Aaron Tucker est journaliste ainsi qu’écrivain. Heureux, marié à une femme qui le comble de bonheur il est également le père de deux gamins, dont l’un est atteint du syndrome d’Asperger, une forme d’autisme. Aussi, quand une amie et responsable d’une association de soutien aux familles d’enfants autistes, lui demande d’enquêter sur le prétendu assassinat dont se serait rendu coupable l’un de ses protégés, Aaron n’hésite pas. Quitte à se confronter, bien sans le vouloir, à la mafia.
Premier ouvrage de Jeffrey Cohen à être traduit en France, ce Témoin qui a du chien se singularise immédiatement par son ton. Avec une écriture colorée et enjouée, l’auteur fait se gondoler le lecteur comme ça n’est guère permis. Dans les situations, les dialogues ou ces aphorismes dont se gargarise Aaron, c’est un véritable enchantement, à chaque chapitre, voire chaque page. Aaron va ainsi, dans le désordre, devoir cohabiter avec sa belle-famille pour les fêtes, aider un ami mécanicien dont les véhicules réparés font systématiquement l’objet de sabotages, côtoyer trois malfrats éminemment sympathiques mais issus des rangs de la pègre, mener une investigation sur un meurtre, etc. Et ce sont invariablement de purs petits bijoux d’humour que nous livre Jeffrey Cohen.
Par-delà cet aspect décontracté et jubilatoire, l’écrivain nous offre une solide intrigue policière, bien travaillée et réservant quelques belles surprises, et ce jusque dans les ultimes pages. Mais, sous ces attraits bouffons et espiègles, c’est aussi une belle leçon d’humanité et de tolérance qui transparait dans ce livre, grâce à la présence d’Ethan, le fils autiste d’Aaron. Raillé par ses camarades, parfois brutal dans ses réactions avec autrui, plongé dans son propre univers, c’est également un enfant particulièrement attachant, cocasse dans ses propos tant ils sont en décalage avec les raisonnements des adultes, et également brillant à sa manière, puisque c’est lui qui permettra de confondre l’assassin grâce à une remarque à la fois simple, évidente, et pourtant très subtile.
Jeffrey Cohen signe donc un ouvrage malicieux et jouissif, qui se double d’une belle réflexion sous-jacente quant à l’autisme et à la tolérance. Une bien jolie leçon de vie qui, comble de l’élégance pour son auteur, se fait sans démonstration surchargée ni effet facile.
Aaron Tucker est journaliste ainsi qu’écrivain. Heureux, marié à une femme qui le comble de bonheur il est également le père de deux gamins, dont l’un est atteint du syndrome d’Asperger, une forme d’autisme. Aussi, quand une amie et responsable d’une association de soutien aux familles d’enfants autistes, lui demande d’enquêter sur le prétendu assassinat dont se serait rendu coupable l’un de ses protégés, Aaron n’hésite pas. Quitte à se confronter, bien sans le vouloir, à la mafia.
Premier ouvrage de Jeffrey Cohen à être traduit en France, ce Témoin qui a du chien se singularise immédiatement par son ton. Avec une écriture colorée et enjouée, l’auteur fait se gondoler le lecteur comme ça n’est guère permis. Dans les situations, les dialogues ou ces aphorismes dont se gargarise Aaron, c’est un véritable enchantement, à chaque chapitre, voire chaque page. Aaron va ainsi, dans le désordre, devoir cohabiter avec sa belle-famille pour les fêtes, aider un ami mécanicien dont les véhicules réparés font systématiquement l’objet de sabotages, côtoyer trois malfrats éminemment sympathiques mais issus des rangs de la pègre, mener une investigation sur un meurtre, etc. Et ce sont invariablement de purs petits bijoux d’humour que nous livre Jeffrey Cohen.
Par-delà cet aspect décontracté et jubilatoire, l’écrivain nous offre une solide intrigue policière, bien travaillée et réservant quelques belles surprises, et ce jusque dans les ultimes pages. Mais, sous ces attraits bouffons et espiègles, c’est aussi une belle leçon d’humanité et de tolérance qui transparait dans ce livre, grâce à la présence d’Ethan, le fils autiste d’Aaron. Raillé par ses camarades, parfois brutal dans ses réactions avec autrui, plongé dans son propre univers, c’est également un enfant particulièrement attachant, cocasse dans ses propos tant ils sont en décalage avec les raisonnements des adultes, et également brillant à sa manière, puisque c’est lui qui permettra de confondre l’assassin grâce à une remarque à la fois simple, évidente, et pourtant très subtile.
Jeffrey Cohen signe donc un ouvrage malicieux et jouissif, qui se double d’une belle réflexion sous-jacente quant à l’autisme et à la tolérance. Une bien jolie leçon de vie qui, comble de l’élégance pour son auteur, se fait sans démonstration surchargée ni effet facile.