L'hexamètre de Quintilien

5 votes

  • 7/10 Un bon roman choral, très agréable à lire et qui vaut avant tout pour ses personnages. Cependant, Élisa Vix à été bien plus inspirée avec La nuit de l'accident, Qui voit son sang et surtout Elle le gibier. En effet, ici, le roman part un peu dans tous les sens (l'histoire entre Lucie et Marco, entre Pierre et Kévin, entre Pierre et Lucie, ...) pour ne revenir vers son sujet (le meutre de Yanis) qu'en sa toute fin. Au final, j'ai eu le sentiment que l'auteure, en développant diverses petites histoires dans le microcosme de ce petit immeuble, faisait un peu de remplissage. Un remplissage agréable à lire mais tout de même inutile à l'intrigue. Un bon petit roman neanmoins, mais sans plus de la part de cette auteur qui a fait bien mieux.

    24/10/2023 à 21:58 ericdesh (984 votes, 7.4/10 de moyenne) 5

  • 7/10 Elisa, journaliste free-lance, habite dans un petit immeuble parisien. Un matin d’hiver, lors du ramassage des ordures ménagères, le corps sans vie d’un bébé est découvert. Elisa, qui n’a pas entendu de la nuit les pleurs du petit Yanis, comprend qu’il s’agit bien du bébé de 6 mois de Leila, qui vit seule avec sa fille, dans l’immeuble.

    L’enquête est confiée à Beethoven, inspectrice judiciaire, qui interroge les résidents de l’immeuble.
    Pierre, médecin urgentiste, qui travaille de nuit, pour s’occuper de son fils, depuis le décès de sa femme. Kévin, le fils en question, en pleine crise d’adolescence. Marco, commercial playboy dans un Apple store.
    Elisa, en quête d’article qui pourrait lui ouvrir la porte d’un emploi stable, adopte la méthode de l’hexamètre de Quintilien et se pose les fameuses questions relatives au meurtre de Yanis : qui ? quoi ? comment ? pourquoi ? combien ? quand ? où ? …

    Ce roman polyphonique, thème cher à l’auteure, est plus un roman qui développe les relations et l’intimité entre voisins qu’une enquête de police. Il permet de comprendre la vision de chacun face au drame, et de savoir au final ce qui s’est réellement passé. Une lecture courte mais plaisante et captivante de ce livre d’Elisa Vix qui nous avait cependant offert des romans noirs plus convaincants.

    29/04/2022 à 13:19 JohnSteed (631 votes, 7.7/10 de moyenne) 3

  • 7/10 Hexametre de quintilien :méthode utilisée par les journalistes pour analyser une situation :qui?quoi?où ?quand?comment ?pourquoi ?un bébé est retrouvé mort dans une résidence et une jeune journaliste de son état enquête. Les événements sont décrits par divers habitants de l immeuble qui donnent chacun leur point de vue. Cest très bien écrit, court et concis.en quelques 200 pages elle nous offre un roman où l emotion et l humour sont présents avec des personnages bien décrits psychologiquement sans oublier l aspect social.une auteure à découvrir.

    24/09/2020 à 15:52 barberouge (364 votes, 7/10 de moyenne) 7

  • 8/10 Le thème central et de départ de cet écrit s'inscrit dans une première partie qui en compte trois, sorte de préquel, voire de prétexte à une sorte d'étude psychologique. Ce récit polyphonique présente les affres d'une vie citadine tant par ses scories que par les relations humaines sans pathos mais dans une lucidité exacerbée. Ecriture fine et sensible collant à l'ambiance générale et aux profils des protagonistes. Beau moment de lecture qui me laisse effaré sur cette notion pédopsychologique finale...

    30/06/2015 à 00:44 chouchou (603 votes, 7.6/10 de moyenne) 4

  • 8/10 Élisa Vix confirme de livre en livre qu'on peut compter sur elle pour écrire de beaux petits polars – ils ne sont jamais très longs, tout juste 200 pages ici – bien écrits, touchants et surprenants, surtout dans le final. Une auteur trop peu connue qui mérite de l'être davantage.

    26/05/2015 à 09:19 Hoel (1164 votes, 7.6/10 de moyenne) 6