La bouffe est chouette à Fatchakulla

(Ralph: Or, What's eating the folks in Fatchakulla County?)

9 votes

  • 9/10 Un cadre, des personnages et un style qui m'a rappelé certains livres de Charles Williams. Pas mal d'humour et un tueur inattendu que l'on prendrai presque sur nos genoux.

    29/12/2021 à 14:15 Grolandrouge (1477 votes, 6.6/10 de moyenne) 4

  • 6/10 Je m'attendais à beaucoup mieux en termes de jubilation, loufoquerie ou autre "déjantage". A moins que Ned Crabb n'est pas assez approfondit la chose... Ce livre est une grosse blague qui se lit sans trop le prendre au sérieux. Un moment de lecture sympa sans plus.

    09/02/2017 à 23:06 joss (92 votes, 7/10 de moyenne) 1

  • 8/10 Fatchakulla : « qu'es aquò ? »
    Un ancêtre des sites coquins (3615 Fatchakulla : du plaisir t'en veux, t'en as!) ? Un plat traditionnel d'une contrée tellement lointaine qu'on sait pas ou c'est ? Et une Fatchakulla pour la douze, une !
    Fatchakulla est à mille lieues de ce que vos esprits (mêmes les plus tordus) pourraient concevoir ! Petite bourgade pétrie de superstitions, Fatchakulla héberge des habitants, tous plus étranges les uns que les autres, aimant à entretenir des croyances telles que celle du fantôme de Willie le Siffleur (pendant du légendaire Cavalier sans tête) et vouant un culte particulier aux chats atteints de malformations (chacun son truc!). La découverte de plusieurs restes humains habilement semés par un Petit Poucet en herbe va plonger les habitants de cette ville atypique dans une terreur sans précédent. Les habitants...Parlons-en justement ! Un ramassis de frappadingues et de névrosés. Parmi eux, Arlie Beemis, shérif de ce bourg marécageux, misanthrope jusqu'au bout des ongles, Doc Bobo, médecin désabusé au nom prédestiné et Linwood Spivey « la tête pensante » passe le plus clair de son temps à s'enfiler des bières (ne pas l'approcher d'une flamme sous peine de grosses étincelles!) forment un trio plus choc que chic. Cet invraisemblable troupe va traquer le serial killer qui, non content de commettre des crimes atroces, semble avoir un léger penchant pour le cannibalisme! L'enquête va s'avérer très difficile et riche en rebondissements. La majorité des singuliers habitants de Fatchakulla, peuvent ainsi prétendre au titre peu convoité de « meurtrier cannibale et expert ès démembrement ». Et si le fantôme de Willie le siffleur s'amusait à éliminer les habitants un par un ? Et si le meurtrier n'était autre qu'un féroce alligator vivant dans un des marécages environnants ? Qui peut bien en vouloir autant aux citoyens de Fatchakulla où se joue un drôle de drame ? L'humour, toujours l'humour...

    19/01/2016 à 15:50 BillieWild (24 votes, 8.2/10 de moyenne) 5

  • 9/10 Tous les ingrédients sont là !

    31/03/2013 à 13:07 bludgeon (27 votes, 7/10 de moyenne)

  • 8/10 Très bon polar, dans la lignées des Thornburg et Crews, une loufoquerie bien portée jusqu'à son épilogue presque un peu décévant

    09/07/2012 à 13:21 Kafka65 (80 votes, 7.4/10 de moyenne) 1

  • 8/10 Pas mal d'humour dans ce récit noir au dénouement ma foi surprenant, je ne m'attendais pas du tout à ça !

    30/03/2011 à 15:36 Sybil (642 votes, 7.5/10 de moyenne)

  • 9/10 excellent roman a mi chemin de l il abnerr et delivrance ce recit baigne dans l humour noir si de plus on apprecit les chats alors la !

    27/09/2010 à 16:39 latimer (705 votes, 6.9/10 de moyenne) 2

  • 8/10 L'ambiance lourde et poisseuse des bayous est superbement rendue. Seul un brin d'humour permet de ne pas étouffer. Très bon bouquin.

    18/03/2010 à 17:30 Surcouf (359 votes, 7.2/10 de moyenne) 3

  • 9/10 Dans la ville de Fatchakulla City, les morts s'accumulent. Un homme détesté de tous est retrouvé en petits bouts. Puis c'est au tour de Flozetta, une prostituée obèse, dont on découvre une fesse. Le shérif, aidé d'un médecin et d'un ami à l'esprit de logique redoutable, se met sur la voie du tueur. Mais qui est ce dernier ? On en entend de belles, dans les parages. S'agit-il de Willie le siffleur, un être presque légendaire dont on ne peut murmurer le nom sans trembler de peur ? Deux choses sont certaines : l'assassin ne ressemble à aucun autre, et il n'est pas prêt de s'arrêter.

    De l'auteur, Neb Crabb, on ne sait pas grand-chose. S'agit-il d'un pseudonyme ? Est-il mort ? Cette seconde hypothèse serait vraiment regrettable au vu de la qualité de ce roman. Écrit il y a trente-deux ans, La bouffe est chouette à Fatchakulla est un pur régal. Sans se prendre au sérieux, Neb Crabb dépeint une cité peuplée de personnages atypiques, parfois consanguins, à la limite de la débilité profonde. Le petit jeu de massacre se déploie sur environ deux-cents-cinquante pages, sur un ton acide et parfois parodique, avec une très grande économie de moyens. Les lieux, scènes et protagonistes sont décrits en quelques phrases ou mots, bien sentis, et l'on prend un plaisir presque sadique à suivre les exactions de ce meurtrier. D'ailleurs, l'identité de ce dernier est en soi une excellente idée ; même si certains habitués de lecture policière pourront le deviner, ce coup de théâtre n'en demeure pas moins particulièrement jouissif et original, achevant de faire de ce roman une étonnante enquête.

    La bouffe est chouette à Fatchakulla : rarement un titre n'aura aussi bien mis en lumière la nature d'un ouvrage policier. Corrosif, impudique, jubilatoire. À n'en pas douter, il constitue un excellent moment de détente ainsi qu'un opus à posséder obligatoirement dans sa bibliothèque.

    15/03/2010 à 21:33 El Marco (3213 votes, 7.2/10 de moyenne) 4