Nicolas Marlot, un jeune Youtubeur, adepte du bushcraft et écologiste, est retrouvé mort dans un étang. Dans le même temps, le cadavre d’un capitaine d’entreprise est découvert dans « La Résidence », un bunker pour millionnaires, le dos tailladé au cutter par son assassin pour laisser une terrible prophétie. Deux enquêtes criminelles qui vont finir par se rejoindre et mettre en lumière un incroyable complot.
Pour son premier roman, Sébastien Le Jean fait très fort. Il maîtrise de manière indéniable les codes du thriller et promène le lecteur au gré de ces deux investigations qui vont rapidement se frayer un chemin à travers d’inquiétants cénacles : survivalistes de l’extrême, prêcheurs de la fin des temps, capitalistes aux intérêts convergents, individus si attachés à leurs biens matériels qu’ils sont prêts à n’importe quel sacrifice – pourvu que ça ne soit pas eux, les sacrifiés, écologistes radicaux ayant choisi de tuer des bébés pour ne pas encombrer une Terre déjà surpeuplée, etc. L’auteur nous propose également de beaux portraits de policiers, avec Ronan, revenu du pire et tout juste papa, de plus en plus enclin à écouter les collapsologues, ainsi qu’Irina, flic animale et sujette à une maladie rare qui la condamne à moyen terme à un horrible handicap. L’intrigue est très bien imaginée autant que menée, et on se régale des rouages du récit, parfaitement huilés, qui nous mène progressivement vers une conjuration singulière et terrifiante. Les dernières pages ménagent espérance et noirceur, et on achève cette histoire à bout de souffle.
Un ouvrage digne des meilleurs thrillers américains, avec lequel Sébastien Le Jean s’impose comme un écrivain à suivre de près. Espérons que ses prochaines productions seront du même calibre, et que celle-ci n’a rien de prémonitoire.
Nicolas Marlot, un jeune Youtubeur, adepte du bushcraft et écologiste, est retrouvé mort dans un étang. Dans le même temps, le cadavre d’un capitaine d’entreprise est découvert dans « La Résidence », un bunker pour millionnaires, le dos tailladé au cutter par son assassin pour laisser une terrible prophétie. Deux enquêtes criminelles qui vont finir par se rejoindre et mettre en lumière un incroyable complot.
Pour son premier roman, Sébastien Le Jean fait très fort. Il maîtrise de manière indéniable les codes du thriller et promène le lecteur au gré de ces deux investigations qui vont rapidement se frayer un chemin à travers d’inquiétants cénacles : survivalistes de l’extrême, prêcheurs de la fin des temps, capitalistes aux intérêts convergents, individus si attachés à leurs biens matériels qu’ils sont prêts à n’importe quel sacrifice – pourvu que ça ne soit pas eux, les sacrifiés, écologistes radicaux ayant choisi de tuer des bébés pour ne pas encombrer une Terre déjà surpeuplée, etc. L’auteur nous propose également de beaux portraits de policiers, avec Ronan, revenu du pire et tout juste papa, de plus en plus enclin à écouter les collapsologues, ainsi qu’Irina, flic animale et sujette à une maladie rare qui la condamne à moyen terme à un horrible handicap. L’intrigue est très bien imaginée autant que menée, et on se régale des rouages du récit, parfaitement huilés, qui nous mène progressivement vers une conjuration singulière et terrifiante. Les dernières pages ménagent espérance et noirceur, et on achève cette histoire à bout de souffle.
Un ouvrage digne des meilleurs thrillers américains, avec lequel Sébastien Le Jean s’impose comme un écrivain à suivre de près. Espérons que ses prochaines productions seront du même calibre, et que celle-ci n’a rien de prémonitoire.