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7/10 Après plusieurs années d’abstinence dans la lecture des « enquêtes » de Jack Taylor, je retrouve avec ce livre tout ce qui fait l’attrait du personnage de Ken Bruen : le cynisme de cet enquêteur irlandais, écorché vif et autodestructeur, au verbe acerbe.
Jack Taylor reçoit une lettre d’une personne se faisant appeler Benedictus annonçant les meurtres qu’elle va commettre et indiquant qu’il est le seul à comprendre le sens de cette « mission » et qu’il en sera le témoin privilégié.
L’Irlandais boiteux prend au sérieux cette lettre même s’il veut vérifier si cela peut être une farce ou non en allant en rendre compte au commissariat. Pour le surintendant Clancy, ceci n’est pas sérieux. Jack Taylor ne veut pas laisser tomber l’affaire. Mais ses démons refont surface : la drogue et l’alcool. Lui qui ne s’est toujours pas remis du décès tragique et accidentelle d’une petite fille dont il avait la garde, éprouve remord et culpabilité.
Dans les opus avec Jack Taylor, l’enquête n’est jamais le cœur du livre. C’est ce personnage de Jack Taylor qui cherche aussi bien à sombrer qu’à se tirer de ses situations désastreuses. Après on apprécie ou non ce genre de littérature. Moi j’aime ce genre de lecture. Mais dans « En ce sanctuaire », un peu plus de profondeur et de longueur n’auraient pas été superflues. Alors, je vais tâcher de lire les livres suivants…25/02/2019 à 15:38 JohnSteed (631 votes, 7.7/10 de moyenne) 3
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6/10 Dans ce roman, l'intrigue n'est qu'un prétexte. L'important est ailleurs, il se situe dans l'analyse de l'Irlande moderne qui s'est enrichie mais dont les inégalités se sont accrues dans le même temps, de l'Eglise catholique dont la présence se fait sentir mais qui a perdu de son influence à cause de scandales récents, de l'immigration, de la corruption des pouvoirs publiques dans la vie quotidienne. Mais c'est surtout aussi les malheurs de Jack Taylor, déjà affaibli physiquement et mentalement à cause de drame passés, attirant de son aveu même tous les tarés, qui doit malgré tout vivre dans ce monde de violence et de méchancetés. Ses seuls armes pour lutter dans cet enfer sont l'alcool et la drogue mais aussi son ironie et sa répartie, qui ne font qu'empirer sa situation. Un univers sombre qui me rappelle l'univers de Matthew Sccudder, le héros Lawrence Block, en un peu plus déjanté et ironique.
13/08/2015 à 18:14 Jonathan tenma (30 votes, 7/10 de moyenne) 3
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8/10 Comme d'habitude, j'adore les romans de Ken Bruen, j'aime le cynisme, l'écriture noire et je trouve que le style s'améliore de roman en roman. C'était pour moi un très bon roman.
02/01/2013 à 20:58 Ssarlotte (522 votes, 7.1/10 de moyenne) 1
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6/10 l'intrigue est bien mince, et il n'y a aucun suspens : l'intérêt se trouve uniquement dans le style , un mélange de noirceur extrême et d'humour. A déconseiller aux dépressifs.
11/03/2012 à 17:21 gamille67 (2431 votes, 7.3/10 de moyenne) 1
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6/10 Une déception ce dernier Bruen, au lieu de faire franchir le pas de l'Amérique à son Jack Taylor fétiche, Ken Bruen préfère un retour en arrière avec une reprise de la boisson pour ce cher Jack...
14/01/2011 à 21:14 Memess (262 votes, 7.5/10 de moyenne)