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7/10 Romancier et scénariste, Jonathan Ames possède une certaine renommée aux States, son pays, notamment grâce à l’adaptation de son livre Tu n’as jamais été vraiment là.
Avec Il s’appelait Doll, l’Américain se lance dans le polar classique des années 30, avec Happy Doll, ex-flic devenu détective privé qui officie dans le Los Angeles contemporain, tout en arrondissant ses fins de mois en étant gardien de nuit des salons de massage asiatique. Happy Doll est l’archétype du privé qui se fourre dans des situations improbables et que l’on suit avec délectations. Chapitres courts, dialogues prédominants, le côté scénarisé prend le pas chez l’écrivain. D’ailleurs une adaptation ciné ou en série ne serait pas une surprise.
Concernant l’histoire, Happy Doll s’est proposé par son meilleur ami Lou Shelton de lui offrir un rein. Le temps de la réflexion et Lou meurt dans les bras de Doll, assassiné d’une balle dans le bide. Mais la présence sur le corps sans vie de son ami d’un diamant valant une petite fortune intrigue le privé. Et les cadavres vont se suivre et coller aux basques de Happy Doll.
On ne s’ennuie pas une seule seconde dans ce sympathique petit polar avec ce personnage attachant. C’est donc avec plaisir que j’apprend que Jonathan Ames a déjà concocté une suite.
09/07/2024 à 14:18 JohnSteed (631 votes, 7.7/10 de moyenne) 2