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Fragment
4/10 Un roman qui démarre bien, dans le registre "roman d'aventures pour l'été mais avec des vrais morceaux d'information dedans", style Michael Crichton - référence avouée, et même citée, par Warren Fahy. Mais au bout de 80 pages environ, l'action laisse de plus en plus la place à d'interminables digressions scientifiques, pas forcément compréhensibles pour le non-initié - quand elles ne sont pas extrêmement fumeuses -, et qui n'apportent pas grand-chose à l'intrigue, surtout qu'elles sont régulièrement plombées par des tentatives d'humour plus lourdingues qu'un diplodocus en plein galop. A tel point qu'on finit par perdre de vue l'histoire, avant que celle-ci ne bascule dans une espèce de grand spectacle banal à la Roland Emmerich... Décevant, par rapport à ce que laissait espérer le pitch.
13/09/2009 à 19:12
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Hannibal Lecter, Les origines du mal
4/10 Enorme déception que ce roman, qui tue le mythe en cherchant à l'expliquer, alors que tout grand personnage doit garder sa part de mystère pour continuer à fasciner. L'idée néanmoins aurait pu être intéressante si Harris l'avait exploitée avec autant de talent que dans les deux premiers romans de la série ; mais il donne l'impression d'avoir perdu le fil de son "héros", à tel point que j'ai eu l'impression de ne pas avoir affaire au même personnage. Dommage !
15/03/2007 à 23:37
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Il reste la poussière
4/10 Mais où est passée la Sandrine Collette que j'avais adorée dans "Des noeuds d'acier" ? Je n'ai pas cru une seule seconde à cette histoire, à ces personnages, à cette manière de raconter. Dès les premières pages, j'ai eu l'impression de voir le mauvais écrivain s'emparer d'un bon sujet qui n'était pas pour lui. Cela faisait très longtemps que je n'étais pas passé sous la moyenne pour un livre, mais là, je n'ai pas adhéré du tout à la démarche de la romancière. Comme disait OttisToole, ce bouquin ne plaira pas à tout le monde : je confirme...
09/02/2016 à 08:25 4
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L'Ange rouge
4/10 Médéline assume jusqu’au bout la spirale sombre de son histoire, lui offrant un dénouement violent et explosif, et un final tout en contraste émotionnel, assez réussi.
Mais c'est bien là le seul positif que je peux retenir de ce roman (avec le personnage de Mamy, et l'utilisation intéressante du décor lyonnais choisi par l'auteur). Parce que, pour le reste, je n'ai vraiment pas aimé.
Pour faire polar, Médéline recourt au style élusif. Phrases très courtes, grammaire minimaliste, reprises martelées des pronoms personnels (« elle fait ci. Elle dit ça. Elle sort. Elle revient. ») Ellroy pour les nuls, en quelque sorte.
Ça peut faire écriture, à condition d’avoir le sens du rythme. Médéline en manque. Au lieu d’être percutant, c’est lancinant, limite chiant. Au moins c’est rapide à lire. Mais pour le plaisir du verbe, on repassera.
Ah oui, parce qu'apparemment, selon Médéline en tout cas, pour faire viril, faut coller des « pédés » et des « fellations » partout. C’est un genre. Pas le mien.
Sur le fond, ça sent le réchauffé à tous les étages, à coup d'inspiration mal digérée et de recyclage sans génie. On a droit au flic solitaire, ancien cocaïnomane, aux méthodes de voyou, toujours sur le fil, et entouré d'adjoints tout aussi déglingués. Des flics vulgaires et bas du front, qui voient des « homos » partout (et dans leur bouche, ça sonne tout de suite suspect, limite dérangeant).
Sans parler de la psy plus ou moins donneuse de leçons, qui vient ajouter d'autres poncifs à ceux qui plombent déjà le roman. Et du tueur en série, dont le profil est tellement vu et revu que même les scénaristes hollywoodiens en mal d’inspiration refuseraient de s’abaisser à un truc pareil – même pour ébaucher une fausse piste. Et on ajoute des symboles religieux bien lourdingues, déjà vus déjà lus qui plus est.
