9 votes
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7/10 Il m'aura fallu 100 pages pour enfin accrocher à ce livre. Pour le style d'abord, des cotés positifs, des cotés négatifs, je n'arrivais pas à savoir si j'aimais ou pas. Pour le duo d'héroïnes également, une ex-flic et une danseuse (sans oublier le chien) qui ont certes du caractère mais je n'étais pas emballé. Enfin, le thème de la France-à-fric n'est pas particulièrement original. De plus, en commençant la série par le 5ème épisode, je me suis moi même mis des bâtons dans les roues. Toutefois, passé ce cap, ça prend bien, la construction du récit, l'humour, l'intrigue, et le final m'ont finalement bien plu.
05/04/2017 à 11:28 Grolandrouge (1598 votes, 6.6/10 de moyenne) 3
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7/10 Je trouve que les romans de Dominique Sylvain tirent de plus en plus vers le noir profond.
Cette enquête en milieu trouble en est un bel exemple !
L'humour est toujours là, les dialogues toujours aussi truculents et décalés, mais la légèreté et l'insouciance des débuts a disparu au profit d'une écriture plus dense dans la forme, mais aussi dans le fond : l'histoire est (trop ?) compliquée...
Un conseil, relisez bien les dernières pages de la fin, il faut bien cela pour tout comprendre.
Ah ! un dernier truc, je trouve le dernier coup de théâtre final assez incompréhensible.26/12/2011 à 12:56 Kermit (409 votes, 7.4/10 de moyenne) 1
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6/10 Le roman m'a assez plu, l'intrigue est prenante, les personnages bien brossés. Un bémol cependant, la fin était pour moi incompréhensible, peut être un peu trop cérébrale en ce qui me concerne.
13/04/2011 à 15:58 gamille67 (2432 votes, 7.3/10 de moyenne) 2
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7/10 j'etais content de retrouver lola et ingrid .Je suis un peu déçu ,ce n'est pas le meilleur meme si j'ai pris du plaisir a le lire,d'autres personnages sont tres /trop present "sacha".j'ai trouvé le coupable rapidement pour une fois ....
26/03/2011 à 21:41 pasto (116 votes, 6.8/10 de moyenne)
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9/10 Beaucoup de plaisir à retrouver Ingrid et Lola, déjà croisées dans L'absence de l'ogre. Les personnages sont très sympas, les dialogues savoureux, l'écriture excellente, l'intrigue à la hauteur.... Bref, un très bon polar signé Dominique Sylvain.
24/03/2011 à 21:34 Hoel (1164 votes, 7.6/10 de moyenne) 1
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8/10 Très bon roman, bien écrit avec des personnages truculents.
21/02/2011 à 15:52 roba (62 votes, 6.8/10 de moyenne)
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8/10 Très bon polar sur fond de Françafrique et de ventes d'armes, dont le côté profondément noir est contrebalancé par l'enquête du duo truculent et improbable de Lola Jost et Ingrid Diesel, qui apportent fraicheur, charme et humour au récit.
12/02/2011 à 12:28 pgrosjean (1191 votes, 7.9/10 de moyenne)
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9/10 Au fil des romans, les récits de Dominique Sylvain s’affinent, la trame et la construction s’enchaînent encore mieux. Malgré une succession de déplacements, j’ai bravé le décalage horaire et lu « Guerre Sale » dès mon réveil au cœur des nuits parisiennes car l’histoire m’a vite accroché pour ne plus me lâcher.
Un avocat, flirtant avec les sulfureuses transactions de la Françafrique est assassiné dans d’horribles souffrances sur un mode de supplice africain, qui rappelle un autre meurtre, cinq ans auparavant, celui d’un policier d’origine franco-congolaise, ancien adjoint de Lola Jost. Cette nouvelle a, semble-t-il, des ramifications aux plus hauts sommets de l’Etat tout en passant par les services secrets de la République. L’intrigue, pour moi, n’est pas alambiquée – comme on a coutume de dire pour les histoires de Dominique Sylvain -, elle est travaillée afin de créer un suspense très équilibré et des rebondissements crédibles. Les fausses pistes suivent les cogitations des protagonistes sans excès pour ne pas tromper impoliment le lecteur.
Bien entendu, on pourra faire le lien avec les milieux politicards de la Ve République et les cercles qui naviguent autour pour se remplir les poches. L’auteur s’est certainement inspiré de faits politico-crapuleux réels et de carnets bien remplis devenus fameux.
Dans ces pages, j’ai encore davantage aimé l’ambiance créée à plusieurs niveaux, une atmosphère particulière se dégage, Dominique nous donne à goûter un univers, sans être insolite, un peu décalé avec un saupoudrage d’impertinence. Plusieurs éléments y concourent :
L’écriture, avec des phrases sans fioritures, et parfois pleines d’images entre humour et décalage :
« Lola reposa son verre. Pendant une seconde étirée à l'infini, les visages de Maxime et de Barthélémy se distendirent. Elle se laissa glisser sur le carrelage. Elle allait s'évanouir, alors autant passer en position horizontale. »
Des citations qui attirent l’attention, stoppent l’élan de la lecture et font sourire :
« Une fois rue de l'Echiquier, Sacha composa le numéro de téléphone enregistré dans la mémoire de son portable. Le répondeur se déclencha : "La brièveté est la soeur du talent, disait Tchekhov, à vous. »
Un mariage de termes amusants :
« Sinon tu ne serais pas venu me renifler la mémoire. »
Des descriptions pittoresques ? Ou qui ne laissent pas indifférent?
