Parce qu’il veut retrouver des relations plus saines avec sa fille, Thomas emmène Lana en Lozère dans un camp destiné aux adolescents perturbateurs et à leur famille. Mais rapidement, la jeune fille se rend compte que ce casernement a des allures de secte.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que la malheureuse Lana Blum semble abonnée aux rencontres périlleuses. Après un trafic international dans Décollage immédiat et le terrorisme dans Nuit blanche au lycée, la voilà prise dans les rets d’un groupuscule malfamé. Fabien Clavel, en écrivain roué, sait planter un décor et une ambiance, par touches habiles, comme une araignée tisserait patiemment sa toile, jusqu’à achever un traquenard qui peut se révéler mortel. L’atmosphère se montre vite étouffante, les non-dits foisonnent, et Lana, aux côtés de sa nouvelle amie Ophélie, adolescente également en manque de repères, va devoir faire preuve d’une rare maturité pour échapper aux griffes d’une secte qui a aussi noué des liens étroits avec une puissante multinationale. Les scènes de suspense (la fouille du chalet du gourou) et d’action (la finale, se déroulant sur une autoroute) sont très bien écrites ; si l’on ajoute à cela le fait que Lana reste un personnage auquel les jeunes continuent de s’identifier sans mal, il est indéniable que Fabien Clavel a réussi son pari. Tout au plus pourra-t-on lui reprocher de ne pas avoir suffisamment creusé le fonctionnement de cette communauté (son organisation, ses desseins, etc.).
Malin et inquiétant, cet ouvrage tient ses promesses. Il se montre aussi angoissant que jouissif, en plus d’amorcer une nécessaire réflexion quant aux pratiques sectaires. Fabien Clavel poursuit donc sa série consacrée à Lana Blum chez Rageot d’une fort belle façon.
Parce qu’il veut retrouver des relations plus saines avec sa fille, Thomas emmène Lana en Lozère dans un camp destiné aux adolescents perturbateurs et à leur famille. Mais rapidement, la jeune fille se rend compte que ce casernement a des allures de secte.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que la malheureuse Lana Blum semble abonnée aux rencontres périlleuses. Après un trafic international dans Décollage immédiat et le terrorisme dans Nuit blanche au lycée, la voilà prise dans les rets d’un groupuscule malfamé. Fabien Clavel, en écrivain roué, sait planter un décor et une ambiance, par touches habiles, comme une araignée tisserait patiemment sa toile, jusqu’à achever un traquenard qui peut se révéler mortel. L’atmosphère se montre vite étouffante, les non-dits foisonnent, et Lana, aux côtés de sa nouvelle amie Ophélie, adolescente également en manque de repères, va devoir faire preuve d’une rare maturité pour échapper aux griffes d’une secte qui a aussi noué des liens étroits avec une puissante multinationale. Les scènes de suspense (la fouille du chalet du gourou) et d’action (la finale, se déroulant sur une autoroute) sont très bien écrites ; si l’on ajoute à cela le fait que Lana reste un personnage auquel les jeunes continuent de s’identifier sans mal, il est indéniable que Fabien Clavel a réussi son pari. Tout au plus pourra-t-on lui reprocher de ne pas avoir suffisamment creusé le fonctionnement de cette communauté (son organisation, ses desseins, etc.).
Malin et inquiétant, cet ouvrage tient ses promesses. Il se montre aussi angoissant que jouissif, en plus d’amorcer une nécessaire réflexion quant aux pratiques sectaires. Fabien Clavel poursuit donc sa série consacrée à Lana Blum chez Rageot d’une fort belle façon.