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Nymphéas noirs
5/10 Bon, je me lance ! Je ne suis pas d’accord avec le concert de louanges autour de ce roman. Il est moyen en tant que polar. D’emblée je dirais pour ne pas trop fâcher que la lecture de la page 449 à 485 sauve le bouquin et lui vaut le 5, ce qui n’élimine pas les incohérences du récit, mais pour son prochain guide touristique l’auteur ne devra pas utiliser le même tour de passe-passe. L’ingéniosité finale de l’auteur permets une relecture mentale de l’œuvre qui lui donne un « attrait » que je n’avais pas trouvé de prime abord. Sinon, ces histoires de gamins m’ont fermement ennuyé et il a été difficile de trouver un intérêt de lecture à ce fiasco d’enquête policière, sauf si vous devez aller passer le WE prochain à Giverny. Mais devant l’avalanche de prix qui a récompensé cette œuvre, j’ai dû passer à côté de quelque chose …
03/11/2013 à 12:05 1
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Une Douce flamme
5/10 L'écriture est nerveuse, l'auteur semble être bien documenté et on ne s'ennuie pas. Mais il manque un je ne sais quoi pour en faire un bon polar. Tout compte fait il ne manque peut-être pas quelque chose, mais il y en aurait peut-être un peu trop. Un peu trop d'actions abracadabrantes, d'acteurs inutiles, d'amour improbable, pour un quinqua, disons-le, plutôt mal en point, au détriment de la réflexion et de la profondeur des personnages. Et enfin, OUI, depuis qu'on le suit, on a définitivement compris que Bernie, ancien SS, était anti-nazi, inutile de nous le prouver toutes les deux pages.
31/08/2010 à 23:58
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Le Moineau rouge
4/10 Ouvrage écrit par un américain pour lequel tout ce qui n'est pas américain ou alliés proches, si possible anti-russe, est nul, incapable, corrompu. Tout ce qui n'est pas estampillé US est décrit de manière caricaturale et principalement les services secrets russes ainsi que le président de la fédération de Russie que cet auteur a l'air de particulièrement bien connaitre. Les seuls russes intéressants sont bien sûr les traîtres à leur patrie qui deviennent des héros puisque travaillant pour la CIA. Dans la 4eme de couverture on écrit " Dans la tradition de John Le Carré". Moi qui suis un inconditionnel de Le Carré j'ai envie de pleurer devant tant de bêtise et de mauvaise foi. Pamphlet anti-russe primaire, beaucoup trop d'exagération dans la caricature, si vous voulez du Matthews lisez plutôt son homonyme Owen et son très bon" Moscou Babylone".
02/08/2015 à 12:58 1