La Bête et la Belle

23 votes

  • 8/10 Une excellente narration qui est l'atout majeur de cette histoire. Le côté médical habituel des histoires de Jonquet est personnalisé par "Le Coupable" qui a le même problème que le personnage principal du film "La prochaine fois je viserai le cœur" avec Guillaume Canet.

    23/03/2024 à 10:46 Grolandrouge (1484 votes, 6.6/10 de moyenne) 3

  • 6/10 Après la lecture de l'excellentissime "Mygale", je suis déçu de ce court roman. J'adore le style de l'écriture typique des polars français des années 80, et j'ai été plutôt bien servi de ce côté-là. Mais l'histoire m'a laissé de marbre tout du long au point d'être pressé d'en finir. La chute est effectivement exceptionnelle et m'a laissé bouche bée mais ne rattrapera pas l'ensemble du roman.

    13/05/2020 à 20:47 LeoLabs (337 votes, 7.3/10 de moyenne) 2

  • 8/10 Je dois reconnaître que j'ai eu du mal à suivre au début, l'impression de prendre un train en marche qui file un peu trop vite. J'ai donc mis du temps à me repérer, perdant au passage, probablement, plusieurs indices qui m'auraient permis de pouvoir anticiper une fin juste... whouahou. Car je me suis complètement fait avoir, je n'ai pas une seule fois imaginé ce qui m'attendait dans le dernier chapitre !
    Au-delà de ce dernier coup bluffant, Thierry Jonquet narre l'histoire d'un coin de banlieue parisienne qui change, à vitesse grand V, passant de la campagne à la ville en quelques années, des fermes aux barres et aux tours. J'ai apprécié ce portrait en mouvement.
    Bon, il faudra quand même que je réécoute (livre audio, très bonne lecture avec le ton qu'il faut de Lionel Epaillard) ou lise le roman maintenant que je connais le dénouement.

    04/04/2020 à 09:54 LeJugeW (1774 votes, 7.3/10 de moyenne) 10

  • 7/10 Épaté, et appâté, par les critiques laudatives à son sujet, j'ai décidé, moi aussi, de franchir le pas, pour tomber dans l'embuscade tendue par Thierry Jonquet...
    Et si la chute de son histoire nous prend effectivement par surprise, et arrive comme un chien dans un jeu de quilles, elle n'a pas l'effet impérissable d'autres épilogues beaucoup plus marquants, comme celui des Dix petits nègres, ou de Shutter Island, car elle ne remet en perspective qu'une partie du récit, et non l'ensemble, sur lequel demeurent encore certaines zones d'ombre...
    Cela suffit néanmoins largement à mon bonheur de lecteur, et m'incite à tenter prochainement l'aventure Mygale...

    16/07/2019 à 07:27 jackbauer (698 votes, 7.2/10 de moyenne) 7

  • 5/10 Autant de critiques dithyrambiques sur ce court roman m'ont donné envie de le lire. Pour ma part, j'ai été déçu. Il m'a manqué beaucoup trop d'explications (sur la psychologie des personnages en général et sur le comportement du Coupable en particulier) et j'ai "deviné" beaucoup trop tôt.

    15/07/2019 à 20:02 ericdesh (933 votes, 7.4/10 de moyenne) 3

  • 8/10 On retrouve dans La bête et la belle , le 4ème livre dans la magnifique œuvre de ce maître du polar hexagonal, ce qui est la marque de fabrique de Thierry Jonquet. Un puzzle qui délivre sa splendeur et son originalité dans les toutes dernières lignes.

    Je n’ai rien vu venir. Je n’ai pas compris la résolution de cette histoire avant les toutes dernières lignes. Je me suis laissé porté pour cette enquête menée par le commissaire Gabelou. Et les différents protagonistes relatent leur vision des faits de cet assassinat de « la mégère » par « le Coupable ». Léon, le vieux sale, cohabite avec « le Coupable » dans cet appartement où s’accumulent les sacs de déchets pour cacher ce mystère et la vérité. Léon sait tout de cette histoire. Mais il ne dira rien à Gabelou. Comment toute cette histoire s’est déroulée. Car dans le livre, les acteurs de l’intrigue ne portent pas leur nom.

    C’est du Jonquet pur et dur. Le style parlé rend si aisé et accessible cette lecture comme ce nombre de pages peu important. C’est toujours un régal de lire ses livres qui n’en font jamais trop et qui sont toujours gages de surprise et de talent. Chapeau bas Maître Jonquet !

