La Chambre ardente

(The Burning court)

7 votes

  • 8/10 Miles Despard est mort d'une gastro-entérique et inhumé dans la crypte de sa propriété à Crispen. Mais, une rumeur court. la mort de Miles Despard Whodunit
    Mark Despard l'un des neveux demande à un toubib Tom Partington, qui s'est exilé à Londres à la suite d'un avortement dix ans plutôt pour qu'l pratique une autopsie. Aidé par Edward Stevens, un ami et le domestique-jardinier-homme à tout faire, Joé Henderson, de pénétrer dans la crypte et d'ouvrir le cerceuil. Mais... la dépouille à disparu.
    Double whodunit, genre littéraire très en vogue dans les années et surtout sa déclination de la chambre close... ces romans à problèmes. Ici eux problèmes à résoudre.
    Une ambiance à l'Agatha Christie, une conclusion à la Poirot, des références à la Brinvilliers, un peu de sorcellerie, d'étrangeté et de fantastique (évoqués et effleurés - on n'est pas dans chez jean Ray)
    Le casting : le mort, les suspects, les hommes, neveux et frères, amis, domestiques, croquemort ; les femmes, soeurs, épouses, gouvernante, infirmière, gouvernante, femme de ménage.
    Un excellent roman qui s'ouvre comme dans un film d'Alfred Hitchcock, et que gâche - peut-être - sa conclusion surprenante

    09/02/2023 à 10:28 Max (696 votes, 8.1/10 de moyenne) 1

  • 8/10 Un des chefs-d'oeuvre incontestables du roman de mystère. Carr joue avec l'esprit et les nerfs du lecteur dans cette intrigue aux accents fantastiques prononcés, véritable bijou finement ciselé. L'auteur mêle histoire et occultisme, invoquant les fantômes au passage, et met en scène un crime impossible parfait pour rendre fou tout amateur de meurtre en espace clos, amateur qui sera laissé sur le carreau par une fin surprenante qui évite de mettre un point final au mystère (lire à ce titre l'intéressante postface de Roland Lacourbe, spécialiste ès-chambres closes).

    07/12/2015 à 15:11 LeeWeel (357 votes, 7.9/10 de moyenne) 3

  • 5/10 Un grand classique de la littérature policière. Ecrit en 1937, ce roman fait référence. Pas une page, pas une ligne sans les faits, rien que les faits. Pas une phrase qui ne serve l'intrigue. On est dans le whodunit et howdunit le plus total. Faut aimer, pour ma part, ça ne me fait plus grand chose.

    21/04/2011 à 11:48 Xave (233 votes, 6.9/10 de moyenne) 1

  • 9/10 Un roman à énigme reprenant doublement le mystère de la chambre close, et mélangeant whodunit et histoires de sorcellerie ! L'épilogue est de plus très surprenant...

    05/12/2008 à 18:07 Sybil (642 votes, 7.5/10 de moyenne) 2

  • 9/10 C’est une affaire bien étrange : le vieux Miles Despard est décédé suite à ce que tout le monde a pris pour une gastroentérite. Cependant, l’idée d’un empoisonnement devient si insistante que ses proches décident d’exhumer le corps pour vérifier leurs doutes. Comment se fait-il que le cadavre n’y soit plus alors qu’il reposait dans un cercueil scellé dans une crypte d'où il est impossible d'extraire un corps sans laisser de traces ? Et que vient faire cette histoire de dame costumée qui aurait apporté à Miles Despard dans sa chambre une ultime tasse dans laquelle on a trouvé de très fortes quantités d’arsenic avant de disparaître, alors que cette pièce était fermée ? C’est donc une double enquête à laquelle vont s’atteler les membres de la famille Despard et leurs proches, alors que les premières rumeurs de sorcellerie commencent à apparaître…

    John Dickinson Carr signe avec La chambre ardente un excellent roman à énigmes. L’intrigue a été brillamment imaginée, et flirte souvent avec l’irrationnel. Les personnages, nombreux, sont bien menés dans une ambiance de suspicion générale proche de celle que l’on trouve dans certains romans d’Agatha Christie. Les rebondissements sont nombreux et imprévisibles, jusque dans les toutes dernières pages. Par ailleurs, les explications concernant les deux affaires sont très bien apportées, obligeant le lecteur à réfléchir aux divers éléments lus précédemment et à consulter le plan de la chambre de Miles Despard introduit au début du roman.

    A bien des égards, La chambre ardente demeure, malgré ses soixante-dix ans, un modèle de « whodunit » - roman policier dans lequel les indices sont fournis au lecteur qui est invité à en déduire l’identité du criminel avant que la solution ne soit révélée dans les dernières pages du livre - à la fois palpitant et ingénieux, qui régalera les amateurs du genre.

    10/07/2008 à 18:52 El Marco (3233 votes, 7.2/10 de moyenne) 2

  • 9/10

    04/11/2007 à 22:26 balooo (169 votes, 7.7/10 de moyenne)

  • 9/10 Brillant, avec un double dénouement !

    07/02/2007 à 15:24 pgrosjean (1164 votes, 7.8/10 de moyenne) 1