Caroline du Nord, 1918.
Laurel Shelton a toujours été traitée comme une pestiférée du fait d'une tache de naissance sur le visage que d'aucuns prennent pour un signe de malédiction. Après le décès de ses parents, elle s'était retrouvée seule dans la ferme familiale jusqu'au retour de la guerre de son frère Hank. Revenu du front européen avec une main en moins, ce dernier ne compte pas s'apitoyer sur son sort et reprend le travail. Un beau jour Laurel entend de douces notes flotter dans la nature et tombe sur un mystérieux joueur de flûte. Elle ne le sait pas encore mais cette rencontre va changer sa vie.
Après Un pied au paradis, Serena et Le monde à l'endroit, Une terre d'ombre est le quatrième roman de Ron Rash à être traduit en France – il s'agit en fait de son cinquième, le second n'ayant pas été traduit pour l'heure. Après les années 1930 et les années 1970, l'auteur américain nous embarque à l'époque de la Grande Guerre. C'est avec un talent certain qu'il nous replonge dans une Amérique profonde, où les gens sont enclins à croire les superstitions, à juger leur prochain en fonction des ragots qui circulent dans le bourg, où l'intolérance est reine.
Laurel retrouve le musicien mal en point et décide de le recueillir. Lorsqu'il a recouvré ses forces, elle se rend compte qu'il est muet mais il lui indique par écrit qu'il se prénomme Walter et qu'il vient de New York. Hank voudrait qu'il parte, pas Laurel. Elle parvient finalement à convaincre son frère de lui offrir le gîte et le couvert en échange de son travail dans les champs.
Hormis l'histoire de la malédiction supposée de la famille rien ne laisse présager au départ de la suite dramatique du roman. Mais peu à peu, l'auteur nous délivre des informations sur le passé du mystérieux Walter et le suspense prend forme.
Des descriptions de la nature à la peinture des personnages, la plume de Ron Rash fait une nouvelle fois des merveilles et il est bien difficile de lâcher ce roman abouti en cours de route. Après cette nouvelle réussite, on ne pourra plus reprocher à un écrivain d'écrire ses textes à la Rash.
Caroline du Nord, 1918.
Laurel Shelton a toujours été traitée comme une pestiférée du fait d'une tache de naissance sur le visage que d'aucuns prennent pour un signe de malédiction. Après le décès de ses parents, elle s'était retrouvée seule dans la ferme familiale jusqu'au retour de la guerre de son frère Hank. Revenu du front européen avec une main en moins, ce dernier ne compte pas s'apitoyer sur son sort et reprend le travail. Un beau jour Laurel entend de douces notes flotter dans la nature et tombe sur un mystérieux joueur de flûte. Elle ne le sait pas encore mais cette rencontre va changer sa vie.
Après Un pied au paradis, Serena et Le monde à l'endroit, Une terre d'ombre est le quatrième roman de Ron Rash à être traduit en France – il s'agit en fait de son cinquième, le second n'ayant pas été traduit pour l'heure. Après les années 1930 et les années 1970, l'auteur américain nous embarque à l'époque de la Grande Guerre. C'est avec un talent certain qu'il nous replonge dans une Amérique profonde, où les gens sont enclins à croire les superstitions, à juger leur prochain en fonction des ragots qui circulent dans le bourg, où l'intolérance est reine.
Laurel retrouve le musicien mal en point et décide de le recueillir. Lorsqu'il a recouvré ses forces, elle se rend compte qu'il est muet mais il lui indique par écrit qu'il se prénomme Walter et qu'il vient de New York. Hank voudrait qu'il parte, pas Laurel. Elle parvient finalement à convaincre son frère de lui offrir le gîte et le couvert en échange de son travail dans les champs.
Hormis l'histoire de la malédiction supposée de la famille rien ne laisse présager au départ de la suite dramatique du roman. Mais peu à peu, l'auteur nous délivre des informations sur le passé du mystérieux Walter et le suspense prend forme.
Des descriptions de la nature à la peinture des personnages, la plume de Ron Rash fait une nouvelle fois des merveilles et il est bien difficile de lâcher ce roman abouti en cours de route. Après cette nouvelle réussite, on ne pourra plus reprocher à un écrivain d'écrire ses textes à la Rash.