De jeunes bourgeois jouant aux rebelles dans Paris, de l’amour (un peu), de la drogue (beaucoup), du sport (avec Ben Johnson à Séoul), des prostitué-e-s en tous genres, des violences urbaines, des dealers, et bien d’autres… Voilà ce que l’on peut trouver dans ce recueil de nouvelles noires, très noires.
Le pays où la mort est moins chère – qui est aussi le titre de l’un des textes – contient onze nouvelles, écrites par Thierry Marignac sur une vingtaine d’années.
Plutôt courts – de trois à vingt-cinq pages – ces écrits sont regroupés par « archétype polar » dans trois rubriques respectivement intitulées « Poursuites », « Règlements de comptes » et « Kamikazes ». Si l’on voyage un peu avec ce recueil, en Europe de l’Est surtout, l’essentiel des histoires se déroulent à Paris, et pas que dans les beaux quartiers évidemment.
Chose plus difficile à faire avec un roman, ces nouvelles sont l’occasion pour l’auteur d’innover, stylistiquement surtout. Les phrases sont souvent très courtes, sèches, réduites à l’essentiel. Les histoires ne s’embarrassent pas d’intrigues alambiquées, de rebondissements à gogo et de twists finaux. Elles vont droit au but, décrivant le côté sombre des villes et de ses habitants. Certains lecteurs seront peut-être désarçonnés par la noirceur qui se dégage des textes, et parfois, par la crudité des propos. Toujours est-il que Marignac est incontestablement à l’aise dans ces exercices de style, convaincants dans l’ensemble.
Le pays où la mort est moins chère est donc un recueil bien noir, innovant et atypique au niveau du style. Il est certain que ce côté expérimental ne conviendra pas à tout le monde, mais comme le dit lui-même Thierry Marignac dans son avant-propos, « au lecteur de décider si la virée valait le coup ».
De jeunes bourgeois jouant aux rebelles dans Paris, de l’amour (un peu), de la drogue (beaucoup), du sport (avec Ben Johnson à Séoul), des prostitué-e-s en tous genres, des violences urbaines, des dealers, et bien d’autres… Voilà ce que l’on peut trouver dans ce recueil de nouvelles noires, très noires.
Le pays où la mort est moins chère – qui est aussi le titre de l’un des textes – contient onze nouvelles, écrites par Thierry Marignac sur une vingtaine d’années.
Plutôt courts – de trois à vingt-cinq pages – ces écrits sont regroupés par « archétype polar » dans trois rubriques respectivement intitulées « Poursuites », « Règlements de comptes » et « Kamikazes ». Si l’on voyage un peu avec ce recueil, en Europe de l’Est surtout, l’essentiel des histoires se déroulent à Paris, et pas que dans les beaux quartiers évidemment.
Chose plus difficile à faire avec un roman, ces nouvelles sont l’occasion pour l’auteur d’innover, stylistiquement surtout. Les phrases sont souvent très courtes, sèches, réduites à l’essentiel. Les histoires ne s’embarrassent pas d’intrigues alambiquées, de rebondissements à gogo et de twists finaux. Elles vont droit au but, décrivant le côté sombre des villes et de ses habitants. Certains lecteurs seront peut-être désarçonnés par la noirceur qui se dégage des textes, et parfois, par la crudité des propos. Toujours est-il que Marignac est incontestablement à l’aise dans ces exercices de style, convaincants dans l’ensemble.
Le pays où la mort est moins chère est donc un recueil bien noir, innovant et atypique au niveau du style. Il est certain que ce côté expérimental ne conviendra pas à tout le monde, mais comme le dit lui-même Thierry Marignac dans son avant-propos, « au lecteur de décider si la virée valait le coup ».