Les Promises

25 votes

  • 6/10 j'en attendais sans doute un peu trop, et au final je suis plutôt déçu par ce récit. Le trio de personnages principaux manque de crédibilité, et on n'éprouve rien pour eux. Du coup, il ne reste que l'histoire qui surfe sur les horreurs du régime nazi, en les listant consciencieusement mais sans faire preuve de grande originalité.

    12/03/2022 à 13:50 gamille67 (2304 votes, 7.3/10 de moyenne) 8

  • 6/10 Je suis assez mitigé sur ce nouveau roman de JC Grangé : c'est bien documenté, les pages se tournent toutes seules. Les personnages sont attachants avec leurs nombreuses fêlures.
    Mais en gros, il faut atteindre les 350 pages pour retrouver l'ADN Grangé dans ses promises.
    Je regrette également l'abus jusqu'à l'overdose du " c'est lui ! ah bah non ce n'est pas lui", artifice qui permet de garder le lecteur embarqué dans ce long train de 650 pages. Un peu comme dans le dessin animé Scoubidoo quand le vilain ôte son masque, puis l'on découvre qu'il en porte un autre et ainsi de suite...
    À ce sujet, l'auteur digresse de temps en temps et me fait dire que le livre aurait pu être allégé de quelques pages...
    Des héros allemands, c'est une riche idée. C'est juste que dans le traitement, j'ai trouvé que le romancier voulait trop bien faire. Opportunistes, mais pas que. SS mais pas que. Bourgeoise alcoolique, mais pas que. À trop vouloir sauver ses personnages, ils en arrivent à presque les rendre interchangeables.
    L'élément des rêves dans l'intrigue est mal intégré et leurs présences en devient parfaitement incompréhensible à chaque fois qu'un personnage tente d'en expliquer son implication. Et l'incroyable hasard qui fait que l'un des héros en a fait sa spécialité.
    Bref, Jean-Christophe Grangé revient sur une période particulièrement effroyable de la Seconde Guerre Mondiale, en y ajoutant ses lubies habituelles (qui ne font qu'une entité finalement quand on connait sa bibliographie). Mais il tombe dans le piège de vouloir intégrer trop de choses dans son intrigue. Du coup ça ressemble à un étalage de probabilité, avec une intrigue principale et ensuite, une succession de possibilités.
    Pour un auteur que l'on se plait à décrire dans la presse comme le patron du thriller français, je trouve que son livre ne tient pas toutes ses promesses. Il se contente de nous montrer ce dont il est capable, 27 ans après la publication de son premier roman, qu'il ne surpasse toujours pas (Le Vol des cigognes qui reste à mon sens son meilleur roman à ce jour).
    Il nous montre également qu'il ne parvient pas à reste sobre dans l'arborescence de son intrigue. Et qu'il a finalement toujours autant de mal à faire les bons choix pour la conclure.
    Allez, promis, on sera encore au rendez-vous pour le prochain !

    29/09/2021 à 14:54 Fredo (1157 votes, 7.9/10 de moyenne) 9

  • 5/10 Que dire à part bof???
    Il est évident que ce n'est pas un exercice facile, même pour un auteur établi, de se frotter à un contexte vu et revu où tu passes après Philip Kerr,Birkefeld et Hachmeister, Cay Rademacher, Harald Gilbers, Fabiano Massimi (que je n'ai pas encore lu) ou encore Romain Slocombe chez nous. Parce que la comparaison est forcément inévitable.
    Et si en plus tu n'as ni intrigue qui tient la route, ici elle se perd et c'est trop long, ni perso solides, ici on a peine à y croire, c'est compliqué.
    Tout n'est pas à jeter évidemment mais oui ça reste bof

    22/08/2023 à 11:52 Fab (804 votes, 8/10 de moyenne) 7

  • 3/10 Grangé voulait parait il changer de style, d'époque etc. Mais pour cela encore faut il encore avoir le talent d'un Valentin Musso, d'un John Katzenbach, capables de changer de style d'écriture à chacun de leur roman pour l'adapter à l'histoire qu'ils nous content! Et Grangé, ce talent en est complétement dépourvu! Grangé ne sait faire que du Grangé, parfois du bon, souvent du mauvais. Et malheureusement ici c'est du très mauvais! sans doute son pire roman!
    Tout est invraisemblable! et ca commence très vite avec Beewin, Gestapiste inculte qui vient interroger Simon psychiatre, dandy précieux. Et des leur seconde rencontre les deux hommes que tout oppose se tutoient comme deux camarades de longue date!
    C'est grandguignolesque à souhait!
    Si vous êtes intéressé par la période, lisez ou relisez tous les super romans de Philip Kerr, ou d'Harald Gilbers ou bien de Romain Slocombe pour le pan français de cette période.
    Et si vous voulez connaitre Le Berlin des années 30 vous pouvez regarder cette super série, Babylon Berlin.

    15/03/2024 à 08:15 eagle4 (793 votes, 7.3/10 de moyenne) 4

  • 3/10 Vachement déçu alors que le thème s’annonçait très prometteur ! Raté, c’est mon bilan. Raté, c’est trop long. Raté à cause des passages ennuyeux. Raté, ça part dans tous les sens. Raté, on est loin du style Grangé. Raté à cause de la description permanente de la junk food de Minna. Raté avec la description trop longue des us et coutumes des tziganes. Raté avec des passages et des péripéties inutiles… La liste est longue. J’ai au moins ri avec la chute, cette histoire farfelue sur les Reichleiters et la moustache du führer. Il manquait plus que JC nous mette qu’il s’agissait de Chaplin déguisé en dictateur pour encore repartir à la quête du tueur.
    C’est vraiment lui qui l’a écrit ? J’ai des doutes.
    Quand on veut jouer dans la cour de feu Philip Kerr on s’applique !

    07/10/2023 à 14:40 Coco Lamartre (139 votes, 7.9/10 de moyenne) 6