Il faut remonter en 2001 pour avoir une petite idée des échecs cuisants de Nordahl Lelanlais : un cursus de sport-études « abandonné », un CAP de mécanique « foiré » ! Il s'engage alors dans le 132e bataillon cynophile de l'armée de Terre, à Suippes (Marne), passe caporal, puis participe à deux « Opex » (opérations extérieures) en Guyane. Mais Lelandais est trop brutal avec les chiens. S'ils n'obéissent pas, il les soulève de longues minutes par le « colback », provoquant un début d'étranglement ! Les consignes, il s'en tape comme de l'an 40... D'ailleurs, il fume du shit en cachette. Un soir de 2005, il met le feu à sa chambre en brûlant des bâtons d'encens, destinés à masquer l'odeur du chichon. « Lelandais n'a rien à faire dans l'armée », affirme un adjudant-chef. Résultat : il est viré, « réformé P4 ». Nordahl Lelandais retourne alors vivre chez sa mère à Domessin (Savoie), un modeste diplôme d'aide-dresseur de chiens en poche... Ce qui suit est l'histoire subséquente de Nordhal Lelandais. Les gendarmes découvriront un Nordahl beaucoup plus sombre qu'il n'y paraît. En effet, si Lelandais suscite l'horreur, il intrigue tout autant. Il est tout d'abord mis en cause lors de la disparition de la petite Maëlys de Araujo, 8 ans et demi, le 27 août 2017, puis mis en examen pour enlèvement, séquestration et le meurtre de Maëlys. Il est jugé aujourd'hui devant les assises de la Savoie pour le meurtre du jeune caporal de 23 ans, Arthur Noyer, qui s'était volatilisé à la sortie d'une boîte de nuit de Chambéry dans la nuit du 11 au 12 avril précédent...
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Soumis le 25/02/2024 par El Marco