821 votes
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Qui a tué l'homme-homard ?
9/10 Margoujols, un bled de 400 âmes perdues au fin fond de la Lozère. Parmi ses habitants, tous plus déjantés les uns que les autres, on trouve les descendants d'un cirque de monstres, un militant pour la réhabilitation de la bête du Gévaudan, deux soeurs tyranniques dont les parents voudraient bien se débarrasser et surtout Julie, la fille du maire.
Polyhandicapée, elle ne peut bouger que le majeur droit et ne peut pas parler hormis pour dire "ffffffféchiéeeeee" en bavant.
Ce postulat de base n'est guère amusant, pourtant, et c'est horrible à avouer, qu'est-ce qu'on rigole dans ce court roman bourré d'originalité, de trouvailles toutes plus drôles les unes que les autres. Ça n'arrête pas, ça fuse à chaque ligne, pas une seconde de répit !
Julie mène l'enquête sur l'assassinat de l'homme-homard avec beaucoup d'intelligence, d'autodérision et quelques touches émouvantes qui pincent le cœur.
L'intrigue n'est pas sacrifiée sur l'autel de l'humour noir : elle tient vraiment la route et on a envie de savoir le fin mot de cette histoire qui, en plus, nous offre quelques rebondissements sympathiques.
J'ai passé un super super moment de lecture et j'aimerais bien retrouver Julie dans un autre récit.
Bravo monsieur Erre (même si votre roman n'a pas dû plaire aux vrais habitants du vrai Marvejols) !25/06/2023 à 06:00 6
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La Faussaire
8/10 "La faussaire" ou comment un homme pétri d'humanité, à la moralité et au comportement irréprochables, peut, un jour, se transformer en meurtrier.
C'est cette histoire vraie, fortement inspirée de l'affaire Zawadzki (je vous conseille de ne pas vous renseigner sur celle-ci avant votre lecture pour ne pas vous spoiler), que nous conte Patricia Delahaie avec beaucoup de finesse et d'élégance.
Elle décortique la psychologie de ses deux personnages principaux, tente d'expliquer comment un médecin généraliste dévoué a pu tuer un homme par passion amoureuse.
Pénétrer l'intimité de Paul Ménard, le suivre dans son cheminement vers l'inéluctable et même après, dans sa prison, m'a littéralement fascinée. Et au final, si on ressent de l'empathie pour la victime, on finit par en ressentir également pour son meurtrier, si touchant dans sa descente aux enfers.24/06/2023 à 20:15 5
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C'est dans la boîte
7/10 Thriller très malin avec une construction intéressante : plusieurs récits de tueurs en série à l'intérieur d'une histoire de tueur en série. Bref, vous l'avez compris, ça tue beaucoup dans cette boîte qui est plutôt celle de Pandore vu la somme d'atrocités qu'elle révèle quand on l'ouvre.
Addictif, original avec un contenu un peu trash et une fin horrible qui ne dépareille pas avec le reste du roman.
Ce dernier, trop court et nerveux, ne permet pas l'attachement aux personnages qui manquent, du coup, de consistance.
24/06/2023 à 19:44 3
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Méfiez-vous des anges
7/10 Toujours un véritable plaisir de retrouver Paul Green, notre anti-héros altruiste et plein d'humour.
Encore une excellente "aventure" de notre ex-journaliste reconverti en enquêteur privé prêt à tout pour retrouver la veuve et l'orphelin. Enfin, là, il s'agit plutôt de retrouver une jeune femme disparue, peut-être prise au piège d'un étrange groupement sectaire.
Mis à part Paul, on rencontre aussi Sarah Shelley, une flic au profil hypermnésique tout à fait intéressant et un jeune délinquant, Rafa, en quête de rédemption.
Trois voix attachantes pour nous conter, à tour de rôle, une histoire pas banale sur fond de mysticisme et d'immortalité.24/06/2023 à 19:32 5
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Le Chant du silence
7/10 Je dois être un peu grincheuse (cf. l'excellente critique de Jackbauer ci-dessous) car je n'ai pas été complètement sous le charme de ce roman et je n'arrive pas vraiment à expliquer pourquoi. Jérôme Loubry a su créer une ambiance particulière, avec une nostalgie douce-amère touchante mais j'avoue que je le préfère dans un registre plus mystérieux, plus thriller. C'est un ressenti purement personnel et nul doute que Le chant du silence plaira à de nombreux lecteurs.
