C’est une affaire bien étrange : le vieux Miles Despard est décédé suite à ce que tout le monde a pris pour une gastroentérite. Cependant, l’idée d’un empoisonnement devient si insistante que ses proches décident d’exhumer le corps pour vérifier leurs doutes. Comment se fait-il que le cadavre n’y soit plus alors qu’il reposait dans un cercueil scellé dans une crypte d'où il est impossible d'extraire un corps sans laisser de traces ? Et que vient faire cette histoire de dame costumée qui aurait apporté à Miles Despard dans sa chambre une ultime tasse dans laquelle on a trouvé de très fortes quantités d’arsenic avant de disparaître, alors que cette pièce était fermée ? C’est donc une double enquête à laquelle vont s’atteler les membres de la famille Despard et leurs proches, alors que les premières rumeurs de sorcellerie commencent à apparaître…
John Dickinson Carr signe avec La chambre ardente un excellent roman à énigmes. L’intrigue a été brillamment imaginée, et flirte souvent avec l’irrationnel. Les personnages, nombreux, sont bien menés dans une ambiance de suspicion générale proche de celle que l’on trouve dans certains romans d’Agatha Christie. Les rebondissements sont nombreux et imprévisibles, jusque dans les toutes dernières pages. Par ailleurs, les explications concernant les deux affaires sont très bien apportées, obligeant le lecteur à réfléchir aux divers éléments lus précédemment et à consulter le plan de la chambre de Miles Despard introduit au début du roman.
A bien des égards, La chambre ardente demeure, malgré ses soixante-dix ans, un modèle de « whodunit » - roman policier dans lequel les indices sont fournis au lecteur qui est invité à en déduire l’identité du criminel avant que la solution ne soit révélée dans les dernières pages du livre - à la fois palpitant et ingénieux, qui régalera les amateurs du genre.
C’est une affaire bien étrange : le vieux Miles Despard est décédé suite à ce que tout le monde a pris pour une gastroentérite. Cependant, l’idée d’un empoisonnement devient si insistante que ses proches décident d’exhumer le corps pour vérifier leurs doutes. Comment se fait-il que le cadavre n’y soit plus alors qu’il reposait dans un cercueil scellé dans une crypte d'où il est impossible d'extraire un corps sans laisser de traces ? Et que vient faire cette histoire de dame costumée qui aurait apporté à Miles Despard dans sa chambre une ultime tasse dans laquelle on a trouvé de très fortes quantités d’arsenic avant de disparaître, alors que cette pièce était fermée ? C’est donc une double enquête à laquelle vont s’atteler les membres de la famille Despard et leurs proches, alors que les premières rumeurs de sorcellerie commencent à apparaître…
John Dickinson Carr signe avec La chambre ardente un excellent roman à énigmes. L’intrigue a été brillamment imaginée, et flirte souvent avec l’irrationnel. Les personnages, nombreux, sont bien menés dans une ambiance de suspicion générale proche de celle que l’on trouve dans certains romans d’Agatha Christie. Les rebondissements sont nombreux et imprévisibles, jusque dans les toutes dernières pages. Par ailleurs, les explications concernant les deux affaires sont très bien apportées, obligeant le lecteur à réfléchir aux divers éléments lus précédemment et à consulter le plan de la chambre de Miles Despard introduit au début du roman.
A bien des égards, La chambre ardente demeure, malgré ses soixante-dix ans, un modèle de « whodunit » - roman policier dans lequel les indices sont fournis au lecteur qui est invité à en déduire l’identité du criminel avant que la solution ne soit révélée dans les dernières pages du livre - à la fois palpitant et ingénieux, qui régalera les amateurs du genre.