Bref, ce genre de polar poisseux, brutal et grossier, ce n'est pas (plus ?) mon truc. Mais comme il a ses amateurs, je vous laisse juge !04/06/2021 à 09:57 3
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La Prophétie de l'abeille
4/10 Pas du tout convaincu par cette tentative de thriller par Higashino. Rythme flagada, intrigue poussive, répétitions, personnages trop nombreux et dénués de personnalité, résumés à un nom et une fonction, détails techniques assommants...
Dommage, car le sujet de ce roman (la périlleuse situation nucléaire du Japon) avait tout pour être passionnant.11/07/2013 à 11:04 2
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Les Enfants du néant
4/10 Désolé de venir casser la moyenne, mais sur ce coup, je vais me trouver totalement en porte-à-faux et proposer un regard très différent sur ce thriller. J'ai vraiment ramé pour en venir à bout, en dépit des efforts de Descosse pour tenter de créer un rythme enlevé, à base de chapitres assez courts, systématiquement conclus par un cliffhanger censé obliger à passer au chapitre suivant pour enfin savoir. J'ai trouvé son style insupportable et caricatural, le recours permanent à des phrases nominales tirant grossièrement le roman vers le scénario. Et je passe sur certains dialogues et autres envolées lyriques d'une platitude consternante.
Pire, je n'ai pas cru à l'histoire en elle-même. D'ailleurs rien dans ce livre n'est crédible à mes yeux. Ni les personnages, ni l'enchaînement des faits, ni leur explication, ni leur justification. Le plus grave, c'est que cela plombe le sujet, à savoir les dangers encourus par certains adolescents fragiles ou exposés. A aucun moment je ne me suis senti concerné, touché, intéressé.
Au final, une énorme déception. Mon premier et dernier Descosse a priori.30/05/2009 à 10:44 1
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Les Morsures de l'ombre
4/10 Mon avis sera très discordant pour ce roman, que j'ai trouvé mal écrit, prévisible et plombé par une psychologie primaire désolante. Même le fait que K. Giebel aille au bout de ses idées jusqu'à la fin ne sauve pas l'ensemble pour moi. Une déception d'autant plus forte que l'idée de départ était séduisante.
18/11/2007 à 19:15 1
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Peur aveugle
4/10 En cherchant à chasser sur les terres de Stephen King, Paul-François Husson ne parvient à livrer qu'une très pâle parodie des oeuvres effrayantes du maître américain. Rien d'affolant ici, hormis quelques clichés, des péripéties téléphonées ou carrément absurdes (il a osé la panne d'essence !) et des personnages dont les motivations sont tellement limitées, répétitives et peu crédibles qu'on finit très vite par s'en désintéresser, pour ne jamais se sentir concerné par ce qui se passe. Dans la mesure où ce roman se lit bien et vite, qu'il n'est pas trop mal écrit (en dépit de quelques lourdeurs), et que l'histoire sur le papier paraissait prometteuse, c'est une franche déception.
10/05/2009 à 16:48 1
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Seule la mort le sait
4/10 Un thriller sans relief, qui recycle des schémas rebattus (les méchants notables pas contents qu'on mette le nez dans leurs vilaines affaires, le duo de héros brillants dans leur partie et qui finissent par tomber amoureux, etc.) et n'apporte rien de nouveau au genre. Ca se laisse lire, mais aussitôt lu, aussitôt oublié.
11/09/2010 à 11:27 1
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La 7e Femme
3/10 Sans intérêt. Pas bien écrit, des personnages sans relief et un dénouement visible à des kilomètres. bref, si ce roman était le meilleur de la sélection pour le prix du Quai des Orfèvres, je n'ose même pas imaginer ce que valaient les autres prétendants...
04/03/2007 à 15:31 1
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Raclée de verts
3/10 J'ai beau être un amateur (bien que de plus en plus occasionnel) de ballon rond, je ne suis pas entré du tout dans le délire de Caryl Ferey autour de l'A.S. Saint-Etienne. Peut-être parce que son histoire d'un type qui perd l'usage d'un de ses sens à chaque match est totalement délirante et irréaliste, justement... Peut-être aussi parce que je n'ai pas trouvé ça drôle. Et plutôt mal écrit par-dessus le marché. Pas du tout le bon roman pour découvrir Ferey, en somme !
04/07/2009 à 17:35 1