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8/10 Lu quasi d'une traite. J'ai tout de suite accroché au récit de Lana, cette adolescente de 15 ans qui, pour renouer avec son père parti du domicile familial voilà 2 ans, accepte de partir avec lui en Lozère dans une sorte de camp de vacances. La jeune fille a un gros caractère, est réfléchie et le récit à la première personne nous la rend à la fois sympathique et en même temps le ton et les mots employés par l'auteur sonnent juste. C'est très prenant et permet en outre aux adolescents (qui constituent le lectorat ciblé) d'avoir une réflexion sur les mouvements sectaires. J'ajoute que si Lana fait souvent référence aux aventures vécues dans les deux tomes précédents (car Captive est le 3e et dernier tome d'une trilogie), cela n'est pas gênant et au contraire donne très envie de découvrir ce qu'il s'est passé !
Une réussite sur toute la ligne que ce Captive et je regrette que l'auteur n'ait pas poursuivi l'aventure avec cette héroïne.
Me reste donc à découvrir les deux tomes précédents de la trilogie, à savoir "Décollage immédiat" et "Nuit blanche au lycée".06/07/2022 à 09:27 LeJugeW (1809 votes, 7.3/10 de moyenne)
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8/10 Le moins que l’on puisse dire, c’est que la malheureuse Lana Blum semble abonnée aux rencontres périlleuses. Après un trafic international dans Décollage immédiat et le terrorisme dans Nuit blanche au lycée, la voilà prise dans les rets d’un groupuscule malfamé. Fabien Clavel, en écrivain roué, sait planter un décor et une ambiance, par touches habiles, comme une araignée tisserait patiemment sa toile, jusqu’à achever un traquenard qui peut se révéler mortel. L’atmosphère se montre vite étouffante, les non-dits foisonnent, et Lana, aux côtés de sa nouvelle amie Ophélie, adolescente également en manque de repères, va devoir faire preuve d’une rare maturité pour échapper aux griffes d’une secte qui a aussi noué des liens étroits avec une puissante multinationale. Les scènes de suspense (la fouille du chalet du gourou) et d’action (la finale, se déroulant sur une autoroute) sont très bien écrites ; si l’on ajoute à cela le fait que Lana reste un personnage auquel les jeunes continuent de s’identifier sans mal, il est indéniable que Fabien Clavel a réussi son pari. Tout au plus pourra-t-on lui reprocher de ne pas avoir suffisamment creusé le fonctionnement de cette communauté (son organisation, ses desseins, etc.).
Malin et inquiétant, cet ouvrage tient ses promesses. Il se montre aussi angoissant que jouissif, en plus d’amorcer une nécessaire réflexion quant aux pratiques sectaires. Fabien Clavel poursuit donc sa série consacrée à Lana Blum chez Rageot d’une fort belle façon.17/08/2015 à 08:55 El Marco (3430 votes, 7.2/10 de moyenne)