Écosse, 2025.
Aux urgences de l’hôpital de Glasgow, un jeune homme s’étant présenté avec de la fièvre succombe en quelques heures. Puis un deuxième et un troisième. Rapidement, le Dr MacLean craint le pire et en avertit sa hiérarchie : selon elle, une épidémie extrêmement létale se répand et serait déjà hors de contrôle. Ses prévisions jugées alarmistes s’avèrent vite exactes à ceci près que ce qui devient bientôt une pandémie d’une ampleur inégalée ne touche que les êtres humains de sexe masculin. Bébés comme vieillards, c’est bientôt 90 % des hommes qui périssent de ce que la presse a tôt fait d’appeler le « Fléau ». Aucune femme n’en souffre directement, bien qu’il semblerait qu’elles puissent néanmoins véhiculer le virus. Rapidement, c’est l’humanité entière qui est en danger de mort et qui cherche une solution.
Écrit en 2019, avant la pandémie de Covid, comme il a été jugé utile de le préciser par l’auteur dans une préface ultérieure, ce récit post-apocalyptique est à la fois glaçant et curieusement familier. Christina Sweeney-Baird imagine un monde très proche du nôtre duquel quasiment tous les hommes disparaissent en quelques années. Ambitieux, ce roman choral post-apocalyptique qui se déroule sur un temps assez long est passionnant et truffé de bonnes idées. Celle de nous donner à voir évoluer une grande galerie de personnages, issus de tous horizons et évoluant aux quatre coins du globe, est intéressante. Revers de la médaille, il n’est pas aisé de s’attacher à l’un d’entre eux – ou plutôt à l’une d’entre elles tant les personnages féminins dominent – ni même parfois de s’y retrouver. Évoquant de par son sujet des pépites comme Anna ou encore Les Dames blanches, ce premier roman est à saluer même si l’auteure pêche peut-être un peu par facilité par moments lorsqu’elle imagine des rapports hommes/femmes totalement inversés.
Avec ce récit post-apocalyptique passionnant, la jeune Britannique Christina Sweeney-Baird fait une entrée remarquée dans l’univers des littératures de l’imaginaire. Son éditeur nous apprend qu’elle travaille à l’écriture d’un second roman, que certains lecteurs conquis attendent déjà.
Écosse, 2025.
Aux urgences de l’hôpital de Glasgow, un jeune homme s’étant présenté avec de la fièvre succombe en quelques heures. Puis un deuxième et un troisième. Rapidement, le Dr MacLean craint le pire et en avertit sa hiérarchie : selon elle, une épidémie extrêmement létale se répand et serait déjà hors de contrôle. Ses prévisions jugées alarmistes s’avèrent vite exactes à ceci près que ce qui devient bientôt une pandémie d’une ampleur inégalée ne touche que les êtres humains de sexe masculin. Bébés comme vieillards, c’est bientôt 90 % des hommes qui périssent de ce que la presse a tôt fait d’appeler le « Fléau ». Aucune femme n’en souffre directement, bien qu’il semblerait qu’elles puissent néanmoins véhiculer le virus. Rapidement, c’est l’humanité entière qui est en danger de mort et qui cherche une solution.
Écrit en 2019, avant la pandémie de Covid, comme il a été jugé utile de le préciser par l’auteur dans une préface ultérieure, ce récit post-apocalyptique est à la fois glaçant et curieusement familier. Christina Sweeney-Baird imagine un monde très proche du nôtre duquel quasiment tous les hommes disparaissent en quelques années. Ambitieux, ce roman choral post-apocalyptique qui se déroule sur un temps assez long est passionnant et truffé de bonnes idées. Celle de nous donner à voir évoluer une grande galerie de personnages, issus de tous horizons et évoluant aux quatre coins du globe, est intéressante. Revers de la médaille, il n’est pas aisé de s’attacher à l’un d’entre eux – ou plutôt à l’une d’entre elles tant les personnages féminins dominent – ni même parfois de s’y retrouver. Évoquant de par son sujet des pépites comme Anna ou encore Les Dames blanches, ce premier roman est à saluer même si l’auteure pêche peut-être un peu par facilité par moments lorsqu’elle imagine des rapports hommes/femmes totalement inversés.
Avec ce récit post-apocalyptique passionnant, la jeune Britannique Christina Sweeney-Baird fait une entrée remarquée dans l’univers des littératures de l’imaginaire. Son éditeur nous apprend qu’elle travaille à l’écriture d’un second roman, que certains lecteurs conquis attendent déjà.