Il ne faut surtout pas l'en empêcher. Il en a besoin. Vraiment. C'est impératif. Et puis elle l'attend. Sagement. Bien sûr, elle a peur quand il vient. Elle se tasse dans un coin. Mais elle sait qu'elle ne peut pas se dégager. Alors elle crie juste un peu quand il pose ses mains sur son cou. Et puis il serre, serre... et elle se tait.
Non, il ne faut pas l'empêcher de descendre à la cave. Parce qu'il a le droit de l'étrangler, elle. Tout le monde a le droit d'étrangler une poupée de celluloïd.
Mais les femmes de chair et de sang... c'est différent.
On en parle sur le forum : Ruth Rendell
Soumis le 15/02/2007 par Nico