Et enfin, je rejoins JohnSteed concernant l'écriture de l'auteur qui s'est nettement bonifiée, plus élégante et poétique qu'à l'accoutumée.24/06/2023 à 07:24 4
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Block 46
7/10 Après avoir adoré La Folly de la même auteure, c'est tout naturellement que j'ai attaqué sa trilogie policière.
Mais j'avoue avoir été un peu déçue par ses personnages, assez fades et peu attachants, et par le classicisme de son récit.
Les alternances passé/présent sont certes réussies mais finalement, comme d'autres lecteurs, je serais restée bien plus longtemps dans ce block 46 qui promettait d'être passionnant mais qui est simplement ébauché.
Avec son petit rebondissement final bienvenu, la lecture se termine sur une impression positive.24/06/2023 à 06:49 3
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L'Ange de Munich
8/10 En 1931, Angela Raubal, la nièce d'Hitler, est retrouvée morte (suicide, meurtre ?) dans son appartement de Munich.
A partir de ce fait réel tragique, Fabiano Massimi, au travers de ses deux commissaires, Sigfried Sauer et Helmut Forster, mène une enquête absolument passionnante.
On sent qu'il a fourni un important travail de recherche pour nous livrer un récit historique et policier tout à fait fascinant. On ne s'ennuie jamais dans ce roman où l'on va croiser des "personnalités" allemandes, devenues, par la suite, tristement célèbres.
J'ai beaucoup apprécié cette immersion dans la société Munichoise des années 30 ainsi que l'attachant duo d'enquêteurs dont la vie privée est tout aussi intéressante que l'énigme qu'ils doivent résoudre.
La mort de Géli Raubal, jamais élucidée, reste, à ce jour, bien mystérieuse. Elle est d'autant plus troublante qu'elle a probablement changé le cours de l'histoire et pas qu'un peu malheureusement...27/05/2023 à 08:58 7
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Emergence
7/10 Émergence a été écrit il y a quatre ans, alors que le sujet de l'intelligence artificielle n'était pas encore au coeur de l'actualité.
Et maintenant, en 2023, on peut dire que ce roman était diablement visionnaire.
Eric Tourville, au travers d'une oeuvre hybride à mi-chemin entre le thriller d'anticipation et le documentaire, nous présente avec beaucoup de pertinence et de connaissances, les tenants et les aboutissants de l'IA. Et ses inconvénients également...
Certains passages sont passionnants et d'autres, très complexes, nécessitent une pleine concentration pour en comprendre tous les rouages. Et du coup on perd un peu en plaisir de lecture d'autant que les personnages ne sont pas super attachants contrairement à ceux de son premier titre, Chimaeris.
Ce n'est pas du tout un page turner, rien à voir là non plus avec Chimaeris, mais ce livre mérite vraiment le détour par la richesse des thèmes traités (politique, sciences, éducation, économie...) et par les questionnements qu'il suscite. Il ne peut pas laisser indifférent d'autant qu'il est très ancré dans la réalité et que les situations évoquées nous sont très familières. On le referme avec quelques frissons et un sentiment de malaise en se disant que le monde est en train de changer d'une manière inédite et terrifiante.26/05/2023 à 20:11 5
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Un Frère de trop
8/10 Une très agréable découverte !!!
Pas de serial killer, pas d'hémoglobine, pas de personnages torturés ou d'enquête de folie. Ici, c'est une histoire de famille simple, avec ses secrets et ses non-dits, Une histoire proche de nous, avec des protagonistes "monsieur et madame "Tout-le-monde" plutôt attachants et qui se déroule à Nice, dans une ambiance hyper réaliste qui n'est pas si fréquente dans les polars.
"Un frère de trop", m'a énormément fait penser au très bon roman de Sébastien Didier, "Les yeux bleus", également situé à Nice.
Divertissant, fluide, avec une construction à tiroirs à la Joël Dickert, comme l'a justement fait remarquer Charlice.
