Marseille n'a pas complètement abandonné l'accent rascasse de Pagnol pour les hurlements du Stade Vélodrome. Le rap côtoie toujours le bel canto. Elle n'a pas délaissé les couleurs tonitruantes du Vieux Port et du Panier pour celles, plus problématiques, des quartiers Nord. La deuxième ville de France est toujours tournée vers la nostalgie de la Grèce maternelle, attirée par la mer placentaire, fracturée en villages, irréductible et, comme l'expriment les auteurs de romans noirs réunis dans ce livre, le lieu cosmopolite d'une poésie radieuse et angoissée.
6 nouvelles marseillaises, de Philippe Carrese, Michèle Courbou, Marcus Malte, René Merle, Gilles Del Pappas et Jean-Bernard Pouy.
On en parle sur le forum : Marseille, du noir dans le jaune collectif
Soumis le 29/12/2010 par Hoel