1870. Parce qu’elle a raté le train qui permettait d’évacuer les Parisiens hors de la capitale assiégée par les Prussiens, Blanche se retrouve isolée des siens. Il lui reste cependant son oncle de commissaire avec lequel elle a tissé de tendres liens. Il faut dire que la jeune fille est également versée en arts criminels et s’y intéresse comme une damnée. Elle l’accompagne alors sur une enquête étrange : ça commence par un chapelier en partie décapité. Puis surviennent d’autres morts, avec un tatouage ésotérique et élaboré sur chaque dépouille.
Voici donc le premier tome de la trilogie consacrée à Blanche, avant Blanche et la bague maudite et Blanche et le vampire de Paris, signée par Hervé Jubert. On est immédiatement saisi par le style de l’auteur qui allie verve et précision historique. L’ambiance oppressante de la Guerre franco-allemande de 1870, la paranoïa ambiante, les privations, etc. L’auteur s’est âprement documenté sur cette période, sans jamais que cette érudition ne tourne à la démonstration stérile ni ne nuise au déroulement de l’intrigue. Le lecteur en apprendra ainsi beaucoup sur les aérostats, Nadar, Sarah Bernhardt, et tant d’autres sujets. Blanche capte aussi l’attention et attire la sympathie, en petit bout de femme, adolescente bien moins effacée que ne le suggère son physique trop juvénile, et qui saura se mettre en première ligne lors de cette investigation. Le récit est solide, traversé de nombreux rebondissements, au point que l’on a parfois peine à croire que ce livre est paru chez un éditeur jeunesse : la complexité de certaines connexions et la rudesse voire cruauté de quelques passages font que ce premier opus, voire le triptyque entier, s’adresse autant à des lecteurs confirmés qu’à des adultes.
Vibrionnant autant que dense, aussi instructif que prenant, voilà un ouvrage qui étonne et détonne. On est impatient de lire les autres épisodes, tous deux déjà sortis.
1870. Parce qu’elle a raté le train qui permettait d’évacuer les Parisiens hors de la capitale assiégée par les Prussiens, Blanche se retrouve isolée des siens. Il lui reste cependant son oncle de commissaire avec lequel elle a tissé de tendres liens. Il faut dire que la jeune fille est également versée en arts criminels et s’y intéresse comme une damnée. Elle l’accompagne alors sur une enquête étrange : ça commence par un chapelier en partie décapité. Puis surviennent d’autres morts, avec un tatouage ésotérique et élaboré sur chaque dépouille.
Voici donc le premier tome de la trilogie consacrée à Blanche, avant Blanche et la bague maudite et Blanche et le vampire de Paris, signée par Hervé Jubert. On est immédiatement saisi par le style de l’auteur qui allie verve et précision historique. L’ambiance oppressante de la Guerre franco-allemande de 1870, la paranoïa ambiante, les privations, etc. L’auteur s’est âprement documenté sur cette période, sans jamais que cette érudition ne tourne à la démonstration stérile ni ne nuise au déroulement de l’intrigue. Le lecteur en apprendra ainsi beaucoup sur les aérostats, Nadar, Sarah Bernhardt, et tant d’autres sujets. Blanche capte aussi l’attention et attire la sympathie, en petit bout de femme, adolescente bien moins effacée que ne le suggère son physique trop juvénile, et qui saura se mettre en première ligne lors de cette investigation. Le récit est solide, traversé de nombreux rebondissements, au point que l’on a parfois peine à croire que ce livre est paru chez un éditeur jeunesse : la complexité de certaines connexions et la rudesse voire cruauté de quelques passages font que ce premier opus, voire le triptyque entier, s’adresse autant à des lecteurs confirmés qu’à des adultes.
Vibrionnant autant que dense, aussi instructif que prenant, voilà un ouvrage qui étonne et détonne. On est impatient de lire les autres épisodes, tous deux déjà sortis.