1944, dans l’Atlantique Nord. Un sous-marin d’élite allemand, le U-2402, doit plonger pour éviter les charges d’un destroyer britannique. Heurtant une barrière rocheuse, l’engin se désagrège lentement, portant en lui les quelques rares survivants. Pour la douzaine de soldats, commence une lente descente aux enfers, où les hommes ne sont pas les seuls prédateurs.
De Michaël Mention, on connaissait les très bons La Voix secrète, Maison fondée en 1959 ou encore Sale temps pour le pays. Avec ce nouvel ouvrage paru chez Le Fantascope, l’auteur nous démontre un autre pan de son talent. Le récit est haletant, sectionné en courts chapitres, et en s’étalant que sur cent-cinquante pages. Ce huis clos reprend les codes du genre, avec des personnages divers, immédiatement identifiables, soumis à la férocité d’une promiscuité brutale, et devant se dépasser pour survivre. Les lieux et l’atmosphère sont rendus avec une rare fidélité, en quelques traits secs et efficaces. Michaël Mention continue de jouer avec la langue, notamment en usant des lettres capitales lors des hurlements des individus et en exploitant les onomatopées. Parallèlement, l’histoire prend des accents fantastiques, avec une terreur abyssale qui n’est pas liée qu’à la seule profondeur des militaires, et où s’engage un jeu de massacre très prenant. Avec un sens indéniable du suspense, l’écrivain mène le lecteur jusqu’à l’épilogue.
Maîtrisé, tendu, à la fois classique et original, ce roman est un petit délice. Il surprend autant qu’il fait frissonner, et ne fait que confirmer tout le bien que l’on pensait de Michaël Mention. Ce dernier est décidément une jeune pousse qu’il sera bien agréable de voir croître.
1944, dans l’Atlantique Nord. Un sous-marin d’élite allemand, le U-2402, doit plonger pour éviter les charges d’un destroyer britannique. Heurtant une barrière rocheuse, l’engin se désagrège lentement, portant en lui les quelques rares survivants. Pour la douzaine de soldats, commence une lente descente aux enfers, où les hommes ne sont pas les seuls prédateurs.
De Michaël Mention, on connaissait les très bons La Voix secrète, Maison fondée en 1959 ou encore Sale temps pour le pays. Avec ce nouvel ouvrage paru chez Le Fantascope, l’auteur nous démontre un autre pan de son talent. Le récit est haletant, sectionné en courts chapitres, et en s’étalant que sur cent-cinquante pages. Ce huis clos reprend les codes du genre, avec des personnages divers, immédiatement identifiables, soumis à la férocité d’une promiscuité brutale, et devant se dépasser pour survivre. Les lieux et l’atmosphère sont rendus avec une rare fidélité, en quelques traits secs et efficaces. Michaël Mention continue de jouer avec la langue, notamment en usant des lettres capitales lors des hurlements des individus et en exploitant les onomatopées. Parallèlement, l’histoire prend des accents fantastiques, avec une terreur abyssale qui n’est pas liée qu’à la seule profondeur des militaires, et où s’engage un jeu de massacre très prenant. Avec un sens indéniable du suspense, l’écrivain mène le lecteur jusqu’à l’épilogue.
Maîtrisé, tendu, à la fois classique et original, ce roman est un petit délice. Il surprend autant qu’il fait frissonner, et ne fait que confirmer tout le bien que l’on pensait de Michaël Mention. Ce dernier est décidément une jeune pousse qu’il sera bien agréable de voir croître.