Stigmate commence quelques semaines après la fin du précédent volet écrit par Nathalie Hug et Jérôme Camut, Prédation. Le lecteur retrouve donc l'ensemble des personnages du premier tome et est immédiatement embarqué pour plus de 500 pages de frissons.
Sans rien dévoiler de l'intrigue de Prédation ou de Stigmate, la continuité entre les deux volets est parfaitement respectée. Prédation commençait presque comme un thriller classique et s'orientait progressivement vers une approche plus psychologique. Stigmate accentue encore cet aspect et conduit le lecteur vers un dénouement d'une grande intensité.
Plus encore que dans Prédation, le lecteur a l'impression que les personnages prennent vie. Leurs choix ne sont plus dictés par les contraintes scénaristiques imposées par les auteurs, mais par leur propre personnalité. Voir des personnages prendrent à ce point leur "indépendance" est très rare dans le thriller d'aujourd'hui (un autre exemple récent serait sans doute La Forêt des Ombres ou La Chambre des Morts, de Franck Thilliez). Le lecteur s'attache à ces personnages, à leurs bons côtés comme à leurs aspects les plus sombres, tout en assistant, impuissant, aux conséquences des stigmates laissées par les épreuves subies dans Prédation. L'immersion dans le récit est totale, ce qui rend la lecture marquante et éprouvante — dans le bon sens du terme.
On ne ressort pas de Stigmate indemne, c'est certain. Bravo aux auteurs !
Stigmate commence quelques semaines après la fin du précédent volet écrit par Nathalie Hug et Jérôme Camut, Prédation. Le lecteur retrouve donc l'ensemble des personnages du premier tome et est immédiatement embarqué pour plus de 500 pages de frissons.
Sans rien dévoiler de l'intrigue de Prédation ou de Stigmate, la continuité entre les deux volets est parfaitement respectée.
Prédation commençait presque comme un thriller classique et s'orientait progressivement vers une approche plus psychologique. Stigmate accentue encore cet aspect et conduit le lecteur vers un dénouement d'une grande intensité.
Plus encore que dans Prédation, le lecteur a l'impression que les personnages prennent vie. Leurs choix ne sont plus dictés par les contraintes scénaristiques imposées par les auteurs, mais par leur propre personnalité. Voir des personnages prendrent à ce point leur "indépendance" est très rare dans le thriller d'aujourd'hui (un autre exemple récent serait sans doute La Forêt des Ombres ou La Chambre des Morts, de Franck Thilliez). Le lecteur s'attache à ces personnages, à leurs bons côtés comme à leurs aspects les plus sombres, tout en assistant, impuissant, aux conséquences des stigmates laissées par les épreuves subies dans Prédation. L'immersion dans le récit est totale, ce qui rend la lecture marquante et éprouvante — dans le bon sens du terme.
On ne ressort pas de Stigmate indemne, c'est certain. Bravo aux auteurs !