Le Martyre des Magdalènes

(The Magdalen Martyrs)

6 votes

  • 7/10 On retrouve un Jack Taylor fidèle à lui même, alcoolique, drogué, timbré avec une intrigue intéressante rappelant des heures sombres et pourtant pas si lointaines pour l'Eglise catholique Irlandaise. Un bon numéro de la série Jack Taylor. Je regrette toutefois la surabondance de références littéraires et musicales anglo-saxonnes, en reconnaissant très peu mais surtout, les extraits et citations très présentes dans ce livre ne m'ont pas du tout donné envie d'aller découvrir leurs auteurs.

    22/03/2018 à 08:13 Grolandrouge (1594 votes, 6.6/10 de moyenne) 4

  • 9/10 Le meilleur de la série. Bruen explore les côtés sombres de l'Irlande catholique. Lecture indispensable.

    30/06/2010 à 17:30 Deepo (73 votes, 7/10 de moyenne) 1

  • 5/10 J’ai eu envie de lire ce livre car l’histoire se passe à Galway, la perle maritime de la verte Erin. Y étant passé il y a plusieurs années, je pensais trouver cette ambiance particulière qui fait que, plus dans l’ouest de l’Irlande que partout ailleurs, on appelle les irlandais les « latins du nord ». C’est peut être du au mélange des savoureuses Smihwick’s, Murphy, Harp lager ou Beamish avec l’influence hispanique qu’il y eu sur Galway. L’histoire des magdalènes avait l’air intéressante. Ces filles qui, pour des raisons condamnables au regard de la morale très catholique des années 50, sont enfermées dans des couvents comme blanchisseuses. Souvent victimes de viols, de violences familiales ou d’incestes, elles se retrouvaient en plus punies par ce quasi esclavage, menées à la dure par ces nonnes qui se réclamaient de Marie-Madeleine la pècheresse. Le héros, un privé nomme Jack taylor, a le profil ultra classique de l’emploi. Ancien des Gardas, les flics irlandais, c’est un alcoolique, drogué, désabusé et en perdition. Il vit dans une pension et son bureau est dans un pub. Il est contacté par un petit truand pour retrouver « l’ange » des magdalenes, cette femme qui a pu protéger quelques unes des filles détenues. C’était sans compter sans des manipulations multiples qui vont changer une enquête qui s’annonçait simple, en parcours miné, entre une haie d’amis peu solidaires et de faux amis plus que collants.
    Ken Bruen écrit alors que le tigre celtique a déjà tendance à s’enrouer. La manne européenne ne tombe plus et les déconvenues grandissent chez les irlandais. Les « latins du nord » joyeux et joviaux d’hier sont en passe de devenir tristes et moroses, à l’humeur sombre comme une pinte de stout. Petit reproche, Ken Bruen est un grand lecteur qui parsème ses propres livres de multiples passages de ces auteurs favoris, ce qui alourdit considérablement le style. La lecture est quand même plaisante car les rebondissements et le suspens du dénouement est bien amené.
    On a envie de se taper quelques huitres de la baie de Dún Bhun na Gaillimhe, arrosées d’une Guinness, signe que le bouquin a su faire vivre ou revivre souvenirs et émotions.

    23/04/2010 à 14:45 Surcouf (411 votes, 7.3/10 de moyenne)

  • 8/10 Toujours un vrai plaisir de retrouver Jack Taylor dans ses aventures. Même si il y a toujours beaucoup de références littéraire en cours de lecture, Jack est un personnage à part. Je m'y attache de plus en plus. Sombre, au répliques cinglantes, ne respectant pas grand chose, gonflé aux amphêtes, à l'alcool... Roman un petit peu plus noir que les précédents et plus drôle.

    22/04/2009 à 14:39 terramater (305 votes, 6.6/10 de moyenne) 1

  • 8/10 Avec son personnage ô combien poignant et attachant de Jack Taylor, privé alcoolique, toxicomane, dépressif et suicidaire, Bruen accède aux sommets de la littérature noire. C' est tranchant, cinglant et terriblement humain.

    05/11/2007 à 21:52 Norbert (308 votes, 6.9/10 de moyenne) 2

  • 7/10 un bon roman noir. Le cadre, Galway, est particulièrement bien retranscrit et le personnage principal est intéressant.

    25/06/2007 à 10:42 Nico (289 votes, 7.4/10 de moyenne) 1