Dans la ville de Fatchakulla City, les morts s'accumulent. Un homme détesté de tous est retrouvé en petits bouts. Puis c'est au tour de Flozetta, une prostituée obèse, dont on découvre une fesse. Le shérif, aidé d'un médecin et d'un ami à l'esprit de logique redoutable, se met sur la voie du tueur. Mais qui est ce dernier ? On en entend de belles, dans les parages. S'agit-il de Willie le siffleur, un être presque légendaire dont on ne peut murmurer le nom sans trembler de peur ? Deux choses sont certaines : l'assassin ne ressemble à aucun autre, et il n'est pas prêt de s'arrêter.
De l'auteur, Neb Crabb, on ne sait pas grand-chose. S'agit-il d'un pseudonyme ? Est-il mort ? Cette seconde hypothèse serait vraiment regrettable au vu de la qualité de ce roman. Écrit il y a trente-deux ans, La bouffe est chouette à Fatchakulla est un pur régal. Sans se prendre au sérieux, Neb Crabb dépeint une cité peuplée de personnages atypiques, parfois consanguins, à la limite de la débilité profonde. Le petit jeu de massacre se déploie sur environ deux-cents-cinquante pages, sur un ton acide et parfois parodique, avec une très grande économie de moyens. Les lieux, scènes et protagonistes sont décrits en quelques phrases ou mots, bien sentis, et l'on prend un plaisir presque sadique à suivre les exactions de ce meurtrier. D'ailleurs, l'identité de ce dernier est en soi une excellente idée ; même si certains habitués de lecture policière pourront le deviner, ce coup de théâtre n'en demeure pas moins particulièrement jouissif et original, achevant de faire de ce roman une étonnante enquête.
La bouffe est chouette à Fatchakulla : rarement un titre n'aura aussi bien mis en lumière la nature d'un ouvrage policier. Corrosif, impudique, jubilatoire. À n'en pas douter, il constitue un excellent moment de détente ainsi qu'un opus à posséder obligatoirement dans sa bibliothèque.
Dans la ville de Fatchakulla City, les morts s'accumulent. Un homme détesté de tous est retrouvé en petits bouts. Puis c'est au tour de Flozetta, une prostituée obèse, dont on découvre une fesse. Le shérif, aidé d'un médecin et d'un ami à l'esprit de logique redoutable, se met sur la voie du tueur. Mais qui est ce dernier ? On en entend de belles, dans les parages. S'agit-il de Willie le siffleur, un être presque légendaire dont on ne peut murmurer le nom sans trembler de peur ? Deux choses sont certaines : l'assassin ne ressemble à aucun autre, et il n'est pas prêt de s'arrêter.
De l'auteur, Neb Crabb, on ne sait pas grand-chose. S'agit-il d'un pseudonyme ? Est-il mort ? Cette seconde hypothèse serait vraiment regrettable au vu de la qualité de ce roman. Écrit il y a trente-deux ans, La bouffe est chouette à Fatchakulla est un pur régal. Sans se prendre au sérieux, Neb Crabb dépeint une cité peuplée de personnages atypiques, parfois consanguins, à la limite de la débilité profonde. Le petit jeu de massacre se déploie sur environ deux-cents-cinquante pages, sur un ton acide et parfois parodique, avec une très grande économie de moyens. Les lieux, scènes et protagonistes sont décrits en quelques phrases ou mots, bien sentis, et l'on prend un plaisir presque sadique à suivre les exactions de ce meurtrier. D'ailleurs, l'identité de ce dernier est en soi une excellente idée ; même si certains habitués de lecture policière pourront le deviner, ce coup de théâtre n'en demeure pas moins particulièrement jouissif et original, achevant de faire de ce roman une étonnante enquête.
La bouffe est chouette à Fatchakulla : rarement un titre n'aura aussi bien mis en lumière la nature d'un ouvrage policier. Corrosif, impudique, jubilatoire. À n'en pas douter, il constitue un excellent moment de détente ainsi qu'un opus à posséder obligatoirement dans sa bibliothèque.