« Il contacta son contacteur universel dans la serrure du porche et entraîna Carle au deuxième étage. Coup de sonnette : une longue minute s’écoula. L’ex-commissaire leur ouvrit enfin, drapée dans son épouvantable robe de chambre en velours bordeaux, un vêtement inoubliable, qui semblait taillé dans des rideaux de théâtre et lui donnait plus que jamais allure d’une walkyrie en retraite. Sacha remarqua un hématome sur son front. »
Lola, elle, est bien « fournie » :
« Entre-temps, Lola s’était laissée tomber sur un canapé défoncé et évoquait un mégaloukoum déprimé, guetté par une bouche monstrueuse. »
« Elle éclata d’un rire d’ogresse et se servit d’un nouveau porto qu’elle engloutit en faisant la grimace. »
Enfin, si vous voulez savoir, dans le rire, pourquoi on surnomme les Evangélistes « Les changeurs d’ampoules », ouvrez la page 125.
Les anglicismes d’Ingrid Diesel et sa confusion entre les faux amis amusent aussi :
« Son passé lui mord la figure. »
« …Lola plonge dans les pommes aujourd’hui. »
« - On dit confirmations, confessions, certes, mais confidations est pure invention de ta part, Ingrid. Et fait très mal à l’oreille, excuse-moi. Le terme exact est « confidences. »
-Whatever. Dans mon pays, « confidence » signifie « confiance ». Il y a de quoi s’emmêler les chapeaux.
- Non, plutôt les pinceaux. On dit « porter les chapeaux » et « s’emmêler les pinceaux ».
« Elle nous collera un procès au postérieur.
- Non, aux fesses. »
Les personnages mériteraient une étude pour eux seuls. Bien campés, ils accrochent l’attention par leur « spécificité ». L’Américaine, un brin déjanté, gagne son pain entre massage et strip tease. Sa complice, Lola Jost est une ex-flic, haute en couleurs, qui emploient des méthodes peu orthodoxes pour aboutir à ses fins. Même le chien qui les accompagne a une touche extra-ordinaire, son maître psy l’a appelé Sigmund. Sacha, l’ex de Diesel, et les autres n’ont rien à envier à leurs comparses. Dans le choix des noms, Sylvain doit s’amuser, on s’appelle Diesel, Lola, Mars, point de prénoms très communs, comme Sacha, Carle, Karen, Lola.
Une belle histoire symphonique, à plusieurs voix, avec une intrigue très prenante.31/01/2011 à 13:04 xavier (853 votes, 7.8/10 de moyenne)
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8/10 Après avoir lu avec grand plaisir "Passage du désir" et "L'absence de l'ogre", je me suis plongé dans ce nouveau roman de Dominique Sylvain en toute sérénité. Pas déçu ! Bien au contraire. Les deux enquêtrices de choc (et de charme) sont fidèles à elles-mêmes : drôles, sensibles, leur langue bien pendue et jamais dans la poche, toujours en action... Pour celles et ceux qui ont lu les précédentes aventures de Lola Jost et Ingrid Diesel, deux "nouveautés" marquent "Guerre Sale". La lumière est faite sur ce qui est arrivé au lieutenant Toussaint Kidjo (drame mystérieux dans la vie de l'ex commissaire), et le personnage du commandant Sacha Duguin monte grandement en puissance, puisqu'on peut dire qu'ici l'enquête est menée à égalité entre les "officiels" et le duo de "privées".
Je n'en dirai pas plus sur l'histoire, les lecteurs auront leur content d'intrigue, d'action, d'humour et de noirceur. L'écriture de Dominique Sylvain me plaît toujours autant. Elle a le sens du dialogue "juste" et c'est assez rare. Les personnages ne s'expriment pas comme trop souvent à la manière de rombières dans un salon de thé. Pas de "N'est-ce pas ma chérie ?" ou de "Mon dieu, quelle horreur ! Je n'ose y croire !" à tout bout de phrase. Il n'y a pas non plus surabondance de "dit-il", "susurra-t-elle" ou "grommelèrent-ils" qui ont le chic pour me polluer l'imaginaire. Les personnages parlent comme de vraies personnes, et ils parlent bien parce que les dialogues, à l'image du récit, sont parsemés de "petits mots" biens vus, drôles, imagés et expressifs. Lors d'un détour dans une secte, par exemple, on croisera des "perturbés du bénitier", et tout au long de l'histoire, on découvrira avec Ingrid, sourire aux lèvres, les difficultés que rencontrent les étrangers qui s'essayent à la langue française...29/01/2011 à 20:46 HerveSard (25 votes, 7.9/10 de moyenne)