Darwyne

6 votes

  • 7/10 Un bon roman, agréable à lire et, comme de coutume avec Colin Noël, très bien écrit. Cependant, malgré ses nombreuses qualités et la richesse des thèmes dont il regorge, je l'ai trouvé moins passionnant que ses autres romans. Un bon 7,5 mais pas tout à fait un 8 suivant mes goûts.

    10/02/2024 à 19:42 ericdesh (976 votes, 7.4/10 de moyenne) 3

  • 9/10 Darwyne Massily, un garçon de dix ans, né avec une malformation, sauvage et « étrange », vit avec à sa mère – Yolanda – dans un bidonville d’une ville de Guyane. Leur carbet, fait de bric et de broc, est minuscule – une pièce avec le côté nuit et jour, construit sur la colline de Bois Sec qui domine la ville, accolé à la forêt.
    Tout change pour le garçon quand le beau-père 8, débarque dans sa vie et de sa mère.
    La mère parle de son fils comme un animal sauvage. Le huitième beau-père, un géant sans papier, se tient en retrait de la relation Mère-Fils, jusqu’à…
    Puis, Mathurine, éducatrice dans un service de la protection de l’enfance, tente d’apprivoiser Darwyne,
    Puis, il y a surtout la forêt, personnage fantastique.
    Roman noir avec des enjeux sociétaux. Roman sur la violence familiale. Roman déroutant, troublant.
    Et le style propre de Colin Niel, magnifique.
    La fin se devine sans vraiment surprendre.

    29/01/2024 à 10:35 Max (764 votes, 8.1/10 de moyenne) 5

  • 8/10 Une sorte de conte où le héros serait un garçon mi-enfant mi-animal (dixit sa maman) et l'héroïne la forêt... Des sujets sensibles sont traités, le handicap, les bidonvilles, les sans-papiers, la violence envers les enfants... C'est passionnant, original, étrange, dérangeant... Une écriture fluide, un style propre à l'auteur font de ce roman un très bon moment de lecture !

    18/01/2024 à 08:50 Franck 28 (719 votes, 7.7/10 de moyenne) 7

  • 9/10 D'accord avec JohnSteed sur le côté "pas vraiment polar". C'est clairement le moins policier des romans de Colin Niel. D'ailleurs, il n'y a pas de policier, gendarme ou autre détective, ce qui n'est pas anodin. Pourtant, c'est celui que j'ai préféré (avec Seules les bêtes). D'un côté, il y a Darwyne, enfant « différent » aux pieds malformés vivant dans un bidonville avec sa mère, Yolanda, et son copain du moment (ils défilent et la moitié sont plus ou moins violents avec Yolanda et/ou Darwyne). De l'autre côté, Mathurine, assistante sociale travaillant pour le service de protection de l'enfance et chargée de vérifier les conditions de vie des enfants ayant fait l'objet d'une information préoccupante (tout en souhaitant ardemment avoir elle-même un enfant que son corps lui refuse). Les protagonistes sont très travaillés, mais surtout, j'ai beaucoup aimé la forêt amazonienne, qui est un personnage à part entière, forêt « vivante », quasi mystique par moments, qui fascine le petit Darwyne. Contrairement à gamille67, j'ai beaucoup aimé la fin mais je regrette juste de l'avoir vue venir (j'aurai préféré être surpris, mais ce sera sans doute le cas d'autres lecteurs).

    10/01/2024 à 18:50 Hoel (1163 votes, 7.6/10 de moyenne) 8

  • 8/10 Darwyne Massily vit avec sa mère, Yolanda, dans un bidon ville de Guyane à Bois Sec, un quartier rempli de taudis, près de la forêt amazonienne. Né avec une malformation, Darwyne n’aspire qu’à recevoir l’amour maternel avant qu’un énième amant vienne squatter chez eux, dans leur étroit carbet. Il faut dire que Yolanda est une très belle femme et que les hommes se suivent et repartent sans même dire au-revoir.

    Alors qu’une plainte vient d’être déposée pour maltraitance sur enfant, Mathurine, assistante sociale, doit établir un rapport sur les Massilly. Femme célibataire qui multiplie les FIV pour avoir un enfant, elle rencontre Yolanda et Darwyne et découvre une famille solidaire, unie et forte dans ce quartier pauvre où la misère pousse aussi vite que les arbres. Mais, toutefois, Mathurine veut faire fi des apparences et va tenter de mettre en confiance Darwyne pour qu’il se confie et lui dévoile la vérité.

    Avec Darwyne, on retrouve Colin Niel et l’univers guyanais. Pas vraiment polar, mais un roman sombre malgré tout, avec ce personnage, Darwyne qui m’est apparu comme un petit gamin, qui a du se construire seul dans son monde, la forêt amazonienne, en manque d’amour, mais sensible et rempli de mystères. Et Mathurine, cette assistante sociale, au grand cœur, rempli de bienveillance et d’humanité. Un très beau moment de lecture pour ma part.

    13/03/2023 à 12:20 JohnSteed (624 votes, 7.7/10 de moyenne) 9

  • 7/10 Dans ce roman (très) noir, Colin Niel nous emmène dans les bidonvilles guyanais , à la lisière de la forêt amazonienne. Il aborde des thèmes comme le rapport de l'humain avec l'environnement, la maternité et les différences. Le récit est à l'image de cette forêt, dépaysant , moite, étouffant, oppressant, sale et étrangement envoutant. La fin ne m'a pas trop emballé par contre.

    28/01/2023 à 10:01 gamille67 (2418 votes, 7.3/10 de moyenne) 8