Les Douze enfants de Paris

(The Twelve Children of Paris)

6 votes

  • 6/10 Un pavé que j'attendais de déguster depuis un moment. Un début excellent mais peu à peu on finit par tourner en rond avec une série incroyable (et TRES détaillée) de meurtres en tout genre, Mattias se transforme en véritable machine à tuer, invincible et inflexible ( et un peu ennuyeuse). Certes, c'est la nuit de la Saint-Barthélemy mais à force le soufflet finit par retomber, en même temps que le nombre des victimes de la chevauchée vengeresse de Tannhauser atteint lui des sommets vertigineux. Quelques bons moments, l'ensemble reste correct ( quelques pages en moins auraient peut-être pu en améliorer la qualité). Une petite déception...

    31/07/2015 à 07:39 Jabba (441 votes, 7/10 de moyenne) 3

  • 9/10 au final le seul défaut,pour moi, des Douze enfants de Paris c'est qu'on ne peut que le comparer à La Religion et qu'on avance en terrain connu.
    mais à côté de ça c'est le haut du panier. pendant le massacre de la Saint Barthélémy vue du côté du peuple,Mattias Tannhauser traverse Paris pour retrouver sa femme et son enfant à naitre et au milieu du chaos il laisse derrière lui un long sillage de sang.
    le souffle épique,la profondeur des personnages,la richesse des dialogues et la magnifique écriture de Tim Willocks sont toujours là.
    c'est fort,c'est puissant,c'est à la fois d'une violence incroyable et d'une formidable beauté

    16/01/2015 à 08:18 Fab (800 votes, 8/10 de moyenne) 3

  • 6/10 Tout d'abord emballé par l'idée de situer cette histoire lors de la saint Barthélémy, le scénario semblait enthousiasmant. Le début de l'ouvrage est une vraie fresque romanesque et historique, où quand Tim Willocks est la synthèse d'Alexandre Dumas et James Ellroy. Puis passé le jonction de l’histoire et de l'aventure, le récit s'étiole avec des scènes trop répétées et une histoire finalement assez sommaire trop étirée par l'auteur. Le même roman avec 500 pages aurait été tout aussi efficace en le connectant davantage à cette époque qui a du être dantesque. Reste un point fort du livre qui est l’extraordinaire capacité de Tim Willocks a rendre tangibles ces épiques scènes de combat.

    04/01/2015 à 15:48 fred69 (84 votes, 6.5/10 de moyenne) 1

  • 4/10 Grand fan de "La religion" , je me suis plongé avec délices dedans...
    Aie , ouille...ça fait très mal...
    Si il reste les descriptions chirurgicales des combats ainsi que l'ambiance glauque de l'époque , tout le reste n'est qu'un fatras mystico/psychologico épouvantable..Entre les délires interminables de parturiente de Carla et les pensées pour le moins décousues de Matthias , on se prend à espérer les fins de chapitres .. A part le passage dans les "Cours" et les aventures de Grymonde , tout le reste est du même acabit !
    Une énorme déception pour ma part ..A la hauteur de l'attente suscité par ce livre ...j'ai cru comprendre que Willocks avait eu du mal à l'écrire , c'est assez visible vu comme c'est poussif !

    06/05/2014 à 14:44 vieuxtacot (17 votes, 6.9/10 de moyenne)

  • 10/10 D'accord avec Dodger,un livre monstrueux.Amour,viloelence,vengeance,descriptions minutieuses des lieux,des torures,etc.........Encore un livre,dont on se dit"Mais qu'est ce que je vais bien pouvoir lire,apres ça??".Lisez et vous y penserez encore longtemps.Surtout qu'il parait qu'il y aura une suite!!!!!!

    26/04/2014 à 11:45 pausina (27 votes, 8.3/10 de moyenne) 2

  • 10/10 Je mets 10 en sachant très bien que cet avis ne peut pas, et ne sera pas partagé par tout le monde, tant ce nouveau roman de Tim Willocks, par son format gigantesque (940 pages !!!), sa densité et sa violence sidérante, n'est pas à mettre entre toutes les mains. Mais quel monstre de livre ! Comme aucun auteur avant lui sans doute, Willocks donne à voir, à sentir, à toucher, à entendre le Paris médiéval. Ca grouille, ça pue, ça vit, ça court - et ça crie et ça meurt, beaucoup, Saint-Barthélémy oblige. Un événement historique complexe que le romancier, à la différence de Dumas dans "La Reine Margot", donne à voir du côté du peuple et non du côté des puissants, dans les rues et non dans les palais.

    Les Douze Enfants de Paris sont un opéra monumental, perpétuellement tendu entre la vie et la mort, l’horreur et l’espoir, la honte et la bravoure, la trahison et l’amour. Une œuvre grandiose, embrasée par le style enflammé de Tim Willocks, qui ne cède jamais le moindre mot à la facilité – et il faut rendre ici hommage au travail exceptionnel du traducteur Benjamin Legrand, qui a su puiser le meilleur de la langue française pour transposer l’anglais exigeant du romancier britannique.

    Et il y aurait encore tant à dire ! Roman total, qui mêle une reconstitution historique exceptionnelle, d’innombrables références culturelles et philosophiques, une vista cinématographique et une profondeur psychologique époustouflante, des personnages inoubliables, des scènes insoutenables et des moments tendres ou déchirants, Les Douze Enfants de Paris consacrent le talent hors norme de Tim Willocks, immense romancier dont la plume trempe dans le sang pour mieux vibrer d’amour. Une expérience unique, pour lecteurs aguerris au cœur bien accroché.

    26/04/2014 à 09:07 Dodger (471 votes, 7.7/10 de moyenne) 4