L'écriture est simple et sans prétention mais colle parfaitement à cette ambiance proche du lecteur souhaitée par l'auteur.
Auteur que je découvre, d'ailleurs, et que je vais suivre de près.20/05/2023 à 18:57 7
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Toucher le noir
Ouvrage collectif
7/10 Un petit cran au-dessous des deux premiers opus : "regarder le noir" et "écouter le noir". J'ai trouvé que les auteurs n'avaient pas forcément tous joué le jeu du thème imposé.
Mais celui qui l'emporte haut la main, à mon goût, c'est Valentin Musso, avec une nouvelle proche de nous, simple et efficace. Pour le coup, il a vraiment touché le noir en plein dans le mille.
Seconde, Maud Mayeras qui m'a crevé le coeur avec son terrible récit, presque vrai, concernant le massacre des albinos dans certains pays d'Afrique.
Troisième du podium, Benoît Philippon que je ne connaissais pas et dont j'ai apprécié l'humour noir sur le thème de l'art extrême et des tatouages.
Le duo Thilliez/Scalèse qui nous offre une nouvelle à l'envers est également au top.
J'ai découvert la merveilleuse plume de Solène Bakowski au travers de son mini conte cruel et poétique.
Jacques Saussey, toujours impeccable, qui nous écrit une histoire à la Karine Giebel, celle d'un "ange" séquestré qui subit beaucoup de choses...
De nombreux lecteurs ont préféré la nouvelle de Michaël Mention, la plus longue de l'ouvrage. J'ai eu plus de mal, de mon côté, n'accrochant toujours pas au style "stroboscopique" de cet écrivain et à la violence intense qui se dégage de ses lignes. On passe un moment difficile mais de ce côté là, c'est réussi, la tension est bien présente.
Les dernières de mon classement sont celles de Ghislain Gilberti et d'Eric Cherrière auxquelles je n'ai pas adhéré.
Un bon recueil qui passe crème dans sa version audio !20/05/2023 à 17:23 2
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Les Disparus de Blackmore
8/10 J'adore Henri Loevenbruck dans ce registre, mystique et mystérieux ! Avec Les disparus de Blackmore, il nous offre une bien belle immersion dans l'atmosphère étrange à souhait d'une île anglo-normande imaginaire ainsi qu'un bel hommage aux romans gothiques et à la littérature populaire du siècle dernier.
Il s'est fait plaisir et nous fait plaisir en nous proposant cette enquête au charme délicieusement suranné. Si on y ajoute un duo d'enquêteurs atypique et charismatique ('l'aimable" Lorraine Chapelle est sûrement l'ancêtre d'Yvonne Chen, l'héroïne de Nicolas Lebel), on obtient un roman des plus agréables et on espère bien retrouver nos deux jeunes Sherlock Holmes dans une autre aventure.20/05/2023 à 17:02 6
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La Capture
8/10 C'est vrai que ce second tome est un cran au-dessous du premier mais il faut dire que Nicolas Lebel avait placé la barre haut avec son excellent "Le gibier" !
Je me suis quand même régalée sur cette île bretonne perdue en compagnie de personnages savoureux et d'une Yvonne Chen plus misanthrope que jamais. Sacrée trouvaille que cette flic bourrue et rentre-dedans !
Une très chouette enquête policière, avec des touches d'humour et de mystère et, comme souvent chez Nicolas Lebel, la petite immersion culturelle et historique qui va bien : ici c'est la terrible guerre en Yougoslavie qui est évoquée.
Attention, il est impératif de lire les tomes dans l'ordre sous peine d'être déçu car méchamment spoilé mais surtout sous peine de passer à côté d'une super trilogie qui mérite qu'on la lise de manière chronologique.10/05/2023 à 11:59 7
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Les Poupées
8/10 Je vais remonter la note moyenne de ce thriller très efficace et réussi avec un duo d'enquêteurs bien attachant : le bourru inspecteur Victor Venturi et la jeune et douce psychologue Olivia Montalvert.
