j’ai arrêté la lecture de ce livre. Je n’arrivais pas à m’imprégner de l’atmosphère de la ville de Bondrée et encore moins de trouver le début d’une intrigue ou l’ambiance lynchienne promise.

    Peut-être y reviendrais-je un peu plus tard ?

    30/12/2016 à 21:34 QuoiLire (361 votes, 6.7/10 de moyenne) 4

  • 9/10 Bondré/Boundary (selon que vous soyez côté US ou Québécois de la frontière) son environnement bucolique,son atmosphère de vacances permanentes, son camping,son lac,sa forêt,ses pièges et ses drames..... et son été 67 qui va marquer à jamais les habitants.
    alors que Lucy in the sky des Beatles résonne toutes les vacances la folie d'un homme va sonner le glas d'une jeunesse insouciante rattrapée bien trop tôt par ce que l'humain a de plus mauvais.
    Un roman remplit de violence ,même si elle n'est jamais étalée, et de noirceur.
    Une des plus belle plume que j'ai pu lire, des chapitres courts et rythmés avec une alternance de point de vue (de Stan Michaud le shériff à Andrée âgée de 12 ans en passant par l'assassin et ses victimes) pour un des romans marquant de cette année.
    Il m'a juste fallu un petit temps d'adaptation dans ma lecture au fait que l'on retrouve beaucoup de mots et d'expressions en anglais et/ou québécois

    11/10/2016 à 10:20 Fab (882 votes, 8/10 de moyenne) 12