Le détective privé Charlie Parker est chargé de mener l’enquête sur un ancien soldat devenu routier, et qui s’est donné la mort. Le père du défunt ne croit pas à la thèse du suicide. Rapidement, Parker se rend compte que ce suicide n’est pas le premier : d’autres membres de l’unité auquel appartenait cet individu ont fini de la même manière. Stress post-traumatique ? Séquelle de la Guerre en Irak ? Un détail détonne : toutes les victimes entendaient des voix…
Neuvième ouvrage de la série consacrée à Charlier Parker, ce thriller met immédiatement en relief tous les éléments qui ont fait le succès des romans de John Connolly. L’écriture est splendide, très travaillée, tissant de véritables textures de mystères, d’ombres et d’effroi au sein de ce Maine que l’auteur aime tant dépeindre. Les personnages, nombreux, apparaissent au gré des pages, pétris d’énigmes et de maléfices, et vont se croiser, s’entrechoquer, voire se détruire au gré de l’histoire. Même si cet opus peut se lire indépendamment des autres, il est préférable d’avoir lu les précédents afin de mieux saisir l’évolution de Charlie Parker. Une fois de plus, le lecteur croisera la route d’individus inquiétants, tels le Collectionneur, ou encore Herod, terrifiant protagoniste dévoré physiquement et poussant ses proies au suicide. L’intrigue est savoureuse, voisinant amplement avec le genre fantastique, et tient en haleine au long de la quarantaine de chapitres.
Le lecteur achèvera ce thriller essoufflé, repu de tant de ténèbres et de sortilèges. À plus d’un titre, sans jamais perdre de son talent ni de son extraordinaire pouvoir de narration, John Connolly continue de bâtir des histoires ensorcelantes et terriblement marquantes.
Le détective privé Charlie Parker est chargé de mener l’enquête sur un ancien soldat devenu routier, et qui s’est donné la mort. Le père du défunt ne croit pas à la thèse du suicide. Rapidement, Parker se rend compte que ce suicide n’est pas le premier : d’autres membres de l’unité auquel appartenait cet individu ont fini de la même manière. Stress post-traumatique ? Séquelle de la Guerre en Irak ? Un détail détonne : toutes les victimes entendaient des voix…
Neuvième ouvrage de la série consacrée à Charlier Parker, ce thriller met immédiatement en relief tous les éléments qui ont fait le succès des romans de John Connolly. L’écriture est splendide, très travaillée, tissant de véritables textures de mystères, d’ombres et d’effroi au sein de ce Maine que l’auteur aime tant dépeindre. Les personnages, nombreux, apparaissent au gré des pages, pétris d’énigmes et de maléfices, et vont se croiser, s’entrechoquer, voire se détruire au gré de l’histoire. Même si cet opus peut se lire indépendamment des autres, il est préférable d’avoir lu les précédents afin de mieux saisir l’évolution de Charlie Parker. Une fois de plus, le lecteur croisera la route d’individus inquiétants, tels le Collectionneur, ou encore Herod, terrifiant protagoniste dévoré physiquement et poussant ses proies au suicide. L’intrigue est savoureuse, voisinant amplement avec le genre fantastique, et tient en haleine au long de la quarantaine de chapitres.
Le lecteur achèvera ce thriller essoufflé, repu de tant de ténèbres et de sortilèges. À plus d’un titre, sans jamais perdre de son talent ni de son extraordinaire pouvoir de narration, John Connolly continue de bâtir des histoires ensorcelantes et terriblement marquantes.