La trame est classique et un lecteur aguerri aura vite fait de comprendre qui se cache derrière ce tueur en série au profil...particulier. Mais, justement, c'est ce qui m'a captivée dans ce roman : le meurtrier. J'ai littéralement été aspirée par tous les passages où il intervient et je l'ai trouvé touchant. Ce n'est pas si fréquent d'avoir de l'empathie pour un criminel, surtout de cette trempe, mais Alexis Laipsker est parvenu à réaliser ce petit tour de force.
Dans cette histoire, les victimes sont presque anonymisées car l'écrivain a tout misé sur le tueur et sa psychologie C'est terrible quand on y pense !
A noter que malgré le sujet, ce livre est plutôt soft et c'est très appréciable de ne pas crouler sous les scènes sanglantes.
J'ai écouté ce roman dans une excellente version audio qui nous gratifie, en plus, d'une interview de l'auteur par le talentueux interprète François Hatt.10/05/2023 à 11:50 7
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L'affaire Clara Miller
8/10 Mais que j'ai eu du mal au début avec ce roman ! Au point même de l'abandonner en cours de route dans sa version papier, il y a quelques mois.
J'ai récidivé dans sa version audio. Pas mieux. Et puis à un moment donné, le déclic se fait, le basculement vers le plaisir de lecture arrive, comme un raz de marée, quand l'intrigue très "thriller" (presque un prétexte finalement) laisse la place à la psychologie, au vécu des personnages soigneusement mis en place par Olivier Bal et que l'on fini par trouver très intéressants et attachants.
Finalement, j'ai énormément apprécié la seconde partie de l'ouvrage et j'ai adoré Paul Green que nous retrouverons, avec un immense plaisir, dans La Forêt des disparus.
Mise en place longue mais ensuite, c'est le pied !08/04/2023 à 09:43 6
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Te tenir la main pendant que tout brûle
8/10 Trois femmes :
-Lucienne, 1899 : une mère de famille dévastée par la mort de ses deux fillettes ;
-Lina, 1949 : une adolescente perdue, victime du harcèlement de ses camarades ;
-Maxine, 2002 : une inspectrice de police, reprenant le travail après un congé maternité.
Un meurtre :
Celui commis par Pauline, une institutrice à la retraite sur son mari, Philippe, un brillant professeur d'histoire. Un couple paisible et uni sur lequel Maxine va devoir enquêter et elle ne va pas être au bout de ses surprises.
Et nous non plus ! Car on se demande bien comment l'auteure va parvenir à relier toutes ses femmes et leurs histoires.
La Folly (je préfère ce titre utilisé par le livre de poche), qui commence pourtant par un crime violent, adopte d'emblée un ton frais et charmant avec beaucoup de personnages féminins hauts en couleur va finalement nous entraîner dans de sombres univers et basculer dans une noirceur totalement inattendue.
Une lecture vraiment intrigante et plaisante que j'ai écoutée dans une version audio des plus réussies avec trois narratrices épatantes.08/04/2023 à 08:38 9
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Olivier
4/10 C'est au tour d'Olivier, 18 ans et psychotique, de faire connaissance avec le diabolique laboratoire pharmaceutique Alphalab.
Très vite, le lecteur va assister à une accumulation de scènes sanglantes et dérangeantes. Petit catalogue de tortures, récit sans subtilité ni originalité, cet opus m'a vraiment déçue.
Contrairement aux autres romans de la série, où la violence montait en puissance petit à petit, là, l'immersion dans l'horreur est rapide et sans nuance. Ce n'est pas du tout ce que j'ai envie de lire même si l'écriture est correcte.
Le scénario, très basique, n'est pas d'un grand intérêt. Le moins bon, et de loin, des "Cobayes" lus à ce jour.11/03/2023 à 14:23 3
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S'adapter ou mourir
9/10 Troisième roman d'Antoine Renand et la voilà la bombe ! Je me suis régalée pendant 600 pages et je peux vous dire qu'on en a pour son argent !
Deux histoires passionnantes qui se déroulent sur plusieurs années et qui vont finir par se rejoindre, tardivement certes, mais on y arrive.
