Gillian Carax, lieutenant à la sûreté urbaine de Lille, se voit confier une enquête bien particulière : une jeune femme, Djamila, vient d’être retrouvée lacérée et égorgée, devant le bar de son oncle. Cette histoire prend donc une tournure toute personnelle pour la policière. Elle va vite découvrir qu’un cercle privé et très secret, organisant de curieuses soirées libertines, pourrait être à l’origine de cet assassinat.
Il s’agit du premier tome de la collection Dirty Girls, chez l’Atelier Mosesu. Lucienne Cluytens, dont on connaît déjà bon nombre d’ouvrages, ouvre donc le bal avec cet opus. D’entrée de jeu, le ton est donné : ça sera décomplexé. Gillian est une femme de trente-trois ans qui boit et qui fume, jure comme un charretier, n’hésite pas à mentir à tour de bras à tout son entourage professionnel, mène certaines opérations clandestines pour faire progresser ses investigations, et promène son corps de droite et de gauche pour des aventures expéditives. L’écrivaine n’a pas voulu faire dans la dentelle ni plaire aux dictats de la littérature, et elle l’assume avec le plus grand entrain. C’est certain, même s’il est encore un peu tôt pour le savoir, cette collection s’annonce bien, et ça sera avec plaisir qu’on la verra croître. Gillian, effrontée au possible, déterminée et rebelle, est un personnage de fiction que l’on trouve immédiatement sympathique, même si sa propension à parler in petto ou ses écarts de langage pourront agacer certains. L’intrigue est entraînante, ne lasse pas, et la concision du livre fait que l’on arrive rapidement aux ultimes pages. L’histoire se laisse suivre, un récit au cours duquel on croise notamment un cardiologue et un procureur peu recommandables se permettant, avec quelques invités triés sur le volet, des orgies lointainement inspirées de la mythologie égyptienne. Cela ne renouvelle vraiment pas le genre – il est évident que cela ne faisait pas partie des desiderata de Lucienne Cluytens, mais cela procure de bons moments d’une lecture décontractée et décontractante. Idéalement, le genre de roman pour se laver la tête, loin de toute considération intellectuelle, et suffisamment chevronné pour passer d’agréables instants.
Gillian Carax, lieutenant à la sûreté urbaine de Lille, se voit confier une enquête bien particulière : une jeune femme, Djamila, vient d’être retrouvée lacérée et égorgée, devant le bar de son oncle. Cette histoire prend donc une tournure toute personnelle pour la policière. Elle va vite découvrir qu’un cercle privé et très secret, organisant de curieuses soirées libertines, pourrait être à l’origine de cet assassinat.
Il s’agit du premier tome de la collection Dirty Girls, chez l’Atelier Mosesu. Lucienne Cluytens, dont on connaît déjà bon nombre d’ouvrages, ouvre donc le bal avec cet opus. D’entrée de jeu, le ton est donné : ça sera décomplexé. Gillian est une femme de trente-trois ans qui boit et qui fume, jure comme un charretier, n’hésite pas à mentir à tour de bras à tout son entourage professionnel, mène certaines opérations clandestines pour faire progresser ses investigations, et promène son corps de droite et de gauche pour des aventures expéditives. L’écrivaine n’a pas voulu faire dans la dentelle ni plaire aux dictats de la littérature, et elle l’assume avec le plus grand entrain. C’est certain, même s’il est encore un peu tôt pour le savoir, cette collection s’annonce bien, et ça sera avec plaisir qu’on la verra croître. Gillian, effrontée au possible, déterminée et rebelle, est un personnage de fiction que l’on trouve immédiatement sympathique, même si sa propension à parler in petto ou ses écarts de langage pourront agacer certains. L’intrigue est entraînante, ne lasse pas, et la concision du livre fait que l’on arrive rapidement aux ultimes pages. L’histoire se laisse suivre, un récit au cours duquel on croise notamment un cardiologue et un procureur peu recommandables se permettant, avec quelques invités triés sur le volet, des orgies lointainement inspirées de la mythologie égyptienne. Cela ne renouvelle vraiment pas le genre – il est évident que cela ne faisait pas partie des desiderata de Lucienne Cluytens, mais cela procure de bons moments d’une lecture décontractée et décontractante. Idéalement, le genre de roman pour se laver la tête, loin de toute considération intellectuelle, et suffisamment chevronné pour passer d’agréables instants.