    13/07/2019 à 14:56 JohnSteed (552 votes, 7.7/10 de moyenne) 6

  • 8/10 Non mais cette fin, cette fin, rholala, un truc de malade ! J'en suis restée bouche bée, mâchoires tombantes, yeux exorbités sur les mots que je venais de lire, me demandant si j'avais bien compris.
    Mais commençons par le début...Le vieux Léon, le narrateur principal, nous conte l'histoire de son "colocataire" et fidèle ami, un enseignant dont on ne connait pas le prénom mais qu'il nomme "Le Coupable". Coupable car il a zigouillé sa femme, "la mégère", et l'a collée dans le congélateur. Jusqu'ici, rien d'exceptionnel. Mais c'était sans compter le syndrome de Diogène dont est atteint ledit Coupable : il ne jette rien et les déchets s'accumulent petit à petit dans leur minuscule deux-pièces. Les descriptions de l'évolution de l'état de l'appartement et son odeur pestilentielle sont absolument jouissives. Et le pauvre lecteur, complètement désabusé et perdu, se retrouve plongé en plein délire, au milieu des sacs poubelles dégoulinants et des aveux du Coupable qu'il a pris soin d'enregistrer sur des cassettes audio (!!!).
    L'intérêt du roman ne réside pas dans le suspense, quasi inexistant, mais dans la plume cynique et mordante de l'auteur qui nous décrit un personnage principal complètement barge, obsédé par les trains électriques (qui parviennent difficilement à se frayer un chemin au milieu des détritus) et qui zigouille aussi tous ceux qui pourraient s'approcher du fameux congélateur. Mais surtout, ce bouquin mérite d'être lu pour ce final bluffant qui change toute la donne et incite le lecteur à reprendre sa lecture depuis le début.
    La dernière fin qui m'a fait un tel effet, c'est celle de Mygale, écrit par un certain Thierry Jonquet. Tiens, tiens...
    Il était un auteur atypique et talentueux, perturbant par ses récits, bizarres d'un premier abord, mais prenant forme et sens au fur et à mesure que les pages se tournent.
    Bravo en tout cas pour cette imagination, cette écriture pimpante et cette nouvelle idée de génie.

    30/04/2019 à 10:20 Ironheart (821 votes, 7.4/10 de moyenne) 8

  • 7/10 De nombreux sujets au programme : arnaque au tri sélectif, les pardons possibles du peuple... et les non possibles (?), la nocivité de l'alcool (?), savoir ne veut pas dire qu'on a la Clé, de l'importance de rester à sa place... Un dossier solide.

    29/09/2015 à 19:29 bludgeon (27 votes, 7/10 de moyenne) 1

  • 8/10 Un conte, à n'en pas douter, mais à sa sauce liant le tout par une indéfectible volonté de mettre en exergue l'être humain dans sa grandeur malgré les apparences et des contextes inadaptés.

    21/09/2014 à 23:36 chouchou (597 votes, 7.6/10 de moyenne) 2

  • 6/10 C'est un exercice de style, qui sonne comme un conte noir. Par exemple, les personnages sont nommés "le gamin, la vieille, l'emmerdeur, le visiteur", j'aime bien l'idée. La majeure partie de l'histoire est racontée par "vieux Léon" avec ses mots, ses propres considérations (étranges ? marginales ?) et il faut dire que l'écriture est excellente ! La fin m'a beaucoup plu, mais l'intrigue un peu moins globalement. Jonquet a poussé son concept jusqu'au bout, un peu too much ? heureusement que le roman n'est pas trop long. Pas mal mais pas exceptionnel.

    07/05/2014 à 10:12 LedSep (196 votes, 7.3/10 de moyenne) 1

  • 9/10 Une fois de plus époustouflé par le dénouement de ce roman, le monde de Jonquet est vraiment incroyable. Il a une façon de nous emmener en bateau, tranquille et dans les dernières pages excusez moi l'expression "ça nous pètes a la gueule"
    Merveilleux.

    22/04/2012 à 17:47 janjak (466 votes, 7.9/10 de moyenne) 3

  • 6/10 J'ai trouvé ce livre vraiment très bon jusqu'à la page 100 environ mais arrivé aux environs de la page 100 j'avais déjà compris le dénouement et le fil du livre du coup je n'ai pas apprécié la suite car je l'ai trouvé inutile.......... vraiment déçu car j'avais vraiment accroché sur son livre " mygale" .......

