Plaintes

(The Complaints)

6 votes

  • 8/10 Mon 1er Rankin sans Rébus, le 1er avec Malcolm Fox. Un autre Édimbourg, un autre style de flic.
    Cette fois on passe de l'autre côté du miroir avec les affaires internes, la police des polices, les boeufs carottes. Le rythme est différent, les personnages aussi et c'est tant mieux. Pas de redite en moins bien. Je n'ai pas ressenti de frustration à l'absence du grand John.
    La dynamique de ce nouveau trio fonctionne très bien et même si ce sont les affaires internes ce ne sont pas des chevaliers blancs pour autant. Et enquêter sur des collègues n'a rien de simple. Une 1ere réussie

    10/08/2023 à 13:45 Fab (800 votes, 8/10 de moyenne) 3

  • 8/10 Exit Rebus, au moins le temps d'un roman, welcome Malcom Fox, un flic de la police des polices, le service des Affaires et Plaintes internes, un personnage en sevrage alcoolique depuis 5 ans, tenace, mais plein de doutes sur ses congénères, sur lui même aussi, humain. Apprécié par certains de ses collègues, détesté par d'autres, à cause de sa position très controversée, il enquête sur ses collègues donc on s'en méfie, voir on le rejette. Ian Rankin réussit un véritable tour de force pour imprégner ce récit d'autant d'incertitudes et en même temps rendre la lecture si addictive. Car ce n'est pas emballant, à priori, d'être tout le temps dans le doute, de ne pas savoir à qui faire confiance, mais du coup, le lecteur avance en même temps que l'enquêteur dans l'histoire au fil des révélations, remises en questions, alliances, trahisons, agressions, aides inespérées, pièges, bref, c'est très prenant. Pour parvenir à une telle atmosphère, l'auteur nous délivre une flopée de personnages, bien décrits, on ne s'y perd pas car ils ont chacun leurs particularités, leur histoire, il y a de la profondeur. Ce sont les rapports des uns avec les autres, qui se développent au fil de l'histoire, qui créent le liant, avec une grande justesse de ton. Le cadre, enfin, est absolument captivant; évoluer dans Édimbourg, les pubs, les zones industrielles, les ruelles sombres et odorantes, la mer, la violence qui guette au coin de la rue, les luttes sociales, le monde des riches promoteurs heurtant la crasse, le sordide, du monde de la rue, les laissés-pour-compte qui s'alcoolisent dans les pubs et au milieu, pour maintenir l'ordre, une police corrompue jusqu'à la moelle. C'est dans cet univers que se démène notre flic perspicace, on s'attache à lui car son histoire personnelle apporte son lot de soucis et d'espoirs, sa famille, ses relations ou se mêlent le professionnel et le personnel, les situations vécues sont compliquées mais passionnantes. Merci monsieur Rankin, je me suis régalé.

    07/04/2020 à 11:02 Polarbear (793 votes, 7.7/10 de moyenne) 4

  • 6/10 Malgré un grand nombre de personnage et une enquête trop compliquée, on a envie de connaître la fin.

    12/09/2016 à 09:33 Surcouf (362 votes, 7.2/10 de moyenne) 2

  • 6/10 on reconnait bien Ian Rankin dans ce roman, et je suis un grand fan, mais ce premier bouquin avec Malcolm Fox ne m'a pas totalement convaincu. L'histoire est très alambiquée, et les policiers presque plus ripoux que les truands. Bref, Je préfère Rébus. Ce qui ne m'empechera de laisser une chance à Malcolm Fox et de lire le prochain livre qui lui sera consacré.

    07/08/2015 à 23:10 gamille67 (2297 votes, 7.3/10 de moyenne) 3

  • 8/10 Un polar intéressant et original qui met en scène un inspecteur de "la police des polices". On se laisse volontiers entraîner dans cette enquête complexe en compagnie des personnages principaux sympathiques et attachants.

    23/10/2013 à 23:19 ELOJ (172 votes, 7.8/10 de moyenne) 1

  • 9/10 « The complaints » est le dernier Rankin sorti l’an dernier au Royaume Uni, la traduction française n’a pas encore vu le jour. Avec ce second ouvrage après la retraite de l’inspecteur Rebus, voir « Exit Music », l’Ecossais a réussi son pari de vivre sans le légendaire indomptable Rebus.

    En effet, Malcolm Fox, le nouveau personnage central, accroche vite. Il suscite vite l’empathie. Le lecteur en sait suffisamment pour entrer en communion avec lui et en même temps la curiosité l’emporte pour l’intriguer. A la différence des inspecteurs de beaucoup de polars, Fox aime plutôt les jus de tomates. Il ne boit pas d’alcool car il a trop bu dans le passé. Divorcé, sans enfant, il consacre une partie de son salaire pour son père qui finit ses jours dans une clinique spécialisée alors que sa sœur trime avec un partenaire qui la maltraite. La principale différence tient ailleurs. Fox appartient à la Police des polices, « The complaints » ( « they’re the cops who investigate other cops »). Le lecteur de polar, habitué à écouter les plaintes des flics envers les « bœuf-carottes » ( Bosch de Connelly ne cesse de tempêter contre ces fonctionnaires trop éloignés du métier de policier) pourrait avoir un préjugé défavorable. Rankin parvient avec aisance à nous montrer un autre angle de vue.

    L’écrivain d’Edimbourg parvient encore à faire de sa ville un véritable personnage. En proie aux attaques de la crise financière, elle souffre du fossé entre les délaissés et les opportunistes qui ont su profiter de la bulle immobilière et financière tout en graissant la patte aux bons endroits. Dans un contexte de désillusion et de déroute immobilière, Fox va se retrouver entre manipulation et meurtres orchestrés par diverses mains, policières et maffieuses. L’intrigue pourra sembler assez complexe car elle mêle un flic soupçonné d’appartenir à un réseau pédophile, divers meurtres, une disparition et de curieuses surveillances policières. J’ai collé à la trame du roman et je ne peux que recommander sa lecture. J’espère que Rankin reprendra ce personnage dans ses futurs ouvrages, je suis assez impatient de voir comment il peut faire évoluer un Fox plus terne que son Rebus indompté.

    07/01/2011 à 14:49 xavier (853 votes, 7.8/10 de moyenne)