- Ambre, la fugueuse de 17 ans qui se retrouve aux prises avec un sociopathe gratiné, Baptiste Rivoire dont le portrait psychologique, plus subtil que ce à quoi on pourrait s'attendre de prime abord, est ciselé à merveille par Antoine Renand. Et ca y est, enfin, il fait l'ellipse sur les tortures subies par Ambre et on le remercie d'avoir cessé de succomber à ses erreurs et horreurs de "jeunesse".
-Arthur, la quarantaine, père de famille fraîchement séparé qui devient modérateur pour un réseau social imaginaire de type "Facebook". Alors là, chapeau, j'ai littéralement bu tous les passages consacrés à cette "modération". De la formation, absolument CAPTIVANTE, au quotidien terrible d'Arthur face aux images abominables qu'il doit censurer, j'ai été scotchée. Première fois que je rencontre ce thème dans mes lectures et cela m'a pas mal retournée et questionnée.
J'ai adoré lire l'évolution physique et psychologique d'Arthur qui est incroyable et super crédible. Cette descente aux enfers et cette remontée vers le paradis (ou pas) m'a fait penser à certains héros malmenés de Douglas Kennedy.
Je retrouve aussi un peu du Claire Favan dans la façon qu'a Antoine de nous conter la genèse du mal.
Les personnages, principaux et secondaires, sont très bien travaillés, l'intrigue est originale et solide (super idée que celle des "correcteurs") jusqu'à la dernière ligne, il y a de l'émotion, ce qui avait un peu manqué dans les deux premiers romans de l'auteur. Et l'écriture s'est clairement améliorée.
Antoine n'a rien laissé au hasard, il a pris son temps pour nous développer son histoire avec beaucoup de méticulosité pour reprendre le terme tout à fait approprié de Patoche.
Cette fois ci, c'est la bonne, zéro défaut, j'ai surkiffé !07/03/2023 à 09:02 8
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Fermer les yeux
8/10 Deuxième roman (presque 500 pages encore !) d'Antoine Renand et on sent déjà l'amélioration ! Plus de délicatesse, une écriture plus maîtrisée et une histoire glue à lecteur pas forcément très originale (serial killer, toussa toussa, erreur judiciaire...ou pas) mais bien pensée et parfaitement retranscrite, de quoi largement contenter les amateurs du genre.
Le personnage principal, l'adjudant-chef Dominique Tassi, est très attachant et on suit son parcours de vie chaotique avec un réel intérêt.
Il est appréciable que le livre se passe en Ardèche, cela change un peu des thrillers à l'américaine ou à la "parisienne".
Effectivement, la référence à Stéphane Bourgoin ("le spécialiste" des serial killers en France) pourra rebuter mais le roman a été écrit bien avant que l'affaire Bourgoin n'éclate en 2020 et que son imposture soit dévoilée.
07/03/2023 à 08:39 5
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L'Empathie
7/10 Premier roman d'Antoine Renand qui n'est pas exempt de défauts, certes, mais qui parvient à nous captiver sur presque 500 pages. Pour une première oeuvre, ce n'est pas mal du tout ! C'est vrai qu'il manque cruellement de pudeur dans les descriptions des sévices subis par "ses" victimes (enfants notamment), c'est vrai qu'il aurait pu largement faire l'impasse sur certaines scènes dérangeantes et lourdes à souhait mais bien d'autres auteurs ne se privent pas de nous abreuver d'horreurs et pourtant on leur pardonne.
Beaucoup de travail sur les personnages (un peu tous trop "torturés", en effet), on sent qu'il y a du boulot derrière l'histoire que nous propose Antoine mais une écriture qui demande encore à être peaufinée et un contenu qui nécessiterait plus de subtilité et de finesse. Le potentiel est là néanmoins.07/03/2023 à 08:29 7
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Benoît
7/10 Cette fois-ci, c'est Benoît, fan de cinéma, qui est aux prises avec les effets secondaires du médicament d'AlphaLab et le moins que l'on puisse dire c'est que lesdits effets sont dignes de figurer dans les films d'horreur qu'il regarde de temps en temps.
Redoutable opus de la série Cobayes, mais un peu trop gore, violent et trash pour moi, d'où ma note.
Bon scénario, avec une fin qui fait froid dans le dos et des clins d'oeil sympas au cinéma tout au long de l'histoire.02/03/2023 à 14:48 3