Tim est un jeune évadé de prison. Sa route croise celle de Virginia, une femme aussi magnifique qu'énigmatique. Ils s'éprennent l'un de l'autre et décident de braquer un fourgon blindé. Ce sera pour eux l'étincelle qui embrasera leur union et les conduira aux enfers.
Sur le thème classique et néanmoins porteur de la femme fatale, Elliott Chaze a créé un roman noir particulièrement captivant. L'ensemble est court et certains passages sont également concis, conférant au récit une allure soutenue. L'auteur sait parfaitement décrire les failles et les tourments humains, les plongeant dans des ambiances à la fois crédibles et sombres. Chaque personnage a ses zones d'ombre, son passé équivoque, ses sinistres appétits. L'histoire est très bien imaginée, et le lecteur suit l'inévitable déchéance des deux protagonistes. Sans la moindre scène échevelée, avec une retenue qui sied à la crédibilité de l'histoire, Elliott Chaze a bâti un scénario implacable, aussi obscur que la longue nuit qui guette Tim et Virginia. En fait, Noires sont les ailes de mon ange est un classique, écrit en 1953 et adapté au cinéma par Jean-Pierre Mocky sous le titre « Il gèle en enfer ». Le voir ainsi réédité est l'occasion de découvrir un livre méconnu mais très efficace, qui constitue l'un de ces petits joyaux que l'on ne se lasse pas de mirer.
Tim est un jeune évadé de prison. Sa route croise celle de Virginia, une femme aussi magnifique qu'énigmatique. Ils s'éprennent l'un de l'autre et décident de braquer un fourgon blindé. Ce sera pour eux l'étincelle qui embrasera leur union et les conduira aux enfers.
Sur le thème classique et néanmoins porteur de la femme fatale, Elliott Chaze a créé un roman noir particulièrement captivant. L'ensemble est court et certains passages sont également concis, conférant au récit une allure soutenue. L'auteur sait parfaitement décrire les failles et les tourments humains, les plongeant dans des ambiances à la fois crédibles et sombres. Chaque personnage a ses zones d'ombre, son passé équivoque, ses sinistres appétits. L'histoire est très bien imaginée, et le lecteur suit l'inévitable déchéance des deux protagonistes. Sans la moindre scène échevelée, avec une retenue qui sied à la crédibilité de l'histoire, Elliott Chaze a bâti un scénario implacable, aussi obscur que la longue nuit qui guette Tim et Virginia. En fait, Noires sont les ailes de mon ange est un classique, écrit en 1953 et adapté au cinéma par Jean-Pierre Mocky sous le titre « Il gèle en enfer ». Le voir ainsi réédité est l'occasion de découvrir un livre méconnu mais très efficace, qui constitue l'un de ces petits joyaux que l'on ne se lasse pas de mirer.