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7/10 Sage conseil de ce policier retraité, obligé de reprendre du service après trente cinq années de TV dans son canapé. Et tout ça parce qu’un criminel nazi est en cavale et qu’il lui doit bien une petite vengeance. Cette fable autour d’un anti-héro est aussi une réflexion sur le sens de la vie, la vieillesse la perte d’autonomie et la transmission. En fait pas si rigolo que ne veut le dire la 4ième de couverture, même si l’on sourit, c’est tout de même un peu jaune. Des personnages atypiques qui versent dans la criminalité sur un tard et malgré eux … il en résulte cependant beaucoup d’hémoglobine jusqu’aux toutes dernières pages. Un bon moment de lecture qui ferait un bon film.
Saluons ce premier roman quoique l’on puisse se demander : comment notre héros sera-t-il capable d’enfourcher un second tome comme annoncé par l’éditeur ?
05/08/2015 à 18:08 Dany33 (535 votes, 8/10 de moyenne) 1
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8/10 Buck Schatz apprend de la bouche d’un ami mourant qu’Heinrich Ziegler, le nazi qui l’avait torturé pendant la guerre, n’est pas mort comme on l’a officiellement cru. Pire : il se serait enfui d’Allemagne en emportant avec lui de nombreux lingots d’or. Si Ziegler est encore en vie, Buck est bien décidé à lui rendre une petite visite qui ne sera pas que de courtoisie.
Premier ouvrage de Daniel Friedman, ce livre pose les jalons des enquêtes de Buck Schatz. Ancien policier de Memphis, aujourd’hui âgé de quatre-vingt-sept ans, la vieillesse le contraint, lui et sa femme, à être particulièrement vigilant quant à sa santé. Néanmoins, c’est un personnage sacrément haut en couleur : il continue de fumer comme un sapeur, multiplie les traits d’humour meurtriers, et assène à une grande partie du monde un diagnostic d’un rare cynisme. Son fils est décédé, et il continue de voir son petit-fils, surnommé Tequila mais que Buck afflige bien volontiers d’autres pseudonymes d’inspiration éthylique. Daniel Friedman signe ainsi un roman parcouru d’un humour caustique, dans les réparties comme les situations, et l’on se souviendra par exemple longtemps de ce braquage bien fumeux organisé par Buck et son petit-fils. Parallèlement, l’intrigue, classique, est habilement composée, avec un lot de personnages aussi multiples que suspects, du révérend interlope à sa sculpturale épouse, en passant par un hypothétique agent du Mossad bâti comme un roc et un agent de recouvrement particulièrement zélé. C’est finalement la personne de Buck Schatz qui retient le plus l’attention, à la fois dur à cuire dans son ancien temps au point que Don Siegel l’aurait approché pour lui demander des conseils pour composer L’Inspecteur Harry, et également un homme dévoré par les affres du temps.
Corrosif et intelligemment mené, voilà un roman policier de très bonne tenue qui s’achève sur une scène marquante où un conseil formulé par Eisenhower va rendre un immense service à notre estimé papy. On a déjà envie de se ruer sur la suite, Ne deviens jamais pauvre !.18/07/2015 à 08:57 El Marco (3430 votes, 7.2/10 de moyenne) 3
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7/10 Un héros vraiment sympa et drôle. Mais ce roman ne marquera probablement pas les annales du polar. Un bon moment de lecture ceci dit.
13/01/2014 à 15:49 calimero13 (1066 votes, 7.4/10 de moyenne) 2
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7/10 Un roman très drôle, car le personnage principal est atypique avec ses 87 ans : un peu déçu par la fin tout de même. Il y aura-t-il une suite aux aventures de ce vieux policier à la retraite ? Il n'avait pas l'air bien fringant, à la fin de cette histoire.
08/11/2013 à 11:08 gamille67 (2418 votes, 7.3/10 de moyenne) 3
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8/10 encore un bon livre sur les vieux "rebelles"... après le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire, celui-là est aussi drôle, plus cinglant, plus saignant, un quête de lingots d'or datant de la 2ème guerre mondiale, des personnages étonnant et détonnant, le petit fils est très bon aussi...
très bon moment de lecture !!26/09/2013 à 17:08 BERNIEnoel (136 votes, 7/10 de moyenne) 1