"Cette nuit, ils ne font pas l'amour. Cette nuit, ils ne se défoncent pas. Plancher, sur le lit, les draps trempés. Il grelotte, il suffoque. Le thermomètre indique quarante de fièvre. Javier veille son ami. Passe la main sur son visage, le calme lorsqu'il s'agite trop, porte les verres d'eau, maintient le gant de toilette imbibé d'eau froide sur son front, caresse sa chevelure, sa nuque, lui raconte un tas d'histoires sans intérêt pour l'apaiser, le serre dans ses bras, embrasse sa joue en feu, l'aide à ingurgiter aspirine sur aspirine. Le jeune homme ne semble pas vraiment réagir. Les seules fois où il se lève, c'est pour se précipiter aux toilettes et vomir. Il refuse que le capitaine l'y accompagne, tire la chasse avant de sortir et revient se coucher illico. Javier est tenté un moment de l'emmener aux urgences, mais son amant l'en dissuade. Demain, il ira voir quelqu'un, promis. En attendant, il veut juste se reposer. S'il te plaît, mon amour."
Le capitaine Javier et Plancher, son lieutenant, vivent une histoire d'amour passionnée et secrète. Parce que Javier ne croit pas aux coïncidences, les deux amants décident d'enquêter sur une étrange vague de suicides : toutes les victimes avaient un cancer en phase terminale. DRH est cadre dans une grosse boîte, il travaille sans cesse, licencie à tour de bras sans se poser de question et ne voit jamais sa famille. Jusqu'au jour où il croise Veronika, une photographe belle comme la mort...
On en parle sur le forum : Une histoire d'amour radioactive, d'Antoine Chainas
Soumis le 02/02/2010 par El Marco