Pierre a tout quitté du jour au lendemain. Sa famille, son travail, son identité, sa vie. Devenu employé au zoo de Vincennes, il occupe ses journées en donnant du LSD aux lémuriens, ou de l’Imodium aux pandas. Pas vraiment le profil du gendre idéal donc. Mais Pierre est aussi sous le coup d’une malédiction. Les décès semblent en effet se succéder dans son entourage. Afin de convaincre la police qu’il n’y est pour rien dans ces histoires, il narre aux enquêteurs son récit. À rebours.
Après Que ta volonté soit faite, Maxime Chattam a à nouveau décidé de se réinventer. Et pour cela, il casse les codes littéraires en instaurant des chapitres à rebours. On commence donc le récit par la fin, sans se douter de tout ce qu’a dû traverser le personnage principal pour en arriver jusque-là. Ce procédé n’est pas sans rappeler Survivant de Chuck Palahniuk, lui aussi démarrant l’histoire par la fin. À la lecture, on peut également avoir en tête le célèbre American Psycho de Bret Easton Ellis, dans la façon dont le narrateur s’adresse au lecteur. Ce roman est un véritable page-turner, et on se surprend à sourire devant des scènes sombres ou cyniques. L’auteur a glissé beaucoup de références (notamment à Shakespeare, pour n’en citer qu’une) dans cette fable humaine. Telle une fresque à dérouler, le roman présente plusieurs niveaux de lectures possibles. Chattam a en effet construit un texte que l’on peut lire plusieurs fois, afin d’en découvrir de nouveaux aspects, de nouveaux éléments, ou de le comprendre différemment, presque à la façon d’un film de Christopher Nolan . Il serait donc intéressant de le relire dans quelques mois, voire quelques années, afin de redécouvrir différemment le texte.
Si la construction est remarquable et originale, l’intrigue en elle-même manque toutefois d’originalité, et le lecteur aguerri peut rapidement comprendre de quoi il s’agit et anticiper certaines révélations. Mais encore une fois, Maxime Chattam prouve qu’il ne se contente pas de la facilité. Là où certains auteurs appliquent toujours les mêmes recettes, lui tente de nouvelles créations, ce qui est à souligner.
Après Que ta volonté soit faite, Maxime Chattam a à nouveau décidé de se réinventer. Et pour cela, il casse les codes littéraires en instaurant des chapitres à rebours. On commence donc le récit par la fin, sans se douter de tout ce qu’a dû traverser le personnage principal pour en arriver jusque-là. Ce procédé n’est pas sans rappeler Survivant de Chuck Palahniuk, lui aussi démarrant l’histoire par la fin. À la lecture, on peut également avoir en tête le célèbre American Psycho de Bret Easton Ellis, dans la façon dont le narrateur s’adresse au lecteur. Ce roman est un véritable page-turner, et on se surprend à sourire devant des scènes sombres ou cyniques. L’auteur a glissé beaucoup de références (notamment à Shakespeare, pour n’en citer qu’une) dans cette fable humaine. Telle une fresque à dérouler, le roman présente plusieurs niveaux de lectures possibles. Chattam a en effet construit un texte que l’on peut lire plusieurs fois, afin d’en découvrir de nouveaux aspects, de nouveaux éléments, ou de le comprendre différemment, presque à la façon d’un film de Christopher Nolan . Il serait donc intéressant de le relire dans quelques mois, voire quelques années, afin de redécouvrir différemment le texte.
Si la construction est remarquable et originale, l’intrigue en elle-même manque toutefois d’originalité, et le lecteur aguerri peut rapidement comprendre de quoi il s’agit et anticiper certaines révélations. Mais encore une fois, Maxime Chattam prouve qu’il ne se contente pas de la facilité. Là où certains auteurs appliquent toujours les mêmes recettes, lui tente de nouvelles créations, ce qui est à souligner.