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8/10 Un homme au crâne bandé, Ken, cuisinier, se rend compte qu’il a été catapulté au XVIe siècle (une prise de conscience notamment après s’être jeté dans une rivière dont il ressort avec une anguille – une « ujimaru » entre les mains). Vraiment rien à rajouter à la très bonne critique de Polarbear : une très agréable immersion dans cette époque, avec force détails sur divers sujets (historiques, géographiques, gastronomiques, sociétales, médicinales (je ne connaissais pas les vertus apaisantes du bambou, par exemple), etc. L’une des immenses forces de ce manga, à mon avis, c’est également de subtilement rendre palpables les divers sens mobilisés en cuisine : les recettes de l’anguille, de la soupe de canard ou du canard rôti, de la boulette de riz frit avec de la face ainsi que toutes les autres sont alléchantes. Au-delà de cet aspect, les scènes de batailles sont très réussies, avec une violence bien mise en scène, montrant à notre héros ce qu’est « l’ère Sengoku ». Vraiment très surprenant, efficace et prenant.
15/01/2023 à 18:44 El Marco (3427 votes, 7.2/10 de moyenne) 2
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7/10 L'idée de départ est très originale, "une armée marche à son estomac" disait Napoléon, eh bien Nobunaga, seigneur de guerre époque Sengoku au XVIè siècle l'avait compris bien avant, et embauche.. enfin il n'a pas vraiment le choix mais c'est un détail, Ken, comme chef cuisinier. Celui-ci est de notre époque, mais se réveille propulsé en l'an 11 de l'ère Eiroku, on ne sait pas pourquoi, mais on passe vite sur cette uchronie, et ses connaissance en gastronomie vont lui permettre de se faire une place de choix auprès de Nobunaga, et surtout nous servir, nous lecteurs, de témoin de la légende de ces chefs de guerre. Le côté historique est très prenant, on en apprend autant sur les aspects culinaire, les mets, les techniques, que les rapports entre les différentes castes de l'époque, l'architecture, les coutumes etc. Bref, c'est très instructif, et bien dessiné.
21/04/2021 à 16:16 Polarbear (870 votes, 7.7/10 de moyenne) 1