Sam Fisher est un agent du Troisième Échelon, une unité spécialisée de la CIA, paré aux interventions délicates. Alors qu’il est en entraînement, il reçoit une mission au dernier moment : découvrir ce qui se trame dans un cargo qui semble transporter du matériel radioactif. Mais à peine a-t-il pris le contrôle du bateau qu’un attentat frappe la ville de Slipstone, laissant des centaines et des centaines de victimes à cause de l’irradiation du système d’eau. Qui peut bien se cacher derrière cet acte terroriste effroyable ?
Ouvrage issu de la série Splinter Cell, elle-même étant une adaptation littéraire de la très populaire licence de jeux vidéo créée par Tom Clancy, cet Échec et mat ravira à n’en pas douter les fans du genre. David Michaels signe ici un roman d’espionnage efficace, qui réunit tous les ingrédients du genre : un scénario à rebondissements, des adversaires nombreux et sournois, des situations épiques et des scènes d’action remuantes. Sam Fisher, dans son rôle d’espion opérant en solo, est un modèle du genre : doté de gadgets à rendre jaloux le célébrissime James Bond de Ian Fleming, passé maître dans l’infiltration en milieu hostile, aussi doué dans la résolution des intrigues mettant en scène des protagonistes patibulaires que dans l’art de les éliminer, il cumule à lui seul toutes les qualités presque attendues du héros de ce type de fiction. Ici, l’intrigue est habile, avec des coups de théâtre opportuns, permettant à David Michaels de mettre son personnage dans des situations pour le moins délicates.
Si l’ensemble tient la route et se laisse lire avec plaisir, il convient de noter qu’il est souvent marqué par les clichés habituels. Sam Fisher semble indestructible et s’oppose, malgré ses techniques lui permettant d’agir dans l’ombre, à des dizaines de criminels, et s’en sort avec de très rares égratignures. Il opère un nombre hallucinant de missions d’infiltration, déjoue des complots terroristes, tire plus vite que les hordes de commandos surentraînés qu’il affronte, et en ressort inlassablement indemne. On n’est même plus dans le domaine du cinéma, mais bien du jeu vidéo. Les amateurs de manettes et claviers se sentiront en terrain connu, avec cette histoire à la fois originale et pourtant si typique de ce que leur offrent habituellement leurs consoles et ordinateurs.
Force est de constater que cet opus est efficace, et que la plume de David Michaels sert parfaitement cette transposition sur papier d’un héros de jeu vidéo. Néanmoins, cette complaisance pour un personnage incassable, la répétitivité des épreuves et la certitude de trouver en chemin bon nombre de poncifs risquent de décevoir. Si Échec et mat n’est pas l’ouvrage qui révolutionne le genre, il n’en demeure pas moins intéressant, avec à la clef quelques heures d’une lecture purement divertissante et décomplexée.
Sam Fisher est un agent du Troisième Échelon, une unité spécialisée de la CIA, paré aux interventions délicates. Alors qu’il est en entraînement, il reçoit une mission au dernier moment : découvrir ce qui se trame dans un cargo qui semble transporter du matériel radioactif. Mais à peine a-t-il pris le contrôle du bateau qu’un attentat frappe la ville de Slipstone, laissant des centaines et des centaines de victimes à cause de l’irradiation du système d’eau. Qui peut bien se cacher derrière cet acte terroriste effroyable ?
Ouvrage issu de la série Splinter Cell, elle-même étant une adaptation littéraire de la très populaire licence de jeux vidéo créée par Tom Clancy, cet Échec et mat ravira à n’en pas douter les fans du genre. David Michaels signe ici un roman d’espionnage efficace, qui réunit tous les ingrédients du genre : un scénario à rebondissements, des adversaires nombreux et sournois, des situations épiques et des scènes d’action remuantes. Sam Fisher, dans son rôle d’espion opérant en solo, est un modèle du genre : doté de gadgets à rendre jaloux le célébrissime James Bond de Ian Fleming, passé maître dans l’infiltration en milieu hostile, aussi doué dans la résolution des intrigues mettant en scène des protagonistes patibulaires que dans l’art de les éliminer, il cumule à lui seul toutes les qualités presque attendues du héros de ce type de fiction. Ici, l’intrigue est habile, avec des coups de théâtre opportuns, permettant à David Michaels de mettre son personnage dans des situations pour le moins délicates.
Si l’ensemble tient la route et se laisse lire avec plaisir, il convient de noter qu’il est souvent marqué par les clichés habituels. Sam Fisher semble indestructible et s’oppose, malgré ses techniques lui permettant d’agir dans l’ombre, à des dizaines de criminels, et s’en sort avec de très rares égratignures. Il opère un nombre hallucinant de missions d’infiltration, déjoue des complots terroristes, tire plus vite que les hordes de commandos surentraînés qu’il affronte, et en ressort inlassablement indemne. On n’est même plus dans le domaine du cinéma, mais bien du jeu vidéo. Les amateurs de manettes et claviers se sentiront en terrain connu, avec cette histoire à la fois originale et pourtant si typique de ce que leur offrent habituellement leurs consoles et ordinateurs.
Force est de constater que cet opus est efficace, et que la plume de David Michaels sert parfaitement cette transposition sur papier d’un héros de jeu vidéo. Néanmoins, cette complaisance pour un personnage incassable, la répétitivité des épreuves et la certitude de trouver en chemin bon nombre de poncifs risquent de décevoir. Si Échec et mat n’est pas l’ouvrage qui révolutionne le genre, il n’en demeure pas moins intéressant, avec à la clef quelques heures d’une lecture purement divertissante et décomplexée.