La Faux soyeuse

11 votes

  • 8/10 C'est puissant, c'est crade, c'est dur, c'est noir, c'est vrai (ou du moins ça sonne vrai).
    Entre les thématiques abordées et les choix littéraires, il y a effectivement une parenté avec Larry Fondation. Comme chez ce dernier, ou chez le Winslow période Savages-Cool, le style rebutera peut-être certains lecteurs. Mais le choix, s'il est peut-être ambitieux, n'est ni gratuit ni anodin. Il sert le propos et apporte indéniablement quelque chose en plus.
    Un shoot puissant qui laissera des lecteurs pantelants, et d'autres sur le bord de la route...

    08/11/2017 à 17:12 Hoel (1141 votes, 7.6/10 de moyenne) 5

  • 5/10 J'ai calé dès les premières pages et sur la forme qui prend le dessus sur le fond. C'est une belle langue, c'est très (trop) lyrique mais le style écrase le reste. Pas ampoulé, loin de là mais j'ai parfois l'impression que ça frôle la digression. J'ai du mal à m'immerger dans le récit.
    La comparaison avec de la poésie va m'aider à m'expliquer : c'est un texte dont il faut dépiauter chaque mot, chaque phrase. Du coup, je ne rentre pas dans le décors. Je me cogne à la page, à ce mur de mots. En y réfléchissant, La Faux soyeuse à certainement plus de points communs avec Sur les nerfs qu'avec Dynamique du chaos. Pour parler de la forme qui peut paraitre hermétique, le parallèle avec Larry Fondation est intéressant pour l'analyse du premier roman d'Eric Maravélias. La musicalité des premières pages de la Faux que j'ai eu l'occasion de lire ne m'a pas donné l'envie d'explorer un peu plus cet opéra du roman noir. Trop lyrique.

    01/08/2015 à 20:39 Fredo (1151 votes, 7.9/10 de moyenne) 2

  • 5/10 Bon, rien à faire, pour ma part je suis resté à la porte de ce roman, relativement insensible à son style - en dépit de sa rage manifeste - et surtout rétif à son propos. Cela reste très personnel, je crois juste que c'est le genre d'histoire extrêmement dure et réaliste que je n'ai pas envie de lire, malgré son intérêt. Difficile à noter donc, mais je ne peux faire mieux que la moyenne.

    09/03/2015 à 08:18 Dodger (471 votes, 7.7/10 de moyenne) 3

  • 9/10 pas de morale ni de complaisance pour cette descente dans les tréfonds de l'enfer de la drogue avec tout ce que l'entraine:le manque,la violence,la maladie.
    Eric Maravélias ne nous épargne rien,ni à nous ni à son perso,pour montrer ce que peut faire comme dégâts cette saloperie.
    c'est glauque,c'est sale,c'est violent,c'est tendu et c'est superbement écrit

    21/01/2015 à 13:38 Fab (800 votes, 8/10 de moyenne) 3

  • 8/10 Comment qualifier cette déchéante agonie d'un homme qui veut encore et toujours y croire ? J'ai vibré, été émue, choquée, transportée. Ce récit est d'une violence brute et sauvage, narrée sans tabou, toutefois non dénouée de rondeurs. Une véritable plongée dans un univers étouffant, addictif, effrayant, dont on sort les yeux cernés et le coeur broyé.

    06/01/2015 à 09:29 clemence (339 votes, 7.7/10 de moyenne) 3

  • 5/10 Certes, c'est bien écrit mais je n'ai pas réussi à entrer dans le texte. C'est long et laborieux.

    15/12/2014 à 08:54 scarabe (378 votes, 7.7/10 de moyenne) 1

  • 9/10 Un sujet dur, violent, autobiographique à 90% (dixit l'auteur) mais sublimé par une plume magnifique, poétique, d'une rare beauté dans un roman pourtant si noir (certaines passages m'ont sacrément secoués). La drogue, les trafics, le manque, la dépendance, la descente aux enfers, l'âme qui se noie... une énorme claque, un premier roman bouleversant et totalement maîtrisé, une écriture d'une justesse incroyable. Bravo et merci M. Maravélias.

    22/10/2014 à 13:57 LeJugeW (1774 votes, 7.3/10 de moyenne) 1

  • 8/10 Un livre qui marquera les esprits de ceux qui s'y aventureront. Très touchée par la tristesse et la réalité de ce récit, l'auteur avec l'alternance des chapitres au présent et au passé nous entraine avec précision dans cette abîme, dans l'enfer du manque, de la violence, de la maladie, de la trahison. L'écriture soignée parfait le tout, un premier roman nettement réussi.

    06/08/2014 à 16:35 Emil (455 votes, 7.3/10 de moyenne) 4

  • 9/10 "La Faux soyeuse" est un miracle. Un double choc. Celui du récit, et celui du talent de plume d'Eric Maravélias. Un récit puissant, saisissant et fascinant sur l'arrivée de l'héroïne en France au tout début des années 1980. La déchéance de Frank Varon et de tout ce qu'il aimait, sa femme, ses amis, la fille dont il avait toujours été secrètement amoureux depuis l'adolescence, dans la dope. Avec une écriture parfaite, des dialogues qui sonnent toujours juste, Eric Maravélias balance une claque monumentale, d'une noirceur totale, à la gueule du lecteur pour qu'il apprenne et comprenne à quel point l'héroïne est la pire des saloperies.
    Une lecture salutaire, notamment pour les jeunes.

    19/07/2014 à 18:27 Norbert (308 votes, 6.9/10 de moyenne) 3

  • 8/10 La qualité d'écriture est indéniable, la noirceur aussi. Le livre ne se lit pas tellement pour l'intrigue, plus pour l'ambiance infernale de la drogue, du manque et de ses conséquences à travers les années.

    14/07/2014 à 17:29 Ssarlotte (516 votes, 7.1/10 de moyenne) 1

  • 8/10 Aucune complaisance et pas de morale à deux balles. C’est bien pourquoi ce roman fait tant réfléchir. L’intrigue n’est peut-être pas bien épaisse, mais ce n’est pas vraiment le propos. Quand on parle de vie et de mort, il suffit de sonner authentique et avec ce roman, Maravélias a des émotions véridiques à revendre, de celles qui vous collent de gros frissons.

    Un vrai choc frontal.

    08/06/2014 à 16:54 Gruz (299 votes, 7.8/10 de moyenne) 2