En juin 2007, trois amies, alors adolescentes, font une escapade dans les Alpes : Maëlle Faure ne reviendra jamais. On dira qu’elle s’est noyée même si les circonstances du drame demeurent floues. Quinze ans plus tard, Mila, l’une des deux rescapées, décide de comprendre ce qui s’est passé et disparaît à son tour. Clémence Roland doit alors comprendre ce qui se trame autour de cette sinistre rivière.
Ce roman de Céline Bréant s’écoule un peu comme ce torrent qui est longtemps au cœur du récit. On y trouve, pêle-mêle, des remous saccadés, des eaux qui ne sont calmes qu’en apparence, des chutes brutales, des fonds que l’on croit pouvoir observer et comprendre avant de saisir qu’ils sont dangereux. L’écrivaine, si jeune, dispose déjà d’une très belle plume, et c’est toujours avec ravissement qu’un lecteur ou un chroniqueur découvre un nouvel auteur, d’autant qu’ici, la rencontre est on ne peut plus séduisante et prometteuse. Céline Bréant alterne les moments avec brio : la culpabilité des protagonistes, la tension quand il s’agit de décrire les agissements ignobles de certains monstres tapies près des rives de la rivière, des sentiments amourachés également. La cinquantaine de chapitres défile sans le moindre temps mort, et l’autrice alternent avec intelligence passé et présent tout en préservant un ultime rebondissement final.
Un ouvrage de grande qualité, attachant, parfois effrayant – pensons notamment à la sordide machination perpétrée qui rappelle, mille fois malheureusement, certains faits divers abjects et pourtant réels. Le titre, inspiré et composé par la dernière phrase du livre, marquera durablement l’esprit du lectorat qui ne pourra qu’attendre avec impatience d’autres œuvres de Céline Bréant.
En juin 2007, trois amies, alors adolescentes, font une escapade dans les Alpes : Maëlle Faure ne reviendra jamais. On dira qu’elle s’est noyée même si les circonstances du drame demeurent floues. Quinze ans plus tard, Mila, l’une des deux rescapées, décide de comprendre ce qui s’est passé et disparaît à son tour. Clémence Roland doit alors comprendre ce qui se trame autour de cette sinistre rivière.
Ce roman de Céline Bréant s’écoule un peu comme ce torrent qui est longtemps au cœur du récit. On y trouve, pêle-mêle, des remous saccadés, des eaux qui ne sont calmes qu’en apparence, des chutes brutales, des fonds que l’on croit pouvoir observer et comprendre avant de saisir qu’ils sont dangereux. L’écrivaine, si jeune, dispose déjà d’une très belle plume, et c’est toujours avec ravissement qu’un lecteur ou un chroniqueur découvre un nouvel auteur, d’autant qu’ici, la rencontre est on ne peut plus séduisante et prometteuse. Céline Bréant alterne les moments avec brio : la culpabilité des protagonistes, la tension quand il s’agit de décrire les agissements ignobles de certains monstres tapies près des rives de la rivière, des sentiments amourachés également. La cinquantaine de chapitres défile sans le moindre temps mort, et l’autrice alternent avec intelligence passé et présent tout en préservant un ultime rebondissement final.
Un ouvrage de grande qualité, attachant, parfois effrayant – pensons notamment à la sordide machination perpétrée qui rappelle, mille fois malheureusement, certains faits divers abjects et pourtant réels. Le titre, inspiré et composé par la dernière phrase du livre, marquera durablement l’esprit du lectorat qui ne pourra qu’attendre avec impatience d’autres œuvres de Céline Bréant.