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7/10 De l'euphorie des Jeux Olympiques de 2012 aux affres actuelles du Brexit, entre humour désabusé et satire mordante, Jonathan Coe croque comme personne sa chère Angleterre. Il fallait bien ses héros récurrents de la saga des Enfants de Longbridge, rencontrés dans les années 70 (Bienvenue au club) puis retrouvés dans les années 90 (Le Cercle fermé) pour témoigner de l'évolution du pays avec empathie, et perpétuer la patte humoristique propre à Coe. Cette décennie si bien commencée et si mal poursuivie l'amuse moins que les précédentes, et cela se ressent dans le ton du roman, un peu plus désabusé, un peu plus en colère également, presque amer parfois.
18/09/2025 à 10:35 Dodger (516 votes, 7.6/10 de moyenne)