L’aliéniste Simon Bloomberg se retrouve dans les souterrains de Paris, avec un compagnon d’infortune. Persuadé qu’il va y mourir, il se souvient. Récemment, la violence l’a enveloppé. Un couple qui se déchire. Ulysse prêt à en découdre avec des importuns. Sarah horrifiée quand un de ses courtisans use de brutalité pour affronter des crapules. Les exemples se multiplient. Chaque individu semble sauvagement envahi par sa part d’ombre. Et pendant ce temps, un traquenard se refermait lentement sur Bloomberg…
Après La Chambre mortuaire et La Main de gloire, ce troisième ouvrage poursuit sur la brillante lancée de la série consacrée à la Cour des Miracles. En quelques traits, on retrouve avec délectation le style de Jean-Luc Bizien. Les lieux et l’époque du Paris de la fin du dix-neuvième siècle sont brillamment reconstitués, avec une belle économie de moyens, et sans jamais pour autant apparaître fade ou terne. Les personnages conservent tout leur allant, et ce roman se distingue d’ailleurs des précédents par cette focalisation sur les rapports qu’ils entretiennent entre eux : Sarah Englewood, la belle et jeune employée de maison, Simon Bloomberg, cet aliéniste brillant toujours poursuivi par le doute et rongé par la mort de sa femme, Ulysse, ce si doux et innocent colosse… Dans sa postface, l’auteur explique d’ailleurs que ce livre se voulait singulier dans la série, un moment que l’on interprète volontiers comme une parenthèse, un moment privilégié pour interroger les protagonistes ainsi que le lecteur quant au problème suivant : d’où provient la violence ? L’intrigue imaginée par Jean-Luc Bizien permet en partie d’y répondre, grâce à une histoire concise, sombre, et tragiquement crédible, un guet-apens tout en subtilité.
Vienne la nuit, sonne l’heure offre donc au lecteur la possibilité de voir les créatures littéraires de Jean-Luc Bizien s’émouvoir, se questionner et douter, encore plus que par le passé. Ouvrage charnière, il fournit cette respiration nécessaire à la saga de la Cour des Miracles, pour engager un approfondissement des natures et devenirs des personnages, sans pour autant délaisser une enquête criminelle, solide et plausible.
L’aliéniste Simon Bloomberg se retrouve dans les souterrains de Paris, avec un compagnon d’infortune. Persuadé qu’il va y mourir, il se souvient. Récemment, la violence l’a enveloppé. Un couple qui se déchire. Ulysse prêt à en découdre avec des importuns. Sarah horrifiée quand un de ses courtisans use de brutalité pour affronter des crapules. Les exemples se multiplient. Chaque individu semble sauvagement envahi par sa part d’ombre. Et pendant ce temps, un traquenard se refermait lentement sur Bloomberg…
Après La Chambre mortuaire et La Main de gloire, ce troisième ouvrage poursuit sur la brillante lancée de la série consacrée à la Cour des Miracles. En quelques traits, on retrouve avec délectation le style de Jean-Luc Bizien. Les lieux et l’époque du Paris de la fin du dix-neuvième siècle sont brillamment reconstitués, avec une belle économie de moyens, et sans jamais pour autant apparaître fade ou terne. Les personnages conservent tout leur allant, et ce roman se distingue d’ailleurs des précédents par cette focalisation sur les rapports qu’ils entretiennent entre eux : Sarah Englewood, la belle et jeune employée de maison, Simon Bloomberg, cet aliéniste brillant toujours poursuivi par le doute et rongé par la mort de sa femme, Ulysse, ce si doux et innocent colosse… Dans sa postface, l’auteur explique d’ailleurs que ce livre se voulait singulier dans la série, un moment que l’on interprète volontiers comme une parenthèse, un moment privilégié pour interroger les protagonistes ainsi que le lecteur quant au problème suivant : d’où provient la violence ? L’intrigue imaginée par Jean-Luc Bizien permet en partie d’y répondre, grâce à une histoire concise, sombre, et tragiquement crédible, un guet-apens tout en subtilité.
Vienne la nuit, sonne l’heure offre donc au lecteur la possibilité de voir les créatures littéraires de Jean-Luc Bizien s’émouvoir, se questionner et douter, encore plus que par le passé. Ouvrage charnière, il fournit cette respiration nécessaire à la saga de la Cour des Miracles, pour engager un approfondissement des natures et devenirs des personnages, sans pour autant délaisser une enquête criminelle, solide et plausible.