Wyoming, comté d'Absaroka.
Chose peu commune pour la région, une jeune asiatique est retrouvée sans vie sur le bord de la route, apparemment étranglée. À quelques pas de là, un Indien quasi-sauvage et mesurant un bon double-mètre a élu domicile dans une grotte. Les enquêteurs y retrouvent le sac à main de la victime mais tout cela semble trop facile pour Walt Longmire, qui peine à croire à la culpabilité du géant.
Après les excellents Little Bird, Le camp des morts et L'indien blanc, c'est avec plaisir que l'on retrouve dans une nouvelle enquête le désormais célèbre shérif et son entourage – une série reprenant les personnages principaux des romans de Craig Johnson cartonne actuellement sur les petits écrans américains : Longmire.
Rapidement, des éléments de l'enquête obligent le toujours aussi sympathique shérif à se replonger dans son moins sympathique passé. En effet, quelques décennies auparavant, Walt Longmire était occupé au Vietnam, où la guerre battait son plein et où il commençait sa carrière d'enquêteur au sein des Marines. Il semblerait que les événements d'aujourd'hui puissent avoir un lien avec ceux d'hier. Craig Johnson joue sur les deux tableaux et maintient le suspense dans chacune des histoires en faisant s'entrecroiser astucieusement présent et passé.
En plus de nous donner à voir avec réalisme certains aspects de la guerre du Vietnam, l'auteur nous régale en décrivant son Wyoming d'adoption et en faisant vivre ses personnages. Aux protagonistes principaux que l'on retrouve avec plaisir – en plus de Walt, citons Henry Standing Bear, le meilleur ami du shérif ; Vic, sa séduisante adjointe et Saizarbitoria, son autre bras droit – il faut ajouter des personnages secondaires réussis et pas délaissés pour un sou. Certains ne manquent pas de piquant, comme ces deux vieux frères célibataires dont l'un est persuadé que leur mère, morte depuis un quart de siècle, lui prépare encore son café du matin. Comme dans les autres opus de la série, l'humour occupe une belle place, aussi bien dans les situations que dans les dialogues et les pensées de Walt.
S'il ne s'agit peut-être pas du meilleur livre écrit par Craig Johnson à ce jour, Enfants de poussière – très beau titre une fois qu'on en a compris le sens, soit dit en passant – n'en demeure pas moins un très bon roman. Un bien agréable moment de lecture passé avec Walt, Henry, Vic et les autres dans les sublimes paysages du Wyoming.
Wyoming, comté d'Absaroka.
Chose peu commune pour la région, une jeune asiatique est retrouvée sans vie sur le bord de la route, apparemment étranglée. À quelques pas de là, un Indien quasi-sauvage et mesurant un bon double-mètre a élu domicile dans une grotte. Les enquêteurs y retrouvent le sac à main de la victime mais tout cela semble trop facile pour Walt Longmire, qui peine à croire à la culpabilité du géant.
Après les excellents Little Bird, Le camp des morts et L'indien blanc, c'est avec plaisir que l'on retrouve dans une nouvelle enquête le désormais célèbre shérif et son entourage – une série reprenant les personnages principaux des romans de Craig Johnson cartonne actuellement sur les petits écrans américains : Longmire.
Rapidement, des éléments de l'enquête obligent le toujours aussi sympathique shérif à se replonger dans son moins sympathique passé. En effet, quelques décennies auparavant, Walt Longmire était occupé au Vietnam, où la guerre battait son plein et où il commençait sa carrière d'enquêteur au sein des Marines. Il semblerait que les événements d'aujourd'hui puissent avoir un lien avec ceux d'hier. Craig Johnson joue sur les deux tableaux et maintient le suspense dans chacune des histoires en faisant s'entrecroiser astucieusement présent et passé.
En plus de nous donner à voir avec réalisme certains aspects de la guerre du Vietnam, l'auteur nous régale en décrivant son Wyoming d'adoption et en faisant vivre ses personnages. Aux protagonistes principaux que l'on retrouve avec plaisir – en plus de Walt, citons Henry Standing Bear, le meilleur ami du shérif ; Vic, sa séduisante adjointe et Saizarbitoria, son autre bras droit – il faut ajouter des personnages secondaires réussis et pas délaissés pour un sou. Certains ne manquent pas de piquant, comme ces deux vieux frères célibataires dont l'un est persuadé que leur mère, morte depuis un quart de siècle, lui prépare encore son café du matin. Comme dans les autres opus de la série, l'humour occupe une belle place, aussi bien dans les situations que dans les dialogues et les pensées de Walt.
S'il ne s'agit peut-être pas du meilleur livre écrit par Craig Johnson à ce jour, Enfants de poussière – très beau titre une fois qu'on en a compris le sens, soit dit en passant – n'en demeure pas moins un très bon roman. Un bien agréable moment de lecture passé avec Walt, Henry, Vic et les autres dans les sublimes paysages du Wyoming.