8/10 Victor, trentenaire et jeune papa, n'a pas trop connu son père, Rufus Himmelstoss, et souhaiterait surtout ne pas trop lui ressembler. En effet, ce dernier gagnait très bien sa vie comme représentant de commerce mais fuyait son foyer de manière compulsive. Il dilapidait tout ce qu'il gagnait dans les soirées munichoises, le champagne, la cocaïne, le poker, etc. Tant qu'à faire, il trompait allègrement sa femme avec toutes personne de sexe opposé un tant soi peu disposée à se laisser séduire par ce baratineur-né. S'appuyant sur un dessin simple mais soigné, Uli Oesterle raconte de manière passionnante les errances de ce père défaillant, un personnage somme toute plutôt abject.
Premier tome d'une série se déroulant à Munich dans les années 1970 et ayant rencontrée un grand succès critique en Allemagne, ce Lait paternel est curieusement addictif malgré un sujet pas forcément passionnant a priori. Vivement la suite !

21/02/2025 à 18:13 Hoel (1197 votes, 7.6/10 de moyenne) 2