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7/10 … ou comment le paléontologue Jonas Taylor (étonnant détail : sur la quatrième de couverture du livre de poche que j’ai, chez Pocket, il est appelé Jonas Scripps) en vient à combattre la plus impitoyable machine animale à tuer jamais créée, le Megalodon, le requin venant tout droit de la préhistoire. Définitivement, comme l’a écrit Fredo, une passerelle entre les œuvres de Peter Benchley et du duo Preston/Child. Un sens de l’écriture dynamique, un style visuel qui préserve néanmoins juste ce qu’il faut de psychologie pour rendre les personnages suffisamment entiers et denses pour ne pas être de simples caricatures (même si l’approfondissement de l’âme humaine n’est pas l’apanage de ce type de littérature), des chapitres courts, parfois même séparés entre les divers points de vue des protagonistes, pour un roman efficace. Pas étonnant qu’il ait fait l’objet d’une adaptation cinématographique, même longtemps après sa sortie en librairie. L’ensemble est étudié, charpenté, prenant appui sur de réelles notions zoologiques, techniques et autres, et n’est donc pas un prétexte pour agiter ce prédateur monstrueux sans offrir au lecteur ce qu’il faut de renseignements scientifiques. J’ai beaucoup aimé certains passages, efficients, comme la boucherie avec le baleinier japonais, l’attaque des surfeurs, ou des détails, mais qui m’ont marqué par leur intelligence, comme la façon dont la femelle Megalodon parvient à franchir les eaux froides et remonter vers des flots plus fournis en chair humaine (oui, vraiment un détail, mais je suis presque persuadé que je vais me souvenir longtemps de cette astuce scénaristique qui, à mes humbles oreilles d’individu lambda qui n’y connaît strictement rien à la plongée, m’a paru plausible tout en étant futée). J’ai moins apprécié quelques clichés à propos de certains personnages (notamment chez les journalistes, avides de sensations fortes à offrir à leurs téléspectateurs, au point de se jeter dans la gueule du loup… pardon, du requin. Et si je reconnais bien volontiers l’originalité des dernières scènes entre Jonas et le Megalodon, cinématographique et originale, je l’ai trouvée trop tirée par les cheveux, au point de perdre en crédibilité, et de trop s’arcbouter sur un symbolisme appuyé (Jonas et l’épisode de la baleine, cela paraissait tellement gros que c’est finalement arrivé, sa claustrophobie poussée à son paroxysme, etc.). Bref, même s’il y a des clichés et les écueils presque inhérents à ce type de récits, je ne vais pas mentir et renier le plaisir que j’ai ressenti à la lecture de cet ouvrage, lu il y a trop longtemps pour pouvoir en parler, et relu dernièrement. Les Dents de la mer, à côté, c’est une sardine se débattant dans un lavabo, tant du point de vue de l’échelle des bestioles respectives que des diverses victimes, de l’ampleur de ce roman, de l’action décrite, ou des sentiments que j’ai éprouvés. Typiquement de la littérature de gare dans ce que cette expression a, à mes yeux, toujours eu de positif et non de bêtement dévalorisant : un bon moment de décontraction, du temps passé sans m’en être rendu compte, avec à la clef des infos intéressantes sur le milieu marin et les requins en général.
19/05/2019 à 17:47 El Marco (3430 votes, 7.2/10 de moyenne) 2
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6/10 à mi-chemin entre Jurassic Park et Relic du duo Preston/Child ça se dévore rapidement.
Même si les dialogues ne sont pas toujours bons, c'est prenant et divertissant. Alten vulgarisant juste ce qu'il faut l'aspect scientifique.
Sur la fin le côté Jonas et la baleine a quelque peu refroidit mon enthousiasme mais je me laisserai tout de même bien tenter par sa suite,La terreur des abysses.20/08/2018 à 21:53 Fab (870 votes, 8/10 de moyenne) 3
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5/10 Le thème est cool mais niveau consistance du texte c'est terriblement frustrant !
Outre les persos clichés sans réelle psychologie approfondie, les scènes s'enchaînent beaucoup beaucoup trop rapidement. En seulement une page on passe d'une situation à son extrême opposé. Ça se lit en 3 heures et ne transmet pas l'ombre d'une émotion (de mon point de vue en tout cas). Et c'est dommage parce que l'histoire est sympa.08/11/2017 à 15:38 Volokine (118 votes, 6.7/10 de moyenne) 3
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9/10 Excellent, je l'ai trouvé excellent !! et les dents de la mer peuvent aller se coucher !!!
27/02/2010 à 15:22 Mamen (492 votes, 7.8/10 de moyenne) 1
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7/10 Un bon gros délire.
La scène d'intro à la préhistoire est fabuleuse. Un bon moment (aprés j'suis pas onjectif, j'suis fan des requins)13/11/2005 à 18:24 Lucch (10 votes, 8.5/10 de moyenne) 1
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9/10 j'ai adoré, j'ai eu la chance de le découvrir en service presse !
terrible, les dents de la mer version Jurassic Park.
Steve Alten s'y connait bien dans le domaine.
MAJ du 7/7/18
Le thème est captivant. Steve Alten occupe un espace laissé vacant depuis la disparition de Michael Crichton : le roman de monstre. L'auteur vulgarise juste comme il faut les détails techniques auxquels sont confrontés ses personnages.
À l'époque de sa sortie en 1999, on nous vendait le livre comme le parfait mélange entre Les Dents de la mer de Peter Benchley et Jurassic Park de Michael Crichton. D'ailleurs, le prologue [d'origine] du livre lorgne bien de ce côté-là.
C'est captivant, ça se lit très vite et l'auteur n'épargne rien à son héros. La suite, La Terreur des abysses, est parfaitement complémentaire avec ce premier opus, puisqu'elle relance de manière très intelligente l'intrigue, en nous racontant en détail la nature de la mission secrète de Jonas lors de sa première rencontre avec la femelle mégalodon. Intrigue qui permet d'ouvrir la porte à d'autres créatures marines oubliées...
Gros potentiel puisque les romans de monstres de qualité se font plutôt rares depuis Les Dents de la mer de Bentchley, la saga Jurassic Park de Crichton, Relic et Le Grenier des enfers de Preston-Chrild et Les Ruines de Scott Smith.
À ce jour, il existe cinq romans publiés aux USA, le sixième est annoncé pour fin juillet.
Dans le même style, Steve Alten a écrit un one-shot, The Loch, mettant en scène un jeune biologiste amené à découvrir les secrets du Loch Ness.
C'est donc une version remaniée que nous propose les éditions Pygmalion. Nouvelle traduction de Thibaud Eliroff sur cette histoire revue et corrigée par Steve Alten en 2015, et l’insertion d'un nouveau prologue de 89 pages, Meg : Origines. Et à la fin, une information qui fait chaud au cœur : "À SUIVRE..."
Je croise les doigts pour que le succès soit au rendez-vous et pour que les éditions Pygmalion s'intéressent à la bibliographie abondante de Steve Alten.
D'ailleurs, si nous voulons voir d'autres romans de l'auteur traduits en France, il faut faire en sorte que la parution de cet opus soit un immense succès.
J'ai déjà les précédentes éditions dans la biblio, les versions US également, mais je me suis quand même procuré cette édition dès sa sortie.
Merci de faire du buzz autours de ce livre, il le mérite !21/06/2005 à 01:43 Fredo (1202 votes, 7.9/10 de moyenne)