Joseph Pitié, surnommé « Ji », inspecteur actuellement en congé, se promène lorsqu’il découvre le cadavre d’une jeune inconnue. Elle est habillée d’une belle robe rouge et porte d’étranges caractères sur le dos, qui s’avèrent être des haïkus. Bientôt remis en piste aux côtés des policiers en charge de l’affaire, Ji et ses collègues vont apprendre qu’il y a eu par le passé d’autres victimes retrouvées mortes selon le même rituel. Est-ce l’œuvre d’un tueur en série ? Et si c’est le cas, va-t-il de nouveau frapper ?
Pour ce premier roman, Claude Robert séduit dès les premières pages. L’écriture est magnifique, posée et travaillée, offrant de séduisants moments de pure littérature. Par la suite, l’aspect policier prend le pas sur le reste et l’intrigue est solide. Les pistes sont intéressantes, de l’ancien compagnon au possible maniaque en passant par un psychiatre et des relations particulièrement détériorées voire toxiques au sein de la famille de Maïwa, celle trouvée au début du livre. Ce court roman – cent-soixante pages – permet également de découvrir des enquêteurs suffisamment charpentés et incarnés, de Ji qui apprend, après de sérieux déboires alcooliques, qu’il va être père, à Costa, le responsable de la cellule, en passant par Leyvraz, flic doué en informatique et cherchant à dissimuler son homosexualité, et Anna, policière aux réflexions pertinentes. Le scénario est classique mais sa résolution est prenante, offrant ce qu’il faut de réponses aux questions qui ont jalonné tout l’ouvrage. Il ne manque finalement à cet opus que quelques éventuels éclats de noirceur, de moments de fièvre ou de pics d’adrénaline afin de satisfaire à l’étiquette de thriller qui estampille la belle couverture du livre.
Un roman qui sonne juste, joliment marqué par le tact et l’humanité de son histoire, et dont l’épilogue laisse augurer une prochaine réapparition de ses personnages : on ne saurait demander mieux à Claude Robert.
Joseph Pitié, surnommé « Ji », inspecteur actuellement en congé, se promène lorsqu’il découvre le cadavre d’une jeune inconnue. Elle est habillée d’une belle robe rouge et porte d’étranges caractères sur le dos, qui s’avèrent être des haïkus. Bientôt remis en piste aux côtés des policiers en charge de l’affaire, Ji et ses collègues vont apprendre qu’il y a eu par le passé d’autres victimes retrouvées mortes selon le même rituel. Est-ce l’œuvre d’un tueur en série ? Et si c’est le cas, va-t-il de nouveau frapper ?
Pour ce premier roman, Claude Robert séduit dès les premières pages. L’écriture est magnifique, posée et travaillée, offrant de séduisants moments de pure littérature. Par la suite, l’aspect policier prend le pas sur le reste et l’intrigue est solide. Les pistes sont intéressantes, de l’ancien compagnon au possible maniaque en passant par un psychiatre et des relations particulièrement détériorées voire toxiques au sein de la famille de Maïwa, celle trouvée au début du livre. Ce court roman – cent-soixante pages – permet également de découvrir des enquêteurs suffisamment charpentés et incarnés, de Ji qui apprend, après de sérieux déboires alcooliques, qu’il va être père, à Costa, le responsable de la cellule, en passant par Leyvraz, flic doué en informatique et cherchant à dissimuler son homosexualité, et Anna, policière aux réflexions pertinentes. Le scénario est classique mais sa résolution est prenante, offrant ce qu’il faut de réponses aux questions qui ont jalonné tout l’ouvrage. Il ne manque finalement à cet opus que quelques éventuels éclats de noirceur, de moments de fièvre ou de pics d’adrénaline afin de satisfaire à l’étiquette de thriller qui estampille la belle couverture du livre.
Un roman qui sonne juste, joliment marqué par le tact et l’humanité de son histoire, et dont l’épilogue laisse augurer une prochaine réapparition de ses personnages : on ne saurait demander mieux à Claude Robert.