    18/06/2011 à 11:25 jczounia (29 votes, 6.5/10 de moyenne)

  • 7/10 Il est des auteurs, trop rare à mon goût, qui lorsque vous les lisez, vous diffuse une petite musique, cette petite musique, que j'ai croisé la première fois enlisant Frédéric Dard, cette musique vous entraine, vous guide, et surtout vous empêche de refermer le livre avant de l'avoir terminé ...
    Joncquet est de ceux là, il écrivait et composait en même temps...
    Une fois de plus , vous avez du mal à suivre au départ, un immense brouillard, mais c'est cette petite musique qui vous guide, puis, au fur et à mesure, la brume se lève, on y voit de plus en plus clair.
    Mais pas suffisamment pour ne pas tomber dans le piège que Joncquet nous a disposé, ça non...
    Obnubilé que nous sommes par la folie de du coupable, on ne voit rien d'autre venir...
    J'imagine quelle devait être mon visage hier quand je suis arrivé à la page 155...
    Il faut un talent indéniable pour berner son lectorat à se point, le leurrer de telle sorte.
    Quel dommage que Thierry Joncquet nous ai quitté si tôt, il avait encore tant à nous écrire...

    11/04/2011 à 08:17 laligator (51 votes, 7.5/10 de moyenne) 2

  • 8/10 Au début très flou, le récit s'éclaire peu à peu, jusqu'aux surprises des toutes dernières pages. Le style de Jonquet est impeccable, l'intrigue prenante et originale, et la critique sociale sonne juste. Un bel exercice de style, court mais intense.

    10/09/2010 à 16:36 Horatio (294 votes, 7.5/10 de moyenne) 4

  • 9/10 C'est une nouvelle enquête que doit résoudre le policier Gabelou. Face à lui, un vieux bonhomme rustre, Léon, aux manières indélicates. Il y est question de meurtres : une femme, autrefois fatale, un enfant, et bien d'autres encore. Visiblement, Léon protège un ami, le véritable criminel de l'histoire, qui est actuellement à l'hôpital. Une affaire somme toute classique, tragiquement banale. Sauf que Léon n'est pas prêt à livrer l'intégralité de la vérité. Non. Léon a beau être un sympathique péquenaud, il n'en a pas moins un sens aigu de la camaraderie. Il ne va pas dévoiler aussi vite le déroulement d'une existence qui l'a conduit à devenir le complice d'un assassin.

    Thierry Jonquet, disparu le 9 août 2009, était l'une des figures majeures de la littérature noire française. Les lecteurs conserveront de lui le souvenir d'opus ténébreux et tragiques comme Mygale ou Le manoir des immortelles. Au sein de cette riche bibliographie, La Bête et la Belle est un ouvrage typique de l'auteur. Glauque, parfois désespéré, avec des portraits au vitriol. De prime abord, l'intrigue semble classique, voire convenue : un policier, un tueur, son acolyte. Mais c'est sans compter sur l'extraordinaire talent de conteur de Thierry Jonquet : le récit lapidaire – environ cent-cinquante pages – tient en haleine en raison de son aspect dédaléen. Les propos des divers protagonistes alternent pour composer un habile puzzle. A grands renforts de flashbacks et d'aveux voilés, la vérité se fait lentement, jusqu'à un épilogue sinistre faisant écho à la noirceur de l'histoire.

    Vingt-quatre ans avant son trépas, Thierry Jonquet signait un ouvrage d'une incroyable puissance. Sobre, sans scène haletante ni action échevelée. Un roman qui remue les tripes, aussi humain qu'il est inhumain. Une pépite d'ébène.

    06/07/2010 à 18:27 El Marco (3219 votes, 7.2/10 de moyenne) 3

  • 9/10 Un roman court atypique et génial. La fin est surprenante et très réussie.

    11/01/2010 à 17:01 patauch (321 votes, 7.9/10 de moyenne) 1

  • 8/10 Très bon, très court. Une bonne intrigue, un bon retournement de situation à la fin, une belle galerie de personnages et un régal d'écriture.

    21/02/2009 à 14:49 Memess (262 votes, 7.5/10 de moyenne) 1

  • 9/10 une fin excellente, a lire

    14/04/2008 à 21:05 holden (280 votes, 7.9/10 de moyenne)

  • 7/10

    04/11/2007 à 22:12 balooo (169 votes, 7.7/10 de moyenne)

  • 9/10 J'ai vraiment aimé lire ce livre. Comme Dodger, j'aime Jonquet pour son côté "social", mais aussi pour son écriture, et bien sur, ses histoires. Celle-ci est particulièrement intéressante et la fin m'a laissé perplexe. Contrairement à Fabien je n'ai pas vu arriver le "dénouement".

    10/05/2007 à 18:17 Hoel (1141 votes, 7.6/10 de moyenne) 2