Un tueur en série inspiré par la mythologie. Un vagabond, amnésique, retrouvé sur les lieux du crime. Une jeune flic, lancée sur la piste du meurtrier, qui voit là l'occasion de faire ses preuves. Et, au milieu de tout cela, un psychiatre bordelais, Mathias Freire, qui est lui aussi bien décidé à éclaircir les zones d'ombre de cette affaire...
Difficile d'en dire plus sans trop révéler l'intrigue de ce neuvième thriller de Jean-Christophe Grangé, si ce n'est que l'ensemble du roman gravite autour d'une pathologie mentale peu connue, le « syndrome du voyageur sans bagage », une fugue psychique qui contraint un homme à oublier son passé et à se forger une nouvelle identité.
Ce phénomène, au potentiel évident pour une intrigue policière, est parfaitement exploité dans le livre. Combiné à l'imagination débordante de l'auteur, il est à l'origine d'une construction narrative particulièrement efficace, sur fond de recherche d'identité.
L'histoire est d'autant plus riche qu'elle permet à Jean-Christophe Grangé de faire évoluer ses personnages dans des univers radicalement opposés, dont l'exploration s'avère passionnante pour le lecteur. Malgré son épaisseur (750 pages !), ce Passager se dévore donc avec un intérêt constant. Tout au plus pourra-t-on regretter quelques facilités parfois déconcertantes dans le déroulement de l'intrigue, et une impression de déjà-vu dans le dénouement du récit. Ces petits défauts mis à part, Le Passager s'impose donc comme un thriller rondement mené, quoiqu'un peu prévisible.
Un tueur en série inspiré par la mythologie. Un vagabond, amnésique, retrouvé sur les lieux du crime. Une jeune flic, lancée sur la piste du meurtrier, qui voit là l'occasion de faire ses preuves. Et, au milieu de tout cela, un psychiatre bordelais, Mathias Freire, qui est lui aussi bien décidé à éclaircir les zones d'ombre de cette affaire...
Difficile d'en dire plus sans trop révéler l'intrigue de ce neuvième thriller de Jean-Christophe Grangé, si ce n'est que l'ensemble du roman gravite autour d'une pathologie mentale peu connue, le « syndrome du voyageur sans bagage », une fugue psychique qui contraint un homme à oublier son passé et à se forger une nouvelle identité.
Ce phénomène, au potentiel évident pour une intrigue policière, est parfaitement exploité dans le livre. Combiné à l'imagination débordante de l'auteur, il est à l'origine d'une construction narrative particulièrement efficace, sur fond de recherche d'identité.
L'histoire est d'autant plus riche qu'elle permet à Jean-Christophe Grangé de faire évoluer ses personnages dans des univers radicalement opposés, dont l'exploration s'avère passionnante pour le lecteur. Malgré son épaisseur (750 pages !), ce Passager se dévore donc avec un intérêt constant. Tout au plus pourra-t-on regretter quelques facilités parfois déconcertantes dans le déroulement de l'intrigue, et une impression de déjà-vu dans le dénouement du récit. Ces petits défauts mis à part, Le Passager s'impose donc comme un thriller rondement mené, quoiqu'un peu prévisible.