Léo Joyeux est chargé de mener un corbillard dans le sud de la France. Dans le cercueil, un riche industriel. Quand le hasard fait crever l’un des pneus de l’automobile, Léo doit s’arrêter. Et entend alors le cadavre se débattre et appeler. Joseph Bardot n’est pas mort. Il en est bien conscient. Et il est fermement décidé à en profiter.
Rémi Stefani signait en 2004 ce roman pour la jeunesse, réédité chez Rageot en 2011. D’entrée de jeu, le style marque les esprits. Là où l’immense majorité des ouvrages destinés à la jeunesse sont policés, avec un vocabulaire modéré, celui-ci se permet de nombreux écarts, tant langagiers que lors des situations. Et ces embardées, largement voulues et assumées par l’auteur, apportent un peu de fraîcheur et de réalisme à l’ensemble du livre. Les personnages sont très bien croqués, notamment les deux principaux, à savoir Léo Joyeux, en jeune ancien boxeur dépassé par les événements et se liant d’amitié avec le vieil homme, et Joseph Bardot, industriel iconoclaste, tout de jaune vêtu, et ayant encore quelques comptes à régler avec les vivants. L’intrigue est sacrément originale, et même si les plus jeunes lecteurs risquent d’avoir quelques difficultés à en cerner toutes les subtilités, les plus aguerris et les plus mûrs apprécieront sans nul doute la verve et l’acidité des mots de Rémi Stefani. En vrac, il y est question de destinée, de chance, et d’histoires étranges intervenant toutes les 29 février. Un cocktail détonnant.
Riche et singulier, l’univers de Rémi Stefani échappe aux classifications usuelles. Mélangeant le noir et l’humour, le surréaliste et le vraisemblable, le suspense et l’émotion, ce 29 février fait partie de ces ouvrages destinés à la jeunesse assurément marquants. Une délicieuse petite perle, aussi rare que le sont les 29 février…
Léo Joyeux est chargé de mener un corbillard dans le sud de la France. Dans le cercueil, un riche industriel. Quand le hasard fait crever l’un des pneus de l’automobile, Léo doit s’arrêter. Et entend alors le cadavre se débattre et appeler. Joseph Bardot n’est pas mort. Il en est bien conscient. Et il est fermement décidé à en profiter.
Rémi Stefani signait en 2004 ce roman pour la jeunesse, réédité chez Rageot en 2011. D’entrée de jeu, le style marque les esprits. Là où l’immense majorité des ouvrages destinés à la jeunesse sont policés, avec un vocabulaire modéré, celui-ci se permet de nombreux écarts, tant langagiers que lors des situations. Et ces embardées, largement voulues et assumées par l’auteur, apportent un peu de fraîcheur et de réalisme à l’ensemble du livre. Les personnages sont très bien croqués, notamment les deux principaux, à savoir Léo Joyeux, en jeune ancien boxeur dépassé par les événements et se liant d’amitié avec le vieil homme, et Joseph Bardot, industriel iconoclaste, tout de jaune vêtu, et ayant encore quelques comptes à régler avec les vivants. L’intrigue est sacrément originale, et même si les plus jeunes lecteurs risquent d’avoir quelques difficultés à en cerner toutes les subtilités, les plus aguerris et les plus mûrs apprécieront sans nul doute la verve et l’acidité des mots de Rémi Stefani. En vrac, il y est question de destinée, de chance, et d’histoires étranges intervenant toutes les 29 février. Un cocktail détonnant.
Riche et singulier, l’univers de Rémi Stefani échappe aux classifications usuelles. Mélangeant le noir et l’humour, le surréaliste et le vraisemblable, le suspense et l’émotion, ce 29 février fait partie de ces ouvrages destinés à la jeunesse assurément marquants. Une délicieuse petite perle, aussi rare que le